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Patent Searching and Data


Title:
FLEXIBLE SHEET THAT CAN BE ROLLED INTO A PILLOW AND MASK MADE WITH SUCH A SHEET
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/188314
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a flexible sheet (130), characterised in that it is provided with means (131, 132) for attaching parts of the sheet to one another, the manual rolling of the sheet, subsequent to said parts being attached, forming at least two curved, hollow, shock-absorbing cushions (135) for supporting the head, the deformation of the cushions increasing continuously under the action of a bearing force perpendicular to the rolling axis, preferably without buckling, until fully compressed. Each rolling operation forms a flexible cushion that is strictly convex. The shock-absorbing cushions (135) are generally in the form of truncated cylinders or cones. A directrix inside the sheet of a cylinder or a cone has radii of curvature greater than 1 cm and less than 8 cm. In certain embodiments, the sheet comprises an eye mask (136) and earplugs (137) and a strap (139, 140) for adjusting the tightness of the sheet around the user's head (115).

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Inventors:
CORNUEJOLS GEORGES (FR)
Application Number:
PCT/IB2019/020002
Publication Date:
September 24, 2020
Filing Date:
March 20, 2019
Export Citation:
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Assignee:
CORNUEJOLS GEORGES (FR)
International Classes:
A47C7/38; A47C5/00; A61F5/37; A61F9/04
Foreign References:
US5310245A1994-05-10
CN105054714A2015-11-18
US3174163A1965-03-23
US20160022045A12016-01-28
US6176549B12001-01-23
US5944016A1999-08-31
US6176549B12001-01-23
Attorney, Agent or Firm:
CABINET CASSIOPI (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Feuille flexible (20, 40, 50, 60, 70, 80, 100, 120, 130, 150), caractérisée en ce qu’elle est munie de moyens (22, 23, 61 à 65, 110, 111 , 123, 124, 131 à 134, 152, 153) d'attache entre elles de parties de la feuille, l’enroulement manuel consécutif à ces attaches formant au moins deux coussins amortisseurs ouverts courbes de support de tête, coussins dont la déformation augmente continuellement sous l'action d'une force d’appui perpendiculaire à un axe d’enroulement, préférentiellement sans flambage jusqu’à écrasement complet.

2. Feuille flexible selon la revendication 1 , dans laquelle chaque enroulement forme un coussin souple strictement convexe.

3. Feuille flexible selon l’une des revendications 1 ou 2, dans laquelle les coussins présentent la forme générale de troncs de cylindres ou de cônes.

4. Feuille flexible selon la revendication 3, dans laquelle une directrice interne à la feuille d'un cylindre ou d’un cône présente des rayons courbures supérieurs à 1 cm et inférieurs à 6 cm.

5. Feuille flexible selon l’une des revendications 1 à 4, dans laquelle la distance, lorsque la feuille est plane, entre les parties reliées par les moyens d’attache est entre 12 et 30 cm.

6. Feuille flexible selon l’une des revendications 1 à 5, dans laquelle les coussins présentent, sous l’action d'une force de 10 Newton perpendiculaire à un axe d'enroulement répartie sur le coussin, une déformation vers l'axe d’enroulement supérieure à un cm et inférieure à l'écrasement complet du coussin.

7. Feuille flexible (100, 120, 130) selon l'une des revendications 1 à 6, qui comporte un masque oculaire (102, 103, 136, 137) reliant les coussins une fois les attaches réalisées.

8. Feuille flexible (130) selon la revendication 7, qui comporte une sangle (139, 140) reliant des moyens d'attache (132) de deux coussins (135), feuille dans laquelle, lorsque la feuille est plane, le masque oculaire (136, 137) et la sangle sont côtes à côtes et se rejoignent à proximité des moyens d’attaches reliés par la sangle.

9. Feuille (130) selon la revendication 8, dans laquelle la sangle comporte des moyens (139, 140) de réglage de la distance entre les moyens d’attaches que la sangle relie.

10. Feuille (130) flexible selon l'une des revendications 8 ou 9, dans laquelle les parties (135) de la feuille constituant par enroulement les coussins, sont positionnées dans le prolongement de la sangle (139, 140) et du masque oculaire (136, 137) lorsque la feuille est plane.

11. Feuille (130) flexible selon l’une des revendications 7 à 10, dans laquelle le masque oculaire (136, 137) comporte deux obturateurs auriculaires (137).

12. Feuille (80, 120, 130) flexible selon l’une des revendications 1 à 11 , qui présente une forme générale en double rectangles reliés par une partie de largeur, mesurée bord de la feuille à bord de la feuille, inférieure au plus petit côté des dits rectangles.

13. Feuille (150) flexible selon l’une des revendications 1 à 12, dans laquelle des coussins (159, 160) formés par enroulement présentent des formes généralement cylindriques ou coniques et comportent des moyens (154 à 157) d'attache entre les coussins, les axes des cônes ou cylindres étant alors convergents et formant entre eux un angle Inférieur à 90e. 14. Feuille (150) flexible selon la revendication 13, qui présente une forme générale en doubles ellipses (159, 160) reliées par une partie (158) de largeur, mesurée bord de la feuille à bord de la feuille, inférieure au plus petit diamètre des dites ellipses.

15. Feuille flexible selon l’une des revendications 1 à 14, dans laquelle la feuille ne comporte qu’un seul matériau, les moyens d’attache étant formés par découpe de la surface de la feuille. 16. Feuille flexible selon l'une des revendications 1 à 15, qui présente en configuration plane, une plus grande dimension comprise entre 50 et 70 cm.

17. Feuille flexible selon l'une des revendications 1 à 16, qui comporte de la mousse.

18. Feuille flexible selon l’une des revendications 1 à 17, qui est uniforme sur sa surface.

19. Feuille flexible selon l’une des revendications 1 à 18, dans laquelle la plus grande dimension de la coupe perpendiculaire à un axe d’enroulement de chaque coussin est comprise entre 6 et 12 cm.

20. Feuille flexible selon l’une des revendications 1 à 19, dans laquelle au moins un couple de moyens d’attache (22, 23, 61 à 65, 110, 111 , 123, 124, 131 à 134, 152, 153, 154 à 157) comporte une ouverture et une languette traversant, après déformation, ladite ouverture. 21. Feuille flexible selon l'une des revendications 1 à 20, dans laquelle le matériau de la feuille et son épaisseur sont configurés pour que l’enroulement formant les coussins soit réalisé sans flambage de la feuille.

22. Feuille flexible selon l’une des revendications 1 à 21 , dans laquelle le matériau de la feuille et son épaisseur sont configurés pour que l’écrasement complet d’un coussin s'effectue sans perte de caractéristique mécanique du coussin.

23. Feuille (130) flexible selon l’une des revendications 1 à 22, qui comporte un moyen (131, 132) de réglage de la distance entre les coussins.

24. Feuille (130) flexible selon l’une des revendications 1 à 23, qui comporte un moyen (131 , 132) d'ajustement de la rigidité des coussins.

25. Feuille (130) flexible selon l’une des revendications 1 à 24, qui comporte un moyen (131 ,

132) d’ajustement de la courbure moyenne des coussins.

26. Feuille (130) flexible selon l’une des revendications 1 à 25, qui comporte un moyen (131 , 132) d’ajustement de la circonférence des coussins.

27. Feuille flexible selon l’une des revendications 1 à 26, dans laquelle l’épaisseur de la feuille est supérieure ou égale à deux millimètres.

