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Title:
DEVICE FOR SLICING AND RECONSTITUTING FOODSTUFFS, AND ACCESSORY FOR PRODUCING SUCH A DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2024/047170
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device (20) for processing foodstuffs comprising: - a motor unit (21) connected to a drive shaft (22) for driving a disc (35) comprising a cutting element having a radial cutting amplitude, - a chute (27) for inserting the foodstuffs to be cut, - a device (25) for channelling the cut foodstuffs out of the device having at least one side holding surface (42) and a sliding surface (33). The channelling device successively comprises, at the outlet of the sliding surface leading to the outside of the device, a receptacle (26) for the sliced foodstuffs, the horizontal cross section of which has a larger dimension that is equal to between three quarters and one and a half times the radial cutting amplitude, and an abutment surface (44) for stopping the movement of the cut foodstuffs.

Inventors:
FEVRE LOÏCK (LU)
DUMAS PIERRE (LU)
Application Number:
PCT/EP2023/073916
Publication Date:
March 07, 2024
Filing Date:
August 31, 2023
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Assignee:
HAMEUR (LU)
International Classes:
A47J43/046; A47J43/07
Foreign References:
EP2859824A12015-04-15
US4095751A1978-06-20
FR3108023A32021-09-17
Attorney, Agent or Firm:
CORNUEJOLS, Georges (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Appareil (20, 50, 60) de traitement des aliments, qui comporte :

- un bloc moteur (21 , 51) comportant un moteur relié à un arbre d’entraînement tournant (22, 52),

- un disque (35) de traitement des aliments comportant au moins un élément de découpe mis en rotation par cet arbre et possédant une amplitude radiale de découpe (47),

- une goulotte d’entrée (27) des aliments à découper, appareil caractérisé en ce qu’il comporte, de plus, un dispositif de canalisation (25, 55, 65) des aliments découpés vers l’extérieur de l’appareil, présentant au moins une surface latérale (42, 43, 53, 62) de retenue des aliments découpés sur le dispositif de canalisation, et une surface glissante (33, 36, 37, 49, 63) ;

- dans lequel le dispositif de canalisation comporte successivement, en sortie de la surface glissante vers l’extérieur de l’appareil, un réceptacle (26, 56, 66) de tranches d’aliments dont la section horizontale présente une plus grande dimension comprise entre les trois quarts de l’amplitude radiale de découpe et une fois et demie l’amplitude radiale de découpe et une surface de butée (44, 58, 64) et d’arrêt de course des aliments découpés de l’autre côté du réceptacle par rapport à la surface glissante, de telle manière que les tranches de l’aliment découpé sont arrêtées par cette surface de butée et d’arrêt de course et tombent ensuite verticalement sous l’effet de la gravité dans le réceptacle.

2. Appareil (20, 50, 60) selon la revendication 1 , dans lequel le dispositif de canalisation (25, 55, 65) présente une dimension transversale (46, 57) de sortie des aliments découpés depuis la surface glissante (33, 36, 37, 49, 63) comprise entre les trois quarts de l’amplitude radiale de découpe (47) et une fois et demie l’amplitude radiale de découpe.

3. Appareil (20, 50) selon l’une des revendications 1 ou 2, dans lequel la surface glissante (33, 54) du dispositif de canalisation (25, 55) comporte une partie (36, 37) inclinée par rapport à la verticale (A).

4. Appareil (20, 50) selon la revendication 3, dans lequel la partie (36, 37, 54) de la surface glissante (33, 54) inclinée par rapport à la verticale (A) forme un angle compris entre 20 degrés et 70 degrés avec la verticale.

5. Appareil (20) selon l’une des revendications 3 ou 4, dans lequel une partie (49) de la surface glissante (33) à l’extrémité la plus basse de la partie inclinée (36, 37) par rapport à la verticale (A), est horizontale.

6. Appareil (20) selon l’une des revendications 3 à 5, dans lequel le bloc moteur (21) comporte une rampe inclinée (30) par rapport à la verticale (A), entourée par des rebords verticaux (42, 43), cette rampe inclinée présentant, par rapport à la verticale (A), une pente d’inclinaison sensiblement égale à la pente d’une partie inclinée (36, 37) de la surface glissante (33) du dispositif de canalisation (25).

7. Appareil (20, 60) selon l’une des revendications 1 à 6, dans lequel au moins une partie (49, 63) de la surface glissante (33, 63) est horizontale.

8. Appareil (20, 60) selon l’une des revendications 1 à 7, dans lequel la surface glissante (33, 36, 37, 49, 63) est munie d’aspérités (39) configurées pour écarter l’aliment découpé du reste de cette surface glissante.

9. Appareil (20, 60) selon la revendication 8, dans lequel les aspérités (39) prennent la forme de saillies (39) en segments de droite parallèles.

10. Appareil (20, 60) selon l’une des revendications 1 à 9, dans lequel le dispositif de canalisation (25) présente une dimension transversale comprise entre les trois quarts de l’amplitude radiale de découpe (47) et une fois et demie l’amplitude radiale de découpe, depuis une plate-forme supérieure (31) positionnée sous la goulotte (27) de réception des aliments et sensiblement perpendiculaire à l’axe de l’arbre tournant (22), jusqu’à la sortie des aliments découpés vers l’extérieur de l’appareil.

11. Appareil (20, 60) selon la revendication 10, dans lequel la plate-forme supérieure n’entoure que partiellement l’arbre d’entraînement tournant (22).

12. Appareil (20, 60) selon l’une des revendications 1 à 11 , dans lequel le réceptacle (26) comporte une ouverture (38) latérale de largeur, mesurée dans une section horizontale, comprise entre deux et quatre centimètres.

13. Appareil (20, 50, 60) selon l’une des revendications 1 à 12, dans lequel le réceptacle (26) présente une partie en tronc de cylindre prolongée par un fond concave.

14. Appareil (20, 50, 60) selon l’une des revendications 1 à 13, dans lequel le cercle inscrit dans une section interne horizontale du réceptacle (26, 56), présente un diamètre compris entre les trois quarts de l’amplitude radiale de découpe (47) et une fois et demie l’amplitude radiale de découpe.

15. Appareil (20) selon l’une des revendications 1 à 14, dans lequel une surface latérale (42) de retenue des aliments découpés sur le dispositif de canalisation (25) comporte une prolongation supérieure (34) formant un appui d’un couvercle (24) comportant la goulotte (27).

16. Appareil (20, 50, 60) selon l’une des revendications 1 à 15, dans lequel le dispositif de canalisation (25, 55, 65) comporte deux bords latéraux (42, 43, 53).

17. Appareil (20, 60) selon l’une des revendications 1 à 16, dans lequel le réceptacle (56), est amovible de cet appareil ou du dispositif de canalisation (25, 65).

18. Appareil (20, 60) selon l’une des revendications 1 à 17, dans lequel la surface (44) de butée et d’arrêt de course des aliments découpés dépasse au-dessus du plan de l’extrémité externe de la surface glissante (33).

19. Appareil (20, 60) selon l’une des revendications 1 à 18, dans lequel le dispositif de canalisation (25, 65) est amovible à la main et sans outil du bloc moteur (21 , 51).

20. Accessoire (25, 65) amovible pour appareil (20) selon l’une des revendications 1 à 19, qui comporte le dispositif (25, 65) de canalisation des aliments découpés.

Description:
DESCRIPTION

TITRE DE L’INVENTION : APPAREIL DE TRANCHAGE ET DE RECONSTRUCTION D’ALIMENTS ET ACCESSOIRE POUR RÉALISER UN TEL APPAREIL

Domaine technique de l’invention

La présente invention concerne un appareil de tranchage et de reconstruction d’aliments et un accessoire pour réaliser un tel appareil. La présente invention s’applique, en particulier, au domaine des appareils pour cuisines domestiques, de restaurants, ou collectives.

État de la technique

Les appareils de tranchage d’aliments, notamment de fruits et/ou légumes, actuellement connus réalisent des tranches qui se disposent aléatoirement dans un récipient, par exemple un bol ou une cuve. Les tranches sont ainsi disposées de manière désordonnée. La reconstruction, pour des raisons esthétiques ou culinaires, des aliments tranchés est, en conséquence, fastidieuse et onéreuse. De plus, pour les opérateurs devant réaliser des préparations de plats, par exemple de hamburgers, à la chaîne, la disposition désordonnée des tranches impose des mouvements supplémentaires, par rapport au cas dans lequel les tranches seraient ordonnées, par exemple superposées.

Présentation de l’invention

La présente invention vise à remédier à tout ou partie de ces inconvénients. À cet effet, selon un premier aspect, la présente invention vise un appareil de traitement des aliments selon la revendication 1. Grâce à ces dispositions, les tranches successives d’aliment découpé sont retenues et canalisées jusqu’à l’extérieur de l’appareil et atteignent la sortie de l’appareil sensiblement au même endroit défini par la sortie du dispositif de canalisation. Les tranches de l’aliment découpé sont arrêtées par la surface de butée et tombent ensuite verticalement sous l’effet de la gravité, ce qui améliore la reconstruction de l’aliment découpé. Du fait de la dimension de la section horizontale du réceptacle, les tranches successives s’y superposent dans le même ordre que leur ordre de découpe et l’aliment découpé est reconstruit dans ce réceptacle, c’est-à-dire prend sensiblement sa forme d’origine.

Dans des modes de réalisation, le dispositif de canalisation présente une dimension transversale de sortie des aliments découpés depuis la surface glissante comprise entre les trois quarts de l’amplitude radiale de découpe et une fois et demie l’amplitude radiale de découpe. Les tranches d’aliment sont ainsi directement guidées vers le réceptacle à la sortie de la surface glissante.

Dans des modes de réalisation, la surface glissante du dispositif de canalisation comporte une partie inclinée par rapport à la verticale. Dans des modes de réalisation, la partie de la surface glissante inclinée par rapport à la verticale forme un angle compris entre 20 degrés et 70 degrés avec la verticale.

Les tranches d’aliment sont ainsi non seulement poussées vers le réceptacle par le disque de traitement des aliments, mais aussi par la gravité.

Dans des modes de réalisation, une partie de la surface glissante à l’extrémité la plus basse de la partie inclinée par rapport à la verticale, est horizontale. Cette surface glissante horizontale met la tranche d’aliment découpé à l’horizontale, ce qui favorise une bonne reconstruction de l’aliment découpé.

Dans des modes de réalisation, le bloc moteur comporte une rampe inclinée par rapport à la verticale, entourée par des rebords verticaux, cette rampe inclinée présentant, par rapport à la verticale, une pente d’inclinaison sensiblement égale à la pente d’une partie inclinée de la surface glissante du dispositif de canalisation. Lors de l’emboîtement du dispositif de canalisation dans le bloc moteur, la portion de ce dispositif comportant la partie inclinée est positionnée dans le volume vide constituée entre la rampe inclinée et les bords verticaux. Les pentes similaires de la rampe et de la partie inclinée du dispositif de canalisation favorisent un contact physique continu entre le bloc moteur et le dispositif de canalisation.

Dans des modes de réalisation, au moins une partie de la surface glissante est horizontale. Cette surface glissante horizontale met la tranche d’aliment découpé à l’horizontale, ce qui favorise une bonne reconstruction de l’aliment découpé.