28. Feuille flexible selon l’une des revendications 1 à 27, dans laquelle, sur la surface des coussins, la courbure est continue et la dérivée de la courbure est continue.

29. Feuille (130) flexible selon l’une des revendications 1 à 28. dans laquelle, dans sa configuration avec enroulements et positionnée sur la tête d’un utilisateur, la feuille présente une ligne d'inflexion passant par un moyen d’attache (132).

30. Feuille flexible selon l'une des revendications 1 à 29, qui est enroulable sans perte de caractéristique mécanique sur toute sa surface, pour former au moins deux spirales d’enroulement.

Description:
FEUILLE FLEXIBLE ENROULABLE EN OREILLER ET MASQUE FORME AVEC UNE

TELLE FEUILLE

DOMAINE TECHNIQUE

La présente invention concerne une feuille flexible enroulable en oreiller, un masque formé avec une telle feuille et une utilisation d’une telle feuille. Elle s’applique, en particulier, au domaine des oreillers de voyage.

ETAT DE LA TECHNIQUE

On connaît les oreillers fournis par les compagnies aériennes à leurs passagers. Ces oreillers sont encombrants, 25 x 35 x 8 cm pour celui de deuxième classe d'Air France long- courrier, par exemple, soit 5 dm 3 . Ces oreillers facilitent peu le sommeil car ils tombent facilement et nécessitent un appui latéral qui oblige à incliner la tête, ce qui provoque des douleurs cervicales ou au niveau des vertèbres cervicales. Ces oreillers sont lourds (jusqu’à 300 grammes). Or, sur un vol long-courrier, pour chaque Kg transporté, environ 0,4 Kg de Kérosène sont consommés, ce qui provoque, par combustion, le dégagement de plus d’un Kg de dioxyde de carbone (CO 2 ).

Et ces oreillers sont onéreux et nécessitent un nettoyage de leur housse à chaque escale ou arrivée, ce qui accroît la pollution et le coût associé. De plus, une partie d’entre eux sont salis ou endommagés par les passagers, par exemple par chute de boisson ou par écoulement de salive. Il est donc nécessaire de les remplacer régulièrement Et l’hygiène n’est pas garantie entre deux utilisateurs successifs du même oreiller.

Puisqu’ils assurent mal leur rôle d’aide à dormir, de nombreux passagers emportent leur propre oreiller de voyage, encore plus lourds que ceux proposés par les compagnies aériennes, ce qui plus que double la consommation de kérosène et la pollution qui en résulte. Ces oreillers, généralement en forme de fer à cheval ou « U », ne réduisent pas les douleurs cervicales mais au contraire les accentuent du fait du bras de levier qu'ils forment. Ces oreillers étant volumineux, les passagers sont gênés une fois arrivés, pour les transporter dans leurs bagages. Leur version gonflable présente des risques pour l’hygiène car ils conservent de la salive chauffée.

Au total, pour 900 millions de passagers en vols long courrier annuellement, 230 000 tonnes de CO 2 sont dispersées dans l’atmosphère rien que pour transporter leurs oreillers. Alors même que tous ces oreillers provoquent des douleurs cervicales.

Les appuis-tête intégrés dans certains sièges d'avions sont lourds, avec les conséquences environnementales néfastes supplémentaires, et adaptés à certaines tailles de passager, si bien que des hommes de petite taille, des femmes de taille moyenne ou petite et des enfants ne peuvent en profiter.

On connaît le document US 6 176 549, déposé il y a plus de vingt ans, qui décrit une plaque de carton ondulé, donc rigide, de plateaux de repas. Ces plaques sont parcourues par quatre lignes de plis (« fold lines ») principales pour former deux prismes triangulaires rigides de part et d'autre de la tête de l’utilisateur. Ces dispositifs présentent de nombreux inconvénients. D'une part, ils glissent latéralement sur le siège du passager, si bien que la tôte de l'utilisateur ne peut rester alignée avec sa colonne vertébrale et que l’utilisateur risque des douleurs cervicales. De plus, leur face d’appui sur le siège est plate alors que les dossiers des sièges d'avion ne le sont pas. Si bien que le dispositif n’est en contact qu’avec une toute petite surface du dossier, ce qui facilite encore le glissement latéral du dispositif. D’autre part, l'espace entre les prismes triangulaires n’est adapté qu'à un seul format de tôte. Si bien qu’une compagnie aérienne doit disposer, pour chaque vol, de nombreux modèles pour couvrir tous les formats et toutes les formes de têtes, ainsi que les différents types de chevelures. La longueur des plaques de carton est supérieure à 95 centimètres pour couvrir les oreilles et positionner leur arrête avant entre les oreilles et les yeux de l'utilisateur, soit plus d’une fois et demie la largeur d’un siège de classe économique. Ceci les rend incompatibles avec la distribution dans les sacs contenant les couvertures et gênants entre voisins. Leur face d’appui avec la tête comporte une arête vive au niveau des tempes, arête inconfortable et qui laisse des traces sur la peau après le réveil du passager. Leur matériau en carton rigide forme un guide d’onde acoustique qui amène aux oreilles du passager toutes les vibrations captées par le dispositif (ou générées par son frottement sur le siège ou sur la chevelure).

Enfin, ils n'absorbent aucunement les mouvements latéraux des sièges d’avions au cours des vols, notamment dans les zones de turbulences, augmentant ainsi encore l’inconfort de leur utilisateur. Au final, ces dispositifs n’apportant aucune aide au sommeil, ils n’ont jamais été utilisés.

EXPOSE DE L’INVENTION

La présente invention vise à remédier à tout ou partie de ces inconvénients.

A cet effet, selon un premier aspect, la présente invention vise une feuille flexible munie de moyens d’attache entre elles de parties de la feuille, l’enroulement manuel consécutif à ces attaches formant au moins deux coussins amortisseurs ouverts courbes de support de tête, coussins dont la déformation augmente continuellement sous l’action d’une force d’appui perpendiculaire à un axe d’enroulement préférentiellement sans flambage jusqu’à écrasement complet. Grâce à ces dispositions, la matière de la feuille étant élastique, elle épouse la surface du dossier du siège de passager, si bien que la tête de l'utilisateur peut rester alignée avec sa colonne vertébrale, ce qui évite les risques de douleurs cervicales. Les enroulements formant coussins étant convexes et souples, l’espace d’appui de la tête est adapté à la majeure partie des formes de têtes d'adolescents et d’adultes, quelle que soit la chevelure (hors chignon). De plus, la face d’appui de la feuille élastique sur le siège épouse la forme du siège, ce qui augmente son adhérence et réduit encore le risque de glissement latéral.

Les enroulements prenant une place minimale, par comparaison avec des prismes triangulaires, la longueur de la feuille peut être réduite à une cinquantaine de centimètres, soit moins que la largeur d’un siège de classe économique. La feuille peut ainsi être distribuée, éventuellement pliée en deux, dans le sacs contenant la couverture. L’appui de la tête sur les enroulements souples représentant une surface variable, la feuille ne laisse aucune trace sur la peau après le réveil du passager. L’élasticité de la feuille assure l’absorption, au moins partielle, des vibrations captées par la feuille. Enfin, les enroulements formant coussins souples absorbent les mouvements latéraux des sièges d’avions au cours des vols, notamment dans les zones de turbulences, augmentant ainsi encore le confort de l’utilisateur.