Dans des modes de réalisation, la surface glissante est munie d’aspérités configurées pour écarter l’aliment découpé du reste de cette surface glissante.

Grâce à ces dispositions, on évite qu’une tranche d’aliment humide, par exemple une tranche de fruit, adhère par capillarité à la surface de cette partie inclinée.

Dans des modes de réalisation, les aspérités prennent la forme de saillies en segments de droite parallèles. Ces saillies facilitent, à la fois, le glissement de la tranche d’aliment découpé et le maintien en translation de cette tranche sur cette partie inclinée.

Dans des modes de réalisation, le dispositif de canalisation présente une dimension transversale comprise entre les trois quarts de l’amplitude radiale de découpe et une fois et demie l’amplitude radiale de découpe, depuis une plate-forme supérieure positionnée sous la goulotte de réception des aliments et sensiblement perpendiculaire à l’axe de l’arbre tournant, jusqu’à la sortie des aliments découpés vers l’extérieur de l’appareil. Les tranches d’aliment découpé sont ainsi canalisées sur tout leur trajet jusqu’au réceptacle.

Dans des modes de réalisation, la plate-forme supérieure n’entoure que partiellement l’arbre d’entraînement tournant. Cette caractéristique facilite le positionnement et le retrait du dispositif de canalisation.

Dans des modes de réalisation, le réceptacle comporte une ouverture latérale de largeur, mesurée dans une section horizontale, comprise entre deux et quatre centimètres. Grâce à ces dispositions, l’utilisateur peut récupérer l’aliment reconstruit en plaçant un premier doigt sous cet aliment et un deuxième doigt au-dessus de cet aliment, en pinçant l’aliment reconstruit entre ces doigts et en remontant le premier doigt le long de l’ouverture latérale du réceptacle.

Dans des modes de réalisation, le réceptacle présente une partie en tronc de cylindre prolongée par un fond concave. Cette forme correspond à la forme la plus courante des aliments à reconstruire après découpe en tranches. Elle améliore donc la reconstitution des aliments.

Dans des modes de réalisation, le cercle inscrit dans une section interne horizontale du réceptacle, présente un diamètre compris entre les trois quarts de l’amplitude radiale de découpe et une fois et demie l’amplitude radiale de découpe. Cette dimension améliore la reconstitution des aliments.

Dans des modes de réalisation, une surface latérale de retenue des aliments découpés sur le dispositif de canalisation comporte une prolongation supérieure formant un appui d’un couvercle comportant la goulotte. Le dispositif de canalisation est ainsi retenu en position par le couvercle.

Dans des modes de réalisation, le dispositif de canalisation comporte deux bords latéraux. Les tranches d’aliment découpé sont ainsi mieux canalisées.

Dans des modes de réalisation, le réceptacle, est amovible de l’appareil ou du dispositif de canalisation. Le réceptacle peut ainsi être interchangé en fonction des dimensions de l’aliment à découper.

Dans des modes de réalisation, la surface de butée et d’arrêt de course des aliments découpés dépasse au-dessus du plan de l’extrémité externe de la surface glissante. Ainsi, même si une tranche d’aliment découpé arrive rapidement, elle est arrêtée par cette butée et ne risque pas de passer au-dessus.

Dans des modes de réalisation, le dispositif de canalisation est amovible à la main et sans outil du bloc moteur. L’appareil peut ainsi servir à différents usages, avec et sans le dispositif de canalisation. De plus, celui-ci peut être facilement nettoyé après retrait de l’appareil.

Selon un deuxième aspect, la présente invention vise un accessoire amovible pour l’appareil objet de l’invention, qui comporte le dispositif de canalisation des aliments découpés.

Les avantages, buts et caractéristiques de cet accessoire étant similaires à ceux de l’appareil objet de l’invention, ils ne sont pas rappelés ici.

Brève description des figures

D’autres avantages, buts et caractéristiques de la présente invention ressortiront de la description qui va suivre, faite dans un but explicatif et nullement limitatif en regard du dessin annexé, dans lequel : La figure 1 représente, en perspective, une vue éclatée d’un premier mode de réalisation particulier de l’appareil objet de l’invention,

La figure 2 représente, en perspective, les différents éléments de l’appareil illustré en figure 1 , partiellement assemblés,

La figure 3 représente, en coupe verticale, l’appareil illustré en figures 1 et 2, une fois assemblé,

La figure 4 représente, en perspective, un mode de réalisation particulier d’un accessoire objet de l’invention,

La figure 5 représente, en perspective, un détail de réalisation de l’accessoire illustré en figure 4,

La figure 6 représente, en perspective, une vue éclatée de l’appareil illustré en figure 1 ,

La figure 7 représente, en perspective, un disque de traitement d’aliment de l’appareil illustré en figures 1 à 6,

La figure 8 représente schématiquement et en perspective partielle, un deuxième mode de réalisation de l’appareil objet de l’invention, et

La figure 9 représente, en coupe verticale, un troisième mode de réalisation particulier d’un appareil objet de l’invention, une fois assemblé.

Description des modes de réalisation

La présente description est donnée à titre non limitatif, chaque caractéristique d’un mode de réalisation pouvant être combinée à toute autre caractéristique de tout autre mode de réalisation de manière avantageuse.

Les articles indéfinis "un" et "une", tels qu'ils sont utilisés dans la description et dans les revendications, doivent être compris comme signifiant "au moins un", sauf indication claire du contraire. L'expression "et/ou", telle qu'elle est utilisée dans le présent document et dans les revendications, doit être comprise comme signifiant 'Tun ou l'autre ou les deux" des éléments ainsi conjoints, c'est-à-dire des éléments qui sont présents de manière conjointe dans certains cas et de manière disjointe dans d'autres cas. Les éléments multiples énumérés avec "et/ou" doivent être interprétés de la même manière, c'est-à-dire "un ou plusieurs" des éléments ainsi conjoints. D'autres éléments peuvent éventuellement être présents, autres que les éléments spécifiquement identifiés par la clause "et/ou", qu'ils soient liés ou non à ces éléments spécifiquement identifiés. Ainsi, à titre d'exemple non limitatif, une référence à "A et/ou B", lorsqu'elle est utilisée conjointement avec un langage ouvert tel que "comprenant" peut se référer, dans un mode de réalisation, à A seulement (incluant éventuellement des éléments autres que B) ; dans un autre mode de réalisation, à B seulement (incluant éventuellement des éléments autres que A) ; dans un autre mode de réalisation encore, à A et B (incluant éventuellement d'autres éléments) ; etc. Tel qu'utilisé ici dans la description et dans les revendications, "ou" doit être compris comme ayant la même signification que "et/ou" tel que défini ci-dessus. Par exemple, lorsqu'on sépare des éléments dans une liste, "ou" ou "et/ou" doit être interprété comme étant inclusif, c'est-à-dire l'inclusion d'au moins un, mais aussi de plus d'un, d'un nombre ou d'une liste d'éléments, et, facultativement, d'éléments supplémentaires non listés. Seuls les termes indiquant clairement le contraire, tels que "un seul des" ou "exactement un des", ou, lorsqu'ils sont utilisés dans les revendications, "consistant en", font référence à l'inclusion d'un seul élément d'un nombre ou d'une liste d'éléments. En général, le terme "ou" tel qu'il est utilisé ici ne doit être interprété comme indiquant des alternatives exclusives (c'est-à-dire 'Tun ou l'autre, mais pas les deux") que lorsqu'il est précédé de termes d'exclusivité, tels que "soit", 'Tun de", "un seul de" ou "exactement un de".

Telle qu'elle est utilisée dans la présente description et dans les revendications, l'expression "au moins un", en référence à une liste d'un ou de plusieurs éléments, doit être comprise comme signifiant au moins un élément choisi parmi un ou plusieurs éléments de la liste d'éléments, mais n'incluant pas nécessairement au moins un de chaque élément spécifiquement énuméré dans la liste d'éléments et n'excluant pas toute combinaison d'éléments dans la liste d'éléments. Cette définition permet également la présence facultative d'éléments autres que les éléments spécifiquement identifiés dans la liste des éléments auxquels l'expression "au moins un" fait référence, qu'ils soient liés ou non à ces éléments spécifiquement identifiés. Ainsi, à titre d'exemple non limitatif, "au moins l'un de A et B" (ou, de manière équivalente, "au moins l'un de A ou B", ou, de manière équivalente, "au moins l'un de A et/ou B") peut se référer, dans un mode de réalisation, à au moins un, incluant éventuellement plus d'un, A, sans B présent (et incluant éventuellement des éléments autres que B) ; dans un autre mode de réalisation, à au moins un, comprenant éventuellement plus d'un, B, sans A présent (et comprenant éventuellement des éléments autres que A) ; dans encore un autre mode de réalisation, à au moins un, comprenant éventuellement plus d'un, A, et au moins un, comprenant éventuellement plus d'un, B (et comprenant éventuellement d'autres éléments) ; etc.

Dans les revendications, ainsi que dans la description ci-dessous, toutes les expressions transitoires telles que "comprenant", "incluant", "portant", "ayant", "contenant", "impliquant", "tenant", "composé de", et autres, doivent être comprises comme étant ouvertes, c'est-à-dire comme signifiant incluant, mais non limité à. Seules les expressions transitoires "consistant en" et "consistant essentiellement en" doivent être comprises comme des expressions transitoires fermées ou semi-fermées, respectivement.

Dans toute la description, on appelle « supérieur » tout ce qui est en haut dans les figures 1 à 6, qui correspondent aux configurations normales de montage et d’utilisation de l’appareil et/ou de l’accessoire comportant le dispositif de canalisation, et « inférieur » tout ce qui est en bas dans les figures 1 à 6. Les termes de « vertical » ou de « hauteur » découlent de ces définitions.

L’axe vertical A est défini par la gravité. Sauf pour des appareils dédiés à être posés sur des plans inclinés, cet axe A est perpendiculaire à un plan défini par des points d’appui 45 (voir figure 3) de l’appareil lorsque celui-ci est en configuration de fonctionnement normal sur un support horizontal. Pour les appareils dédiés à être posés sur des supports inclinés, cet axe vertical est corrigé de l’inclinaison de ce plan, par rapport à l’horizontale.

Dans le cas particulier de chacun des appareils représentés en figures 1 à 9, l’axe de rotation du moteur de l’appareil et du disque de traitement est vertical. L’axe vertical A représenté en figures 1 à 4 et 6 à 9 est confondu avec l’axe de rotation d’un arbre d’entraînement d’un disque de traitement et correspond également à l’axe de l’arbre d’un bloc moteur. Bien entendu, dans d’autres modes de réalisation (non représentés), l’axe de rotation du moteur et/ou l’axe de rotation du disque de traitement sont inclinés par rapport à l’axe vertical A.

Dans toute la description, une première dimension « sensiblement égale » à une deuxième dimension signifie entre que la première dimension est comprise entre les trois quarts et une fois et demie la deuxième dimension. Préférentiellement, la première dimension est alors comprise entre une fois et une fois et quart la deuxième dimension.

On note, dès à présent, que les figures 1 à 7 sont à l’échelle, même si les différentes figures peuvent avoir différentes échelles. En figures 1 et 2, le disque de traitement comportant la lame de découpe n’est pas représenté, dans un souci de clarté.