En dehors des périodes d’utilisation, la feuille peut prendre une forme préformée, courbée, enroulée sur toute sa surface, ou plane, et donc être transportée aisément, par exemple dans une sacoche, une valise ou un sac à dos ou entreposée dans la poche d’un siège d’avion. Pour utiliser cette feuille, on met en œuvre les moyens d’attache ce qui provoque une flexion de la feuille dans une configuration dans laquelle elle forme des coussins d’appui pour la tête de l’utilisateur.

Chaque coussin amortisseur forme un volume ouvert, par opposition avec un volume fermé, qui peut être gonflé, par exemple. Les forces de flexion s’exercent donc intégralement dans l’épaisseur de la feuille et non dans un volume, par exemple rempli de gaz ou de pièces de mousse enfermées.

Dans des modes de réalisation, l’enroulement consécutif à l’attache, entre elles, de parties de la feuille forme au moins deux coussins souples strictement convexes

La convexité des coussins permet l’amortissement des mouvements de la tête.

Dans des modes de réalisation, les coussins présentent la forme de troncs de cylindres ou de cônes.

Dans des modes de réalisation, les cylindres ou cônes des coussins possèdent une directrice interne à la feuille qui présente des rayons courbures supérieurs à 1 cm et inférieurs à 6 cm.

Ces rayons de courbures sont particulièrement adaptés au confort de la tête de l’utilisateur soumis aux mouvements de l’avion. Dans des modes de réalisation, la distance, lorsque la feuille est plane, entre les parties jointes par les moyens d'attache est comprise entre 12 et 30 cm.

Cette circonférence permet l’enroulement de coussins à la fois suffisamment peu encombrants autour de la tête de l'utilisateur et suffisamment épais pour éviter que les mouvements de son siège au cours des phases calmes du vol à l'altitude de croisière ne fasse basculer la tête sur le côté.

Dans des modes de réalisation, les coussins présentent, sous l’action d'une force de 10 Newton perpendiculaire à un axe d’enroulement répartie sur le coussin, une déformation vers l'axe d’enroulement supérieure à un cm et inférieure à l’écrasement complet du coussin.

L’écrasement complet du coussin consiste en un contact entre des parties de faces internes opposées les plus éloignées en suivant la feuille. Cette capacité de déformation, aisément sélectionnée en choisissant le matériau de la feuille et son épaisseur, par exemple selon son module d’Young ou son indice shore, correspond au confort du dormeur soumis aux mouvements latéraux de son siège au cours des phases calmes du vol à l'altitude de croisière.

Dans des modes de réalisation, la feuille élastique comporte un masque oculaire reliant les coussins une fois les attaches réalisées.

Ce masque présente l'avantage de maintenir la feuille et les coussins autour de la tête de l’utilisateur et d'aider l’utilisateur à dormir en masquant ses paupières.

Dans des modes de réalisation, la feuille flexible comporte une sangle reliant des moyens d’attache de deux coussins, feuille dans laquelle, lorsque la feuille est plane, le masque oculaire et la sangle sont côtes à côtes et se rejoignent à proximité des moyens d’attaches reliés par la sangle.

Grâce à ces dispositions, une fois la feuille disposée en oreiller et le masque oculaire positionné sur la tête de l’utilisateur, la sangle se trouve plus haute que le masque oculaire, c’est-à-dire sur la partie antérieure de la tête la plus éloignée de l'axe de la colonne vertébrale, sur laquelle l'utilisateur appui sa tête sur le dossier du siège passager. L’adhérence de l’oreiller sur le dossier du siège est ainsi renforcée et limite encore plus les risques de douleur au niveau des vertèbres cervicales.

Dans des modes de réalisation, la sangle comporte des moyens de réglage de la distance entre les moyens d’attaches que la sangle relie.

Dans des modes de réalisation, les parties de la feuille constituant par enroulement les coussins, sont positionnées dans le prolongement de la sangle et du masque oculaire lorsque la feuille est plane.

Dans des modes de réalisation, le masque oculaire comporte deux obturateurs auriculaires. Dans des modes de réalisation, la feuille flexible présente une forme générale en double rectangles reliés par une partie de largeur, mesurée bord de la feuille à bord de la feuille, inférieure au plus petit côté des dits rectangles.

Dans des modes de réalisation, les coussins formés par enroulement présentent des formes généralement cylindriques ou coniques et comportent des moyens d’attache entre les coussins, les axes des cônes ou cylindres étant alors convergents et formant entre eux un angle inférieur à 90 ° .

Ces coussins forment des coussins d’appui radiaux de la mandibule et/ou de la joue de l’utilisateur, chaque coussin possédant une forme générale de tronc de cylindre ou de cône dont l’axe est orienté sensiblement parallèlement au plan général de la feuille configurée pour son utilisation et vers l’avant de la tête de l'utilisateur.

Grâce à ces dispositions, pour dormir, l’utilisateur attache des moyens d’attache de la feuille et provoque ainsi l’apparition d’au moins un coussin conique ou cylindrique sur lequel l'utilisateur peut appuyer sa tête. Du fait de la forme générale en tronc de cylindre ou de cône des coussins, le cou, en dessous du menton de l’utilisateur est laissé libre, ce qui augmente le confort de l’utilisateur. En particulier, sont laissés libres la glotte et la déglutition et l’air peut passer le long du cou et éviter une sensation de chaleur et la formation de sueur.

L’utilisation de la feuille comporte de positionner la feuille autour du cou de l’utilisateur et d’attacher l'un à l’autre au moins un couple de moyens d'attache de la feuille, chaque couple de moyens d’attache fermant lors de l’assemblage des moyens d'attache, par flexion de la feuille, un coussin d'appui de la tête de l’utilisateur, coussin préférentiellement en forme générale de tronc de cylindre ou de cône.

Dans des modes de réalisation, la feuille flexible présente une forme générale en double ellipses reliées par une partie de largeur, mesurée bord de la feuille à bord de la feuille, inférieure au plus petit diamètre des dites ellipses.

Dans des modes de réalisation, la feuille ne comporte qu’un seul matériau, les moyens d’attache étant formés par découpe de la surface de la feuille.

Grâce à ces dispositions, la fabrication de la feuille est aisée, par exemple en une seule étape de découpe d’une feuille en matière élastique, et le coût de revient est réduit.

Dans des modes de réalisation, la feuille flexible présente, en configuration plane, une plus grande dimension comprise entre 50 et 70 cm.

Grâce à ces dispositions, la feuille peut couvrir la grande majorité des diamètres de têtes d’utilisateurs. La feuille peut aisément être rangée dans une mallette ou un bagage, tout en pouvant former des rouleaux de dimensions suffisantes pour soutenir la tête d’un utilisateur.

Dans des modes de réalisation, la feuille flexible comporte de la mousse. Grâce à ces dispositions, la feuille est particulièrement souple, légère et agréable au toucher. Les mousses absorbant les ondes sonores, le confort de l'utilisateur est encore augmenté. De plus, les mousses présentent des caractéristiques mécaniques et une souplesse favorables à la réalisation de la feuille objet de l’invention.

Dans des modes de réalisation, la feuille flexible est uniforme sur sa surface.

Ainsi, la feuille ne comporte pas de ligne de faiblesse, ni de rainure, ni de variation de matériau ou d’épaisseur. Elle peut ainsi être réalisée à moindre coût, par exemple en une seule opération de découpe d’un rouleau de matériau uniforme. De plus, elle ne risque pas de former, par enroulement, des arêtes qui pourraient blesser l’utilisateur ou se révéler inconfortable.

Dans des modes de réalisation, la plus grande dimension de la coupe perpendiculaire à un axe d’enroulement de chaque coussin est comprise entre 6 et 12 cm.

Dans des modes de réalisation, dans la feuille flexible au moins un couple de moyens d'attache comporte une ouverture et une languette traversant, après déformation, ladite ouverture.

Ces moyens d’attache peuvent être formés, en une seule étape de découpe d’une feuille, avec les bords de la feuille.

Dans des modes de réalisation, le matériau de la feuille et son épaisseur sont configurés pour que l’enroulement formant les coussins soit réalisé sans flambage de la feuille.

Dans des modes de réalisation, le matériau de la feuille et son épaisseur sont configurés pour que l’écrasement complet d'un coussin s’effectue sans perte de caractéristique mécanique du coussin.

Dans des modes de réalisation, la feuille flexible comporte un moyen de réglage de la distance entre les coussins.

Dans des modes de réalisation, la feuille flexible comporte un moyen d’ajustement de la rigidité des coussins. Cette rigidité peut s’exprimer comme l’amplitude de la déformation pour une force identique. L’utilisateur peut ainsi choisir son confort d’appui de tête.

Dans des modes de réalisation, la feuille flexible comporte un moyen d'ajustement de la courbure moyenne des coussins.

Dans des modes de réalisation, la feuille flexible comporte un moyen d’ajustement de la circonférence des coussins.

Dans des modes de réalisation, l’épaisseur de la feuille est supérieure ou égale à deux millimètres. On évite ainsi des risques de coupure de l’utilisateur.

Dans des modes de réalisation, sur la surface des coussins, la courbure est continue et la dérivée de la courbure est continue. L’absence de rainure ou de ligne de faiblesse permet une réponse régulière du coussin à l'appui de la tête de l’utilisateur. Dans des modes de réalisation, dans la configuration de la feuille avec enroulements et attaches et positionnée sur la tête d’un utilisateur, la feuille présente une ligne d’inflexion passant par un moyen d’attache.

La plus grande dimension de la feuille est ainsi réduite puisqu'elle est égale à la circonférence de la tête additionnée aux circonférences des enroulements.

Dans des modes de réalisation, la feuille flexible est enroulable sans perte de caractéristique mécanique sur toute sa surface, pour former au moins deux spirales d’enroulement. La feuille peut ainsi être aisément transportée dans sa configuration entièrement enroulée.

Les différents modes de réalisation de l’invention sont destinés à être combinés pour former d’autres modes de réalisation présentant tout ou partie des avantages décrits ci- dessus. Par exemple, des modes de réalisation présentent, à la fois, des moyens d’attache pour former des coussins latéraux d'appui-tête et des moyens d’attache pour former des coussins sou-mandibulaires.

BREVE DESCRIPTION DES FIGURES

D’autres avantages, buts et caractéristiques de la présente invention ressortiront de la description qui va suivre faite, dans un but explicatif et nullement limitatif, en regard des dessins annexés, dans lesquels :

- la figure 1 représente, schématiquement, un premier mode de réalisation de la feuille objet de l’invention, en vue de dessus et en configuration plane,

- la figure 2 représente, schématiquement et en coupe, la feuille illustrée en figure 1 , en configuration enroulée,

- la figure 3 représente, schématiquement et en vue de dessus partielle, un siège et un utilisateur de la feuille illustrée en figures 1 et 2 en configuration enroulée positionnée en appui-tête,

- la figure 4 représente, schématiquement et en vue de dessus partielle, un siège muni d’appui-têtes latéraux et un utilisateur de la feuille illustrée en figures 1 et 2 en configuration enroulée positionnée en oreiller,

- la figure 5 représente, schématiquement, un deuxième mode de réalisation de la feuille objet de l’invention, en vue de dessus et en configuration plane,

- la figure 6 représente, schématiquement et en coupe, la feuille illustrée en figure 5, en configuration enroulée avec un rouleau obturé par repliement de la feuille,

- la figure 7 représente, schématiquement un troisième mode de réalisation de la feuille objet de l’invention, en vue de dessus et en configuration plane, - la figure 8 représente, schématiquement et en vue de dessus, la feuille illustrée en figure 7, en configuration enroulée,

- la figure 9 représente, schématiquement, un quatrième mode de réalisation de la feuille objet de l’invention, en vue de dessus et en configuration plane,

- la figure 10 représente, schématiquement, un cinquième mode de réalisation de la feuille objet de l'invention, en vue de dessus et en configuration plane,

- la figure 11 représente, schématiquement, un sixième mode de réalisation de la feuille objet de l’invention, en vue de dessus et en configuration plane,

- la figure 12 représente, schématiquement et en vue de dessus, un assemblage serré des deux parties de la feuille illustrée en figure 11 ,

- la figure 13 représente, schématiquement et en vue de dessus, un assemblage lâche des deux parties de la feuille illustrée en figure 11 ,

- la figure 14 représente, en vue de face, un utilisateur de la feuille illustrée en figure 13 en position de coussin de voyage,

- la figure 15 représente, sous forme de logigramme, des étapes d’utilisation de la feuille objet de l'invention,

- la figure 16 représente, en vue de face, une feuille d’un mode de réalisation de l’invention en configuration dépliée,

- la figure 17 représente, en vue de dessus, la feuille illustrée en figure 16, en configuration repliée et entourant la tête d’un utilisateur,

- la figure 18 représente, en vue de face, une feuille d'un mode de réalisation de l’invention en configuration dépliée,

- la figure 19 représente, en vue de dessus, la feuille illustrée en figure 16, en configuration repliée et entourant la tête d’un utilisateur,

- la figure 20 représente, en configuration plane, un mode de réalisation particulier de la feuille objet de l’invention, adaptée à former des coussins latéraux,

- la figure 21 représente, en configuration plane, un mode de réalisation particulier de la feuille objet de l’invention, adaptée à former des coussins sous mandibulaire,

- la figure 22 représente la feuille de la figure 20, en configuration avec enroulements et formant des coussins latéraux et

- la figure 23 représente la feuille de la figure 21 , en configuration avec enroulements et formant des coussins sous mandibulaires.

DESCRIPTION DE MODES DE REALISATION DE L'INVENTION On note, dès à présent, que les figures ne sont pas à l’échelle, à l’exception des figures 20 et 21 (qui ne sont pas à la môme échelle). On note aussi que, dans toute la description, on utilise indifféremment les termes d'enroulement ou de rouleau.

Les termes de flexible ou élastique n'interdisent pas un phénomène d'hystérésis ou de délai de retour à la forme originale. Ils s’opposent à une déformation définitive, par fissure ou par élongation, du matériau qu’ils désignent.

On observe, en figure 1 , schématiquement, un premier mode de réalisation de la feuille 20 objet de l’invention, en vue de dessus et en configuration plane. La feuille souple 20 est constituée d'un matériau souple 21 , par exemple une mousse d'éthylène-acétate de vinyle ou EVA (de l’anglais : ethylene-vinyl acetate), polyéthylène PE ou une combinaison des deux, PE-EVA, entre 30 et 130 Kg par m 3 , préférentiellement entre 70 et 110 Kg par m 3 . La feuille 20 peut aussi être constituée de polyuréthane.

La mousse EVA se caractérise par une bonne souplesse, et une élasticité élevée similaire à celle du caoutchouc. Même à la température de -50 ° C, la mousse EVA conserve une bonne flexibilité, transparence, excellente stabilité chimique, résistance mécanique et résistance au vieillissement et à l'ozone, et reste non toxique. La mousse EVA peut être produite par moulage, par injection, par soufflage, et thermoformage.