On observe, en figure 1 , un appareil 20 de traitement des aliments objet de l’invention. Cet appareil 20 comporte :

- un bloc moteur 21 comportant un moteur (non représenté) relié à un arbre d’entraînement tournant 22,

- un disque 35 (voir figure 7) de traitement des aliments comportant au moins une lame 48 de découpe des aliments mise en rotation par cet arbre 22 et possédant une amplitude radiale de découpe 47, et

- un couvercle 24 comportant une goulotte d’entrée 27 des aliments à découper.

L’appareil 20 comporte, de plus, un dispositif de canalisation 25, pendant le fonctionnement de l’appareil, des aliments découpés vers l’extérieur de l’appareil. Ce dispositif 25 présente une surface latérale 42 de retenue, sur ce dispositif 25 des aliments découpés. Ce dispositif 25 présente aussi une partie inclinée 32 par rapport à la verticale A et, au moins en sortie vers l’extérieur de l’appareil 20, une dimension transversale 46 (voir figure 4) sensiblement égale à l’amplitude radiale de découpe 47 (voir figure 7), c’est-à-dire la différence entre les rayons mesurée à partir de l’axe du disque 35, des deux extrémités utiles de la lame 48. Le terme « sensiblement égal » signifie ici compris entre 75 et 150 % de l’amplitude radiale de découpe et, préférentiellement, compris entre 100 et 125 % de cette amplitude radiale. Par exemple, deux valeurs sont considérées comme sensiblement égales lorsque l’écart entre ces deux valeurs est inférieur à 15%, préférentiellement inférieur à 10%.

On note que les relations de gravité conditionnent la disposition du disque de traitement (par exemple un outil de découpe d’aliments) 35 par rapport à la disposition du dispositif de canalisation 25, de manière que les tranches d’aliment découpé atteignent successivement l’extérieur de l’appareil 20.

La partie inclinée 32 du dispositif de canalisation 25 est assimilable à une surface glissante sur laquelle les tranches d’aliment découpées glissent vers l’extérieur de l’appareil 20. La partie inclinée 32 du dispositif de canalisation 25 participe, ainsi, à la descente de la tranche d’aliment découpé vers l’extérieur de l’appareil 20. Préférentiellement et comme illustré en figures 1 à 7, le dispositif de canalisation 25 comporte, en sortie, une surface 44 de butée et d’arrêt de course des aliments découpés. La surface de butée 44 et d’arrêt de course des aliments découpés se trouve de l’autre côté du réceptacle 26 par rapport à la surface glissante 33, de telle manière que les tranches de l’aliment découpé sont arrêtées par cette surface de butée et d’arrêt de course et tombent ensuite verticalement sous l’effet de la gravité dans le réceptacle 26.

Préférentiellement et comme illustré dans les figures 1 à 7, le dispositif de canalisation 25 présente une dimension transversale sensiblement égale à l’amplitude radiale de découpe 47, depuis une plate-forme supérieure 31 positionnée sous la goulotte 27 du couvercle 24 de réception des aliments découpés et sensiblement perpendiculaire à l’axe de l’arbre tournant 22, jusqu’à la sortie des aliments découpés vers l’extérieur de l’appareil 20. Le dispositif 25 comporte ainsi un couloir de largeur sensiblement constante comportant sa partie inclinée 32. Dans d’autres modes de réalisation (non représentés), le dispositif de canalisation ne comporte pas un tel couloir. Le passage de l’arbre moteur 22 depuis le bloc moteur 21 jusqu’au disque de traitement 35 se fait en totalité à l'extérieur du dispositif de canalisation 25. Ainsi, le dispositif de canalisation 25 ne présente pas d’ouverture traversante de passage de l’arbre 22, ce qui facilite le montage et le démontage du dispositif de canalisation 25 dans l’appareil 20. Préférentiellement et comme dans le premier mode de réalisation de l’appareil, la plate-forme supérieure 31 n’entoure que partiellement l’arbre d’entraînement tournant 22. Elle prend ainsi une forme de haricot (en anglais « kidney-shape ») qui facile l’insertion et le retrait du dispositif de canalisation 25 de l’appareil 20.

Dans le mode de réalisation particulier illustré en figures 1 à 7, la partie inclinée 32 par rapport à la verticale A du dispositif de canalisation 25 forme un angle compris entre 20 degrés et 70 degrés avec la verticale A, préférentiellement entre 30 degrés et 60 degrés.

Dans le mode de réalisation particulier illustré en figures 1 à 7, la partie inclinée 32 par rapport à la verticale A du dispositif de canalisation 25 présente, à son extrémité la plus basse, une surface glissante inférieure 49 sensiblement horizontale. Préférentiellement, et comme illustré en figures 1 à 7, la surface 44 de butée et d’arrêt de course des aliments découpés est verticale, se trouve en regard de la surface glissante 33, de l’autre côté du réceptacle 26 dont elle forme une paroi et dépasse au-dessus du plan de l’extrémité externe de la surface glissante 33, et notamment de sa partie inférieure horizontale 49. Dans d’autres modes de réalisation (non représentés), la partie inclinée ne comporte pas une telle surface de sortie horizontale.

Dans le mode de réalisation particulier illustré en figures 1 à 7, la partie inclinée 32 par rapport à la verticale A du dispositif de canalisation 25 est munie d’aspérités 39 configurées pour écarter l’aliment découpé du reste de cette partie inclinée par rapport à la verticale A. Dans d’autres modes de réalisation (non représentés), la partie inclinée ne comporte pas d’aspérité.

Dans le mode de réalisation particulier illustré en figures 1 à 7, ces aspérités 39 prennent la forme de saillies (voir figure 5) en segments de droite parallèles à la ligne de pente maximale de la partie inclinée 32 et disposées en quinconce. Dans d’autres modes de réalisation (non représentés), les aspérités prennent la forme de plots en tronc de sphère, d’ellipsoïde ou toute autre forme réalisant la fonction d’écartement entre l’aliment et le reste de la surface de la partie inclinée.

Dans le mode de réalisation particulier illustré en figures 1 à 7, l’appareil 20 comporte, en extrémité extérieure du dispositif de canalisation 25 des aliments découpés, un réceptacle 26 de tranches d’aliments, solidaire ou non du dispositif de canalisation 25, dont la section horizontale présente une plus grande dimension sensiblement égale à l’amplitude radiale de découpe 47. Dans d’autres modes de réalisation, le réceptacle est indépendant de l’appareil et du dispositif de canalisation.

Dans le mode de réalisation particulier illustré en figures 1 à 7, le réceptacle 26 comporte une ouverture inférieure et latérale 38 de largeur, mesurée dans une section horizontale, comprise entre deux et quatre centimètres.

Dans le mode de réalisation particulier illustré en figures 1 à 7, le réceptacle 26 présente une partie en tronc de cylindre. Dans le mode de réalisation particulier illustré en figures 1 à 7, cette partie en tronc de cylindre est prolongée par un fond concave. Dans d’autres modes de réalisation, le réceptacle 26 ne comporte pas de fond. Ces modes de réalisation sont, par exemple, adaptés à la réception de l’aliment tranché reconstitué sur un carrousel d’ensachage.

Préférentiellement, le cercle inscrit dans une section interne horizontale du réceptacle 26, présente un diamètre sensiblement égal à l’amplitude radiale de découpe 47. Ce cercle inscrit se trouve, par exemple, à mi-hauteur du réceptacle 26. La présente invention vise aussi un accessoire 23 amovible pour un appareil 20 objet de l’invention, accessoire 23 illustré dans son intégralité en figure 4, qui comporte le dispositif de canalisation 25 décrit ci-dessus.

Dans des modes de réalisation, tels que celui représenté en figures 1 à 7, le bloc moteur 21 comporte un évidement central 29 (voir, en particulier, les figures 1 et 6) où est généralement placée une cuve de préparation des aliments, en l’absence du dispositif de canalisation 25. Lorsque ce dispositif 25 est monté dans l’appareil 20, cet évidement central 29 loge une partie supérieure et une partie intermédiaire du dispositif 25 mais pas le réceptacle 26. Notamment, l’évidement central 29 forme un volume vide complémentaire au volume formé par les parties supérieure et intermédiaire du dispositif 25. Lorsque l’appareil 20 est monté, la partie supérieure et la partie intermédiaire du dispositif 25 sont totalement ou partiellement introduites dans l’évidement central 29. Ces parties sont donc ainsi emboîtées dans le bloc moteur 21 , comme représenté en figure 2. Notamment, le dispositif 25 est immobilisé à l’intérieur de l’évidement central 29 lorsque l’appareil 20 est monté avec ce dispositif 25.

Dans des modes de réalisation, tels que celui représenté en figure 2, l’arbre tournant 22 relié au moteur du bloc moteur 21 est partiellement enserré par la partie supérieure du dispositif de canalisation 25. Autrement dit, dans ces modes de réalisation, le dispositif de canalisation 25 ne présente pas d’ouverture traversante de passage de l’arbre 22. Dans des modes de réalisation (voir figure 8), l’arbre 22 est totalement enserré par la partie supérieure du dispositif de canalisation 25, c’est-à-dire que le dispositif 25 présente une ouverture traversante de passage de l’arbre 22.

Dans des modes de réalisation, tels que celui représenté en figures 1 à 3 et 6, le bloc moteur 21 comporte, de plus, une rampe inclinée 30 entourée par des rebords verticaux. On note que l’ensemble formé par la rampe inclinée 30 et les rebords verticaux forme un volume vide, c’est-à-dire exempt de matériau, en connexion avec l’évidement central 29 du bloc moteur 21. Notamment, lors de l’emboîtement du dispositif de canalisation 25 dans le bloc moteur 21 , la portion du dispositif 25 comportant la partie inclinée 32 est positionnée dans le volume vide. Préférentiellement, la rampe inclinée 30 présente une pente d’inclinaison sensiblement similaire à la pente de la partie inclinée 32 du dispositif de canalisation, de manière favoriser un contact physique continu entre le bloc moteur 21 et le dispositif de canalisation 25. Ainsi, une telle rampe inclinée 30 du bloc moteur 21 participe au soutien du dispositif de canalisation 25.

Dans des modes de réalisation, tels que celui représenté en figures 1 à 7, le dispositif de canalisation 25 comporte une surface latérale 42 de retenue plane (voir figures 2 à 4 et 6), parallèle à l’axe vertical A. La surface latérale 42 de retenue est située du côté de la partie inclinée 32 la plus proche de l’axe de l’arbre 22. Par une prolongation supérieure 34, la surface latérale 42 de retenue forme un appui du couvercle 24, comme visible en figure 3. Autrement dit, cette prolongation supérieure 34 de la surface latérale 42 participe au maintien en position du dispositif 25 sous le couvercle 24, lorsque l’appareil 20 est monté. Préférentiellement, le dispositif de canalisation comporte aussi une surface latérale 43 de retenue de l’autre côté de la partie inclinée 32, pour former un couloir de circulation des tranches d’aliments.

Dans des modes de réalisation, tels que celui représenté en figures 1 à 7, le couvercle 24 comporte une goulotte d’entrée 27 des aliments à découper. Une telle goulotte d’entrée 27 guide les aliments à découper vers la partie basse du couvercle 24 et notamment vers le disque de traitement 35.