La feuille 20 présente, par exemple, un grand côté de dimension 27 comprise entre 40 et 60 cm et un petit côté de dimension 28 comprise entre 15 et 25 cm. L’épaisseur de la feuille est, par exemple comprise entre 3 et 8 mm, préférentiellement entre 4 et 6 millimètres.

La feuille souple 20 est munie de moyens d’attache ou d’accrochage 22 de parties de sa périphérie sur des parties 23 plus proches de son centre de gravité pour former au moins deux rouleaux 29 et 30 formant coussins. Dans la figure 1 , les moyens d'attache ou d'accrochage 22 sont des tenons en queue d’aronde, c’est-à-dire des trapèzes présentant une symétrie par rapport à un axe et dont la grande base est plus éloignée du centre de la feuille que la plus petite base. Dans des variantes, des encoches formées dans les petits côtés de la feuille 20 constituent des languettes en queue d’aronde ou en « T ». Les moyens d’attache ou d’accrochage 22 sont configurés pour d'insérer dans des rainures 23 positionnées sur des lignes 24, par exemple parallèles aux petits côtés de la feuille 20. La distance entre les lignes 24 est, par exemple, comprise entre 6 et 12 cm, par exemple entre 7 et 9 cm. Les distances entre les lignes 24 et les plus petits côtés de la feuille 20 les plus proches sont, par exemple, comprises entre 15 et 25 cm.

Comme on l’observe en figure 2, une fois les moyens d’attache ou d’accrochage 22 solidaires des parties 23, la feuille 20 présente la forme de deux rouleaux 29 et 30, dont les pieds sont séparés par une partie 31 correspondant à l'espace entre les lignes 24. Les rouleaux possèdent, par exemple, une coupe dont le pied forme un angle droit et dont le reste présente un rayon de courbure décroissant puis croissant en parcourant la coupe depuis le pied jusqu’à y revenir, sans présenter d’autre angle que celui au pied. Le plus petit diamètre de cette coupe est de l'ordre de la moitié de son plus grand diamètre.

L’enroulement manuel consécutif à l’attache des attaches forme au moins deux coussins amortisseurs ouverts courbes de support de tête, coussins dont la déformation augmente continuellement sous l'action d’une force d’appui perpendiculaire à un axe d'enroulement, préférentiellement sans flambage jusqu'à écrasement complet.

Comme illustré en figure 3, en plaçant la feuille 20 en appui sur le dossier 33 d'un siège, môme étroit, un utilisateur peut placer sa nuque entre les rouleaux et bénéficier de deux appui- têtes lui permettant de dormir.

Pour les feuilles en mousse, cette mousse garantit un frottement statique sur le tissu du siège suffisant pour que la feuille 20 ne glisse pas latéralement lorsque l'utilisateur dort.

Comme illustré en figure 4, en repliant l’un des rouleaux sur la partie 31, l'utilisateur peut constituer un oreiller entièrement placé d’un côté de sa tête, par exemple en appui sur un appui-tête 35 d’un dossier 34 de siège de passager.

La figure 5 représente une feuille 40 selon un deuxième mode de réalisation. Cette feuille 40 est similaire à la feuille 20 mais avec des moyens d'obturation 41 et 42 des extrémités de rouleaux. Ces moyens d’obturation sont représentés, en figure 5, comme des encoches 41 divergentes et des rainures 42 configurées pour accueillir et retenir, chacune, la partie de la feuille 40 se situant entre deux encoches 41.

En figure 6, seul le rouleau 43, à gauche de la figure 6, présente une extrémité obturée, le rouleau 44 restant similaire au rouleau 30 de la figure 2 et la partie centrale 45 est identique à la partie 31 de la feuille 20. Le repliement des bords de la feuille 40 permettant l’introduction dans la rainure 42 de la partie de la feuille 40 située entre les encoches 41 , obture l’extrémité du rouleau 43. Cette configuration augmente la rigidité du rouleau 43 et donc la résistance à l’écrasement lors d’appuis de la tête de l'utilisateur, à épaisseur de feuille constante, ou permet de réduire l’épaisseur de la feuille 40, à rigidité identique.

La figure 7 représente une feuille 50 selon un troisième mode de réalisation, simplifié par absence de représentation des moyens d’attache ou d’accrochage périphériques et des parties de feuille où ces moyens d'attache ou d’accrochage se solidarisent avec la feuille 50. Cette feuille 50 présente une forme en coussinet, c’est-à-dire de rectangle dont les côtés 52 et 53 sont courbes et déformés vers le centre de la feuille et les angles 55 sont aigus.

De plus, les lignes 54 où se trouvent les parties où se solidarisent les moyens d’attache ou d’accrochage pour former les rouleaux, sont, elles aussi courbes.

Une fois les rouleaux formés, comme illustré en figure 8 en vue de face, ces rouleaux présentent, depuis leur centre, des formes évasées. Ces formes augmentent la rigidité des rouleaux et donc la résistance à l'écrasement lors d’appuis de la tête de l'utilisateur, à épaisseur de feuille constante, ou permet de réduire l'épaisseur de la feuille 50, à rigidité identique.

La figure 9 représente une feuille 60 selon un quatrième mode de réalisation. La feuille 60 comporte, dans une forme en coussinet, des moyens d’attache ou d’accrochage 65 dans des parties 62 et des moyens d’obturation 63 et 64 des extrémités de rouleaux. Ces moyens d’obturation consistent en des encoches ou excroissances (ici des encoches) formant des crochets 63 qui s'insèrent dans des rainures 64. La torsion nécessaire des coins de la feuille 60 pour l’insertion des moyens d’attache ou d’accrochage présents sur les petits côtés de la feuille 60, dans des rainures situées sur les grands côtés de la feuille 60 forme un capuchon d’obturation partielle de l’extrémité d'un rouleau et, comme exposé ci-dessus, en augmente la rigidité.

La figure 10 représente une feuille 70 (simplifiée comme exposé en regard de la figure 7) selon un cinquième mode de réalisation. La feuille 70 comporte des prédécoupés permettant de séparer :

- un rouleau à droite muni de deux languettes,

- un rouleau à gauche muni de deux languettes et

- un évidement 75 au centre (cette partie 75 peut être soit retirée à la fabrication de la feuille, soit laissée en place, l’utilisateur pouvant la retirer.

Les languettes prédécoupées 72 et 73 sont adaptées à se solidariser à leurs extrémités par insertion de l’extrémité de la languette 72 dans la rainure 74 située en extrémité de la languette 73.

En réglant la longueur de la languette 72 introduite dans la rainure 73, l’utilisateur peut constituer un coussin de voyage supportant sa mandibule et/ou ses joues, de manière similaire au coussin de voyage illustré en figure 14, si ce n'est qu'un seul rouleau est positionné sous la mandibule, de chaque côté, droite et gauche, de la tête de l’utilisateur.

L’enroulement manuel consécutif aux attaches forme les coussins amortisseurs ouverts courbes de support de mandibule. Ces coussins présentent une déformation qui augmente continuellement sous l’action d'une force d’appui perpendiculaire à un axe d’enroulement, ici, l’appui sensiblement vertical de la tête de l’utilisateur, préférentiellement sans flambage jusqu’à écrasement complet.

La feuille 70 permet ainsi trois utilisations :

une utilisation comme appui-tête (voir figure 3),

une utilisation comme oreiller (voir figure 4) et

une utilisation comme coussin de voyage sous-mandibulaire. La figure 11 représente une feuille 80 en deux parties selon un sixième mode de réalisation. La feuille 80 comporte deux parties identiques, représentées en haut et en bas de la figure 11. Le petit côté de chacune des parties de la feuille 80 présente une dimension 79 valent entre la moitié et trois quarts de la dimension 28 (figure 1) Chaque partie indépendante de la feuille 80 comporte :

- des moyens d’attache ou d’accrochage 82 pour des parties 83 (rainures), pour former des rouleaux corne exposé en regard des figures 1 et 2,

- des languettes 84 et 85 comportant des cols 94 et des rainures 83, configurées pour se solidariser avec une languette de l’autre partie de la feuille 80,

- des moyens d’attache 86 et 87 permettant aux extrémités des rouleaux de former des attaches 92 et 93 (voir figure 14) en avant ou sous le menton de l’utilisateur.

Comme illustré en figure 12, en rapprochant au plus près les deux parties de la feuille 80 par le biais des languettes 84 et 85, l’utilisateur peut constituer une feuille similaire à la feuille 20 (figure 1) pour l’utiliser un appui-tête (figure 3) ou en oreiller (figure 4).

Comme illustré en figure 13, en laissant lâche le lien entre les deux parties de la feuille 80 par le biais des languettes 84 et 85, l’utilisateur constitue des jugulaires destinées à s’appuyer sur l’arriére du cou de l'utilisateur et retenir les rouleaux sous sa mandibule ou sous ses joues. En attachant les moyens d'attache 86 et 87, l’utilisateur constitue ainsi un coussin de voyage représenté en figure 14. On observe, dans cette figure 14, la tête 32 de l'utilisateur, les rouleaux 88 et 89 provenant de l’enroulement de la même partie de la feuille 80, les rouleaux 90 et 91 provenant de l'autre partie de la feuille 80 et les attaches 92 et 93 formées par la solidarisation des quatre couples de moyens d’attache 86 et 87.

La figure 15 représente, sous forme de logigramme, des étapes d'utilisation de la feuille objet de l'invention. Au cours d'une étape 95, on enroule la feuille pour former les rouleaux. Au cours d’une étape 96, on positionne les rouleaux pour recevoir la tête. Au cours d'une étape 97, on utilise la feuille et les rouleaux comme appui-tête (figure 3), oreiller (figure 4) ou coussin (figure 14).

Dans des variantes non représentées, on prévoit une ouverture pour le passage de chaque oreille.

Les différents modes de réalisation de l'invention décrits ci-dessus sont destinés à être combinés pour former d’autres modes de réalisation présentant tout ou partie des avantages décrits ci-dessus.

Dans le mode de réalisation illustré en figures 16 et 17, la feuille souple 100, est munie de moyens d’attache ou d’accrochage 110 et 111 de parties de sa périphérie sur d’autres parties de sa surface pour replier la feuille 100 sur elle-même et constituer au moins deux rouleaux formant coussins de support de tête 115 et qui comporte une sangle 101 de tour de tête.

Comme illustré en figure 18, lors du repos, une fois les parties repliées et les coussins formés (triangles en bas de figure), la tête 115 de l'utilisateur (vue de dessus) est retenue en position sur un dossier de siège ou sur le sol, par ces coussins. La sangle 101 de tour de tête permet de masquer les yeux et/ou les oreilles de l’utilisateur, afin que son endormissement soit facilité et son sommeil plus réparateur.

Dans les figures 16 et 17, la sangle 101 de tour de tête comporte des moyens de liaison 108 et 109 sur ces extrémités pour lier ces deux extrémités entre elles. La feuille peut ainsi être ajustée au périmètre de la tête 115 de l'utilisateur.

Dans les figures 16 et 17, la feuille 100 comporte des parties 106 et 107 de forme générale en losange, les moyens d'attache ou d’accrochage 110 et 111 repliant ces parties en losange sur elles-mêmes. Dans les figures 16 et 17, les losanges 106 et 107 présentent des diagonales sur la sangle 101. Le repliement des parties en losange présente des sections sensiblement planes qui forment des appuis stables sur un dossier de siège ou sur un sol.

Dans le mode de réalisation illustré en figures 16 et 17, l’enroulement manuel consécutif aux attaches forme les coussins amortisseurs ouverts courbes de support latéral de la tête de l'utilisateur. Ces coussins 106 et 107 présentent une déformation qui augmente continuellement sous l’action d’une force d'appui perpendiculaire à un axe de leur enroulement, ici, l’appui sensiblement horizontal de la tête de l’utilisateur, préférentiellement sans flambage jusqu’à écrasement complet.

Dans les figures 18 et 19, la feuille 120 comporte des parties 121 et 122, de forme générale en rectangle, les moyens d’attache ou d’accrochage 123 et 124 repliant ces parties en rectangle sur elles-mêmes. Les rectangles présentent des grands côtés sensiblement parallèles à la sangle 101. Ce mode de réalisation 120 constitue des coussins plus souples, ce qui peut améliorer le confort de l’utilisateur.

Dans le mode de réalisation illustré en figures 18 et 19, l'enroulement manuel consécutif aux attaches forme les coussins amortisseurs ouverts courbes de support latéral de la tête de l’utilisateur. Ces coussins 121 et 122 présentent une déformation qui augmente continuellement sous l'action d'une force d’appui perpendiculaire à un axe de leur enroulement, ici, l'appui sensiblement horizontal de la tête de l’utilisateur, préférentiellement sans flambage jusqu’à écrasement complet.

Dans les figures 16 à 19, la feuille 100 ou 120 comporte des obturateurs oculaires 102 et 103 dont les centres sont espacés d’une distance comprise entre 6 et 12 centimètres, pour masquer les yeux d'un utilisateur. La feuille 100 ou 120 peut ainsi masquer la lumière devant les yeux de l'utilisateur. Dans les figures 16 à 19, la feuille 100 ou 120 comporte des obturateurs auriculaires 104 et 105 dont les centres sont espacés d'une distance comprise entre 25 et 35 centimètres, pour masquer les oreilles d’un utilisateur. La feuille 100 ou 120 peut ainsi masquer les oreilles de l'utilisateur et réduire le bruit perçu par l'utilisateur.

Préférentiellement, la feuille 100 ou 120 comporte de la mousse, et préférentiellement de l’EVA. La feuille est ainsi particulièrement souple, légère et agréable au toucher.

Dans des modes de réalisation, la feuille 100 ou 120 présente une plus grande dimension (verticale sur les figures 16 et 18) comprise entre 50 et 70 cm. La feuille 100 ou 120 peut ainsi couvrir la grande majorité des diamètres de têtes d’utilisateurs.

On observe, en figure 20, une feuille flexible 130 dont le contour est globalement rectangulaire, de plus grand côté de 64 cm et de plus petit côté de 9 cm. La feuille flexible 130 présente une forme générale en double rectangles 135 reliés par une partie (masque oculaire éventuellement complété par une sangle) de largeur, mesurée bord de la feuille à bord de la feuille, inférieure au plus petit côté des dits rectangles.

Cette feuille 130 comporte, par découpe d’une feuille préférentiellement uniforme, des couples de moyens d’attaches 131 et 132, d'une part et 133 et 134, d’autre part, pour former, par enroulement, des coussins latéraux avec les parties 135 enroulées, comme illustré en figure 22. Cette feuille 130 comporte aussi des obturateurs oculaires 136 et des obturateurs auriculaires 137.