Préférentiellement, le couvercle 24 est surmonté d’un pilon de compression 28. Un tel pilon 28 comporte, en extrémité haute, une poignée de préhension par l’utilisateur et, en extrémité basse, une surface de compression des aliments à découper. On note qu’un tel pilon 28 est mobile en translation par rapport à la portion haute du couvercle 24 et selon une direction, par exemple parallèle à l’axe A ou à l’axe de l’arbre 22.

On observe, en figures 3, 6 et 7, que le disque de traitement 35 comporte la lame de découpe 48 des aliments à découper. Une telle lame 48 découpe les aliments en tranches. L’épaisseur des tranches est variable selon les besoins, les aliments découpés et les contraintes de l’utilisateur, par exemple. On note que la goulotte d’entrée 27 maintient l’orientation de l’aliment vis-à-vis du disque de traitement 35 lors de l’utilisation de l’appareil 20. Par ailleurs, un tel maintien de l’orientation est optionnellement renforcé par le pilon 28 de compression. Dans des variantes, le disque de traitement 35 comporte plusieurs lames de découpe assurant le découpage séquentiel et successif d’un aliment à découper.

Dans des modes de réalisation, tels que celui représenté en figures 1 à 7, le dispositif de canalisation 25 comporte une plate-forme supérieure 31. On observe, en figure 3, que la plate-forme supérieure 31 est positionnée sous la goulotte 27 du couvercle 24 et sous une portion du disque de traitement 35, lorsque l’appareil 20 est monté. Préférentiellement, la plateforme supérieure 31 est sensiblement perpendiculaire à l’axe de l’arbre 22. La plateforme supérieure 31 participe au maintien de l’orientation de la tranche découpée, sans retournement ni rotation importante, avant que la tranche atteigne la partie inclinée 32 du dispositif de canalisation 25.

Dans des modes de réalisation (voir figure 8), le dispositif de canalisation 25 ne comporte pas de plateforme supérieure. Dans ces variantes, la tranche découpée tombe directement sur la partie inclinée du dispositif de canalisation.

Dans ces modes de réalisation, lors de la découpe d’un aliment, la lame 48 tranche l’aliment. La tranche obtenue tombe sur la plateforme supérieure 31 . Puis cette tranche est entraînée par la surface inférieure du disque de traitement 35 vers la partie inclinée 32 du dispositif de canalisation 25. Cet entraînement est réalisé, par effet ventouse, c’est-à-dire d’adhérence d’une surface humide de l’aliment, notamment lorsqu’il s’agit d’un fruit ou d’un légume sur la surface inférieure du disque de traitement 35, et/ou par une butée formée dans le disque de traitement 35 en dessous de cette surface inférieure.

Dans des modes de réalisation (non représentés), le profilé longitudinal de la partie inclinée 32 forme une courbe dérivable en tout point. Autrement dit, un tel profilé ne présente pas de point anguleux. Dans des modes de réalisation, tels que celui représenté en figures 1 à 7, le profilé longitudinal de la partie inclinée 32 présente au moins un point anguleux. Autrement dit, la partie inclinée 32 est en deux parties 36 et 37 jointives au niveau du point anguleux. On note que ces deux parties correspondent à une partie glissante supérieure 36 et une partie glissante intermédiaire 37 de la partie glissante 33. Notamment, l’angle d’inclinaison de la partie inclinée supérieure 36 par rapport à l’axe vertical A est supérieur à l’angle d’inclinaison de la partie inclinée intermédiaire 37.

Par exemple, la présence de plusieurs pentes d’angles d’inclinaison différents confère au dispositif de canalisation 25 une adaptabilité en fonction des contraintes géométrique et mécanique de l’appareil 20, et notamment les contraintes imposées par les dimensions du bloc moteur 21 et l’inclinaison de la rampe inclinée 30.

Dans des modes de réalisation, tels que celui représenté en figures 4 et 5, la partie inclinée 32 est munie d’aspérités 39 formant saillie en segments de droite parallèles sur la partie inclinée 32. Les saillies 39 éloignent la tranche de la surface lisse de la partie inclinée 32 et limitant, par exemple, les forces de frottement et de capillarité contre cette portion lisse.

Préférentiellement, comme illustré en figure 5, les aspérités 39 sont de forme prismatique. Notamment, les primes 39 présentent une face amont 40 formant un biseau et une face aval 41 formant une section droite. On note que les faces 40 et 41 sont jointives à la portion lisse de la partie inclinée 32 et sont reliées entre elles par l’intermédiaire d’une arête du prisme 39.

Dans des modes de réalisation, la face 40 du prisme 39 :

- présente un angle d’inclinaison formé avec la portion lisse de la partie inclinée 32 inférieure à 90 degrés et plus préférentiellement inférieur ou égal à 45 degrés, et/ou

- forme un biseau orienté vers la portion supérieure du dispositif de canalisation 25. Notamment, une telle orientation des biseaux guide la tranche lors de son glissement le long de la partie inclinée 32. Dans des modes de réalisation, la face 41 du prisme 39 est sensiblement perpendiculaire à la portion lisse de la partie inclinée 32.

Dans des modes de réalisation (non représentés), les aspérités de la partie inclinée 32 prennent la forme de dômes, se segments de sphère ou de segments d’ellipsoïde. Préférentiellement et comme représenté en figure 4, les aspérités 39 sont réparties en quinconce sur la surface lisse de la partie inclinée 32. Une telle répartition en quinconce évite la formation d’une ligne de butée d’une tranche lorsque la tranche glisse sur la partie inclinée 32. Ainsi, les risques d’immobilisation de la tranche sur la partie inclinée 32 sont réduits.

Dans des modes de réalisation, tels que celui représenté en figures 1 à 7, le réceptacle 26 du dispositif de canalisation 25 comporte une ouverture latérale 38.

Préférentiellement, l’ouverture 38 est circulaire sur le fond du réceptacle 26 et se poursuit par une fente latérale de largeur préférentiellement égale au diamètre de cette partie circulaire. Cette largeur est mesurée perpendiculairement à l’axe vertical A. Plus préférentiellement, ce diamètre et cette largeur sont compris entre deux et quatre centimètres.

Dans des modes de réalisation, tels que celui représenté en figures 1 à 7, le réceptacle 26 présente une partie supérieure en tronc de cylindre. Autrement dit, le réceptacle 26 est formé, en partie, par un tronc de cylindre. On observe, en figures 1 à 4 et 6, que le réceptacle 26 présente un fond concave, par exemple en tronc de sphère, ce fond formant un prolongement de la partie supérieure cylindrique.

Dans le deuxième mode de réalisation particulier de l’appareil objet de l’invention partiellement représenté en figure 8, cet appareil 50 de traitement des aliments comporte :

- un bloc moteur 51 comportant un moteur relié à un arbre d’entraînement tournant 52,

- un disque (non représenté) de traitement des aliments comportant au moins un élément de découpe mis en rotation par cet arbre et possédant une amplitude radiale de découpe,

- un couvercle (non représenté) comportant une goulotte d’entrée (non représentée) des aliments à découper, et

- un dispositif 55 de canalisation, pendant le fonctionnement de l’appareil, des aliments découpés vers l’extérieur de l’appareil, présentant deux surfaces latérales 53 de retenue des aliments découpés sur le dispositif de canalisation 55, une surface glissante inclinée 54 par rapport à la verticale et, au moins en sortie vers l’extérieur de l’appareil, une dimension transversale 57 sensiblement égale à cette amplitude radiale de découpe. Le dispositif de canalisation 55 est solidaire du bloc moteur 51 ou amovible à la main et sans outil de ce bloc moteur 51. Une ouverture traversante du dispositif de canalisation 55 permet le passage de l’arbre 52 à travers la surface glissante inclinée 54. En variante, l’ouverture traversante est positionnée dans la plateforme horizontale supérieure du dispositif de canalisation 55.

Un réceptacle 56, indépendant de l’appareil 50 et du dispositif de canalisation 55, ou amovible de cet appareil, ou solidaire de cet appareil, un réceptacle 56 de tranches d’aliments dont la section horizontale présente préférentiellement une plus grande dimension sensiblement égale à l’amplitude radiale de découpe. Le réceptacle est muni d’une butée 58 et d’arrêt de course des aliments découpés, de l’autre côté du réceptacle 56 par rapport à la surface glissante 54. Un réceptacle amovible présente l’avantage de pouvoir être interchangé en fonction de l’aliment à découper, pour mieux correspondre à son diamètre maximal. La surface glissante inclinée 54 se trouve à l’aplomb de la goulotte d’entrée des aliments à découper. La surface glissante 54 inclinée par rapport à la verticale du dispositif de canalisation 55 forme un angle compris entre 20 degrés et 70 degrés avec la verticale et, préférentiellement entre 30 degrés et 60 degrés.

Une tranche d’aliment, découpée par le disque de traitement en dessous de cette goulotte, tombe sur la surface glissante inclinée 54 et glisse jusqu’à la sortie de cette partie inclinée où elle tombe dans le réceptacle 56. Les tranches successivement découpées se superposent, dans leur ordre de découpe, dans le réceptacle 56.

Dans le troisième mode de réalisation 60 d’un appareil objet de l’invention, illustré en figure 9, on retrouve tous les éléments du premier mode de réalisation illustré en figure 3, si ce n’est que le dispositif de canalisation 65 comporte une surface glissante 63 horizontale, c’est-à-dire dans un plan perpendiculaire à l’axe A.

Ainsi, l’appareil 60 de traitement des aliments, comporte :

- un bloc moteur 21 comportant un moteur relié à un arbre d’entraînement tournant 22,

- un disque 35 de traitement des aliments comportant au moins un élément de découpe mis en rotation par cet arbre et possédant une amplitude radiale de découpe 47,

- un couvercle 24 comportant une goulotte d’entrée 27 des aliments à découper, et

- un dispositif de canalisation 65 des aliments découpés vers l’extérieur de l’appareil 60.

Ce dispositif de canalisation 65 présente au moins une surface latérale 62 de retenue des aliments découpés sur le dispositif de canalisation 65, une partie comportant une surface glissante 63. Le dispositif de canalisation présente une dimension transversale de sortie des aliments découpés de la surface glissante sensiblement égale à l’amplitude radiale de découpe 47. Le dispositif de canalisation 65 comporte successivement, en sortie vers l’extérieur de l’appareil 60, un réceptacle 66 de tranches d’aliments dont la section horizontale présente une plus grande dimension sensiblement égale à l’amplitude radiale de découpe 47 et une surface 64 de butée et d’arrêt de course des aliments découpés de l’autre côté du réceptacle 66 par rapport à la surface glissante 63. Ainsi, les tranches de l’aliment découpé sont arrêtées par cette surface 64 de butée et d’arrêt de course et tombent ensuite verticalement, sous l’effet de la gravité, dans le réceptacle 66. Les autres caractéristiques préférentielles du premier mode de réalisation de l’appareil 20 s’appliquent aussi à l’appareil 60. En particulier, la surface glissante 63 est préférentiellement munie d’aspérités 39 orientée parallèlement au plan comportant l’axe A et le plan de symétrie du réceptacle 66 (c’est-à-dire le plan de la figure 9). Le support du dispositif de canalisation 65 dans l’appareil 60 n’est pas représenté en figure 9. Il peut, par exemple, prendre la forme d’une nervure en appui sur la rampe inclinée 30.