Une découpe 138 sépare le masque oculaire comportant les obturateurs oculaires 136 et auriculaires 137 et une sangle 139-140 reliant les moyens d'attache 132. La sangle 139- 140 comporte des moyens de réglage de la distance entre les moyens d’attache 132 qu'elle relie. Ces moyens de réglage sont, dans le mode de réalisation particulier illustré en figure 20, constitués d’une ouverture elliptique 140 et de dents formées le long de la partie 139 de la sangle. On note que, en figure 20, les moyens d’attache 131 présentent des formes de flèches adaptée, par déformation, à traverser la feuille par une ouvertures formant les moyens d’attache 132.

Dans le mode de réalisation particulier de la figure 20, les moyens d’attache 132 sont dupliqués à environ 2 centimètres l’un de l’autre pour que l’utilisateur puisse choisir la configuration et la raideur des amortisseurs ouverts constitués par les coussins 135, en modifiant le rayon de courbure moyen des coussins 135. En effet, un rayon de courbure plus faible implique une raideur plus importante et une déformation moindre des coussins sous l’action de la force exercée par la tête de l’utilisateur, force qui est perpendiculaire à l’axe d’enroulement des coussins 135.

Cette duplication de moyens d’attache constitue ainsi les fonctions suivantes

- un moyen de réglage de la distance entre les coussins, - un moyen d'ajustement de la rigidité des coussins,

- un moyen d'ajustement de la courbure moyenne des coussins et

- un moyen d’ajustement de la circonférence des coussins.

Bien entendu, un plus grand nombre de duplications peut être utilisé, non seulement sur des moyens d’attache constitués d'ouvertures formées dans la feuille mais aussi sur les languettes (ici en forme de flèches) destinées à traverser, après déformation, ces ouvertures.

Comme on le comprend aisément, en attachant les couples de moyens d'attaches, l'utilisateur forme, par enroulement, des coussins globalement cylindrique, dont les axes sont parallèles. En passant la sangle 139-140 derrière sa tête et en positionnant ses yeux devant les obturateurs oculaires 136, puis en réglant la distance entre les moyens d’attaches 132 de deux coussins latéraux et donc entre les coussins latéraux 135, l’utilisateur provoque l’adhérence de l’oreiller sur sa tête et le positionnement des obturateurs auriculaires sur ses oreilles.

On note que, lorsque la feuille flexible 130 est en configuration plane illustrée en figure 20, le masque oculaire (comportant les obturateurs) et la sangle 139-140 sont côtes à côtes et se rejoignent à proximité des moyens d'attaches 132 reliés par la sangle. Les parties 135 de la feuille 130 constituant par enroulement les coussins, sont positionnées dans chaque prolongement de la sangle et du masque oculaire lorsque la feuille 150 est plane.

Ainsi, une fois la feuille disposée en oreiller et le masque oculaire positionné sur la tête de l'utilisateur, la sangle se trouve plus haute que le masque oculaire, c'est-à-dire sur la partie antérieure de la tête la plus éloignée de l’axe de la colonne vertébrale, sur laquelle l’utilisateur appui sa tête sur le dossier du siège. L’adhérence de l’oreiller sur le dossier du siège est ainsi renforcée et limite encore plus les risques de douleur au niveau des vertèbres cervicales.

Dans le mode de réalisation illustré en figures 20 et 22, l’enroulement manuel consécutif aux attaches des moyens d’attache forme les coussins amortisseurs ouverts courbes de support latéral de la tête de l’utilisateur. Ces coussins 135 présentent une déformation qui augmente continuellement sous l’action d’une force d’appui perpendiculaire à un axe de leur enroulement, ici, l’appui sensiblement horizontal de la tête de l’utilisateur, préférentiellement sans flambage jusqu’à écrasement complet.

On observe, en figure 21, une feuille flexible 150, qui présente une forme générale en doubles ellipses reliées par une partie de largeur, mesurée bord de la feuille à bord de la feuille, inférieure au plus petit diamètre des dites ellipses. Plus généralement, la feuille 150 est de forme globalement en haricot dont la plus grande dimension (horizontale en figure 21) mesure 63 centimètres. Sa dimension perpendiculaire à sa plus grande dimension (verticale en figure 21) mesure 19 centimètres. Cette feuille 150 comporte, par découpe d’une feuille préférentiellement uniforme : - des couples de moyens d'attache 152-153, pour former, par enroulement des parties 159 et 160 de la feuille 150, des coussins sous mandibulaires, et

- des couples de moyens d'attache 154-155, d’une part et 156-157, d’autre part, pour relier entre eux les coussins formés par enroulement, avec les parties 159 et 160 de la feuille 150, comme illustré en figure 23.

La feuille flexible 150 comporte aussi une partie jugulaire 158 destinée à se positionner autour de l’arrière du cou de l’utilisateur.

On observe, en figure 23, schématiquement et en vue de face, la feuille 150, dans une configuration en oreiller, dans laquelle, sous chaque joue de l’utilisateur se trouve l’un des coussins 159 et 160, les couples 151 et 152 de moyens d’attaches latéraux étant attachés entre eux pour former les deux coussins. Les couples d’attache 154-155 et 156-157 relient les coussins 159 et 160 entre eux en avant du cou de l’utilisateur, au niveau ou en dessous du menton de l'utilisateur.

Dans le mode de réalisation illustré en figures 21 et 23, l'enroulement manuel consécutif aux attaches des moyens d’attache forme les coussins amortisseurs ouverts courbes de support latéral de la mandibule de l’utilisateur. Ces coussins 159 et 160 présentent une déformation qui augmente continuellement sous l’action d’une force d'appui perpendiculaire à un axe de leur enroulement, ici, l’appui sensiblement vertical de la tôte de l’utilisateur, préférentiellement sans flambage jusqu’à écrasement complet.

On observe que chaque coussin 159 et 160 possède une forme générale de tronc de cylindre, ou de cône, par exemple lorsque l’on prévoit plusieurs couples d'attaches 151-152 pour chaque coussin. Les axes des coussins 159 et 160 sont coplanaires et convergent en formant entre eux, du côté du cou dé l’utilisateur, un angle de l’ordre de 90 ° ou un angle inférieur.

La feuille 150 comporte :

des surfaces enroulables pouvant chacune prendre, selon les forces exercées sur cette feuille, au moins :

o une configuration plane molle (figure 21 ), dans laquelle la résistance à la flexion présente une première valeur et

o une configuration volumique en «U» rigide ouverte (figure 23), dans laquelle au moins une résistance à une flexion présente un deuxième valeur, préférentiellement au moins triple de la première valeur ; et

des moyens d’attache mécaniques 152-153 avec lequel un utilisateur exerce une force sur la feuille 150 ou relâche cette force pour la faire passer d’une configuration à une autre. La forme en « U » permet au cou de l'utilisateur d'être entouré par le volume considéré. Ainsi, en faisant exercer une force sur la feuille 150 ou en libérant une force précédemment exercée sur la feuille, l’utilisateur fait passer la feuille de la configuration plane, molle, dans la configuration déployée, dans laquelle il dispose d’un oreiller volumineux plus rigide, qui résiste à l'appui de la tête par l'intermédiaire de la mandibule. Au contraire, en faisant l’opération inverse, l'utilisateur fait passer l’oreiller dans sa configuration plane molle, permettant préférentiellement le repliement de la feuille sur elle-même sans rupture, et peut le transporter dans un sac, une mallette, un sac à dos ou une valise, avec un encombrement minimum.

La résistance à la déformation est le ratio entre la force exercée et la déformation mesurée en distance.

La configuration volumique en «U» rigide ouverte forme un volume ouvert, par opposition avec un volume fermé, qui peut être gonflé, par exemple. Les forces de flexion s'exercent donc intégralement dans l’épaisseur de la feuille et non dans un volume, par exemple rempli de gaz ou de pièces de mousse enfermées.

De plus, la feuille peut avoir un poids bien inférieur à celui d’une mousse remplissant un voile. Ce qui réduit la gêne de transport pour le passager mais aussi la consommation d’énergie du véhicule, notamment s’il s'agit d’un aéronef et la pollution qui en découle.

Dans des modes de réalisation, dans la configuration volumique en «U» rigide, la feuille présente une partie d'une surface cylindrique ou conique, la résistance à la flexion étant mesurée dans la direction de l’axe, c’est-à-dire de la directrice du cylindre ou de l’axe central du cône.

Dans des modes de réalisation, le passage de la configuration plane à la configuration volumique en «U» se fait par rétraction d’une partie de la surface de la feuille, la distance entre des points de ladite partie diminuant lors de ce passage de la configuration plane à la configuration volumique en «U».

Par exemple, la feuille flexible objet de l'invention est en cuir, liège, matière cellulosique, matière issu de la chimie organique, mousse ou une combinaison de ces matériaux. Dans le cas des mousses, la feuille 11 comporte, par exemple :

en EVA (éthylène-acétate de vinyle ou, en anglais : ethylene-vinyl acetate, issu de la copolymérisation de l'éthylène avec l'acétate de vinyle) de densité de 90 à 100 kg/m 3 et de dureté nominale shore 21 A, en 4 à 8 millimètres (préférentiellement entre 5 et 6 millimètres) d'épaisseur pour les éventuelles parties de la feuille destinées à former des coussins latéraux et en 8 à 12 millimètres d'épaisseur pour les éventuelles parties de la feuille destinées à former des coussins sous mandibulaires, de densité inférieure à 50 kg/ m 3 ,

en combinaison d’EVA et de polyéthylène (« PE-EVA), - une mousse comportant de l’azote, par exemple du polyéthylène réticulée,

- une mousse comportant de la cellulose et/ou

- une mousse de polyuréthane.

Dans le cas où on utilise de la cellulose pour former la feuille flexible, on choisit préférentiellement un carton possédant au moins une pellicule surfacique et/ou un liant élastique. On choisit aussi une épaisseur suffisante pour éviter les risques de coupure, par exemple supérieure à deux millimètres. Le matériau peut être creux, par exemple alvéolaire.

Préférentiellement, le matériau dont est constitué la feuille est une matière antiglissement. Dans des modes de réalisation, la surface de la feuille est texturée pour réduire encore les risques de glissement sur le dossier du siège passager.

Préférentiellement, l'épaisseur de la feuille est supérieure à deux millimètres pour éviter les risques de coupure.

Préférentiellement, la feuille objet de l’invention est enroulable sans perte de caractéristique mécanique sur toute sa surface, pour former au moins deux spirales d’enroulement. Par exemple, pour une plus grande dimension de 63 centimètres, deux spirales d’enroulement de cette plus grande dimension représentent un diamètre de 10 centimètres.

Les différents modes de réalisation illustrés dans les figures présentent des coussins souples strictement convexes formés par enroulement et attache de moyens d’attache. Cependant, selon les moyens d’attache effectivement mis en œuvre, notamment lorsqu’aucun des moyens d'attache ne traverse la feuille, les coussins peuvent être localement concaves à proximité des moyens d'attache.

Les coussins présentent la forme générale de troncs de cylindres ou de cônes. Cependant, selon les moyens d’attache effectivement mis en œuvre, notamment lorsqu’aucun des moyens d'attache ne traverse la feuille ou que plusieurs couples de moyens d’attache sont utilisés pour former le même coussin par enroulement, les formes générales des coussins peuvent être différentes, par exemple en deux troncs de cylindres ou de cônes symétriques par rapport à une ligne qui les relie.

Pour les coussins qui présentent une forme générale de tronc de cylindre ou de cône, préférentiellement, une directrice interne à la feuille de ce cylindre ou de ce cône présente des rayons courbures supérieurs à 1 cm et inférieurs à 6 cm.

Préférentiellement, la distance, lorsque la feuille est plane, entre les parties reliées par les moyens d’attache est comprise entre 12 et 30 cm pour former, par enroulement, des coussins confortables.

Préférentiellement, les coussins présentent, sous l’action d’une force de 10 Newton perpendiculaire à un axe d’enroulement répartie sur le coussin, une déformation vers l’axe d'enroulement supérieure à un cm et inférieure à l’écrasement complet du coussin. Cette valeur correspond à un bon confort pour l’utilisateur endormi. Préférentiellement, la feuille objet de l’invention ne comporte qu’un seul matériau, les moyens d’attache étant formés par découpe de la surface de la feuille. Préférentiellement, la feuille objet de l’invention présente, en configuration plane, une plus grande dimension comprise entre 50 et 70 cm. Préférentiellement, la feuille objet de l’invention est uniforme sur sa surface, c'est-à-dire sans lignes de faiblesse ou de pliage et sans variation d’épaisseur. Préférentiellement, la plus grande dimension de la coupe perpendiculaire à un axe d’enroulement de chaque coussin est comprise entre 4 et 12 cm et, hormis pour le mode de réalisation illustré en figure 16 et 17, entre 6 et 12 cm. Préférentiellement, au moins un couple de moyens d’attache comporte une ouverture et une languette traversant, après déformation, ladite ouverture.

Préférentiellement, le matériau de la feuille et son épaisseur sont configurés pour que :

- l’enroulement formant les coussins soit réalisé sans flambage de la feuille,

- l’écrasement complet d’un coussin s’effectue sans perte de caractéristique mécanique du coussin, et

- sous l’action d’une force de 10 Newton perpendiculaire à un axe d’enroulement répartie sur le coussin, les coussins présentent une déformation vers l’axe d'enroulement supérieure à un cm et inférieure à l’écrasement complet du coussin.

L’homme du métier des mousses synthétiques sait satisfaire ces contraintes sans qu’il ne soit nécessaire d’en expliquer toute la théorie ici.

Préférentiellement, par enroulement formant les coussins, la feuille objet de l’invention présente, sur la surface des coussins, une courbure continue et une dérivée de la courbure continue.

On observe que, dans les modes de réalisation illustrés en figures 16 à 23, la feuille flexible objet de l’invention présente, dans sa configuration avec enroulements et positionnée sur la tôte d’un utilisateur, une ligne d’inflexion passant par une directrice des coussins coniques ou cylindriques et, pour les modes de réalisation illustrés en figures 20 et 22, une ligne d’inflexion passant par un moyen d’attache. Ces caractéristiques augmentent la compacité de la feuille.

Préférentiellement, la feuille objet de l’invention est enroulable sans perte de caractéristique mécanique sur toute sa surface, pour former au moins deux spirales d’enroulement

Les différents modes de réalisation de l’invention sont destinés à être combinés pour former d’autres modes de réalisation présentant tout ou partie des avantages décrits ci- dessus. Par exemple, des modes de réalisation présentent, à la fois, des moyens d’attache pour former des coussins latéraux d’appui-tôte et des moyens d’attache pour former des coussins sou-mandibulaires.