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Title:
DEVICE PROVIDING HOLD AND COMFORT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2024/084137
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device (1) providing hold and comfort and allowing any person who may have problems of discomfort or pain when in a seated or standing position to remain comfortably on any support (6) on which they wish to place the lower part of their body corresponding to its position, and comprising three parts freely movable independently of one another: a first part (8), which is referred to as the base of the device and which is at least partially rigid and bears vertically on said support (6) and tilts freely in all directions with respect to the latter, at least one second part (11) arranged above the first part and having a shape suitable for receiving the body segments of the lower part (9) of said person corresponding to their seated or standing position, and consisting of at least two pads (10i) each supporting a body segment of the lower part (9) of the person, and at least one third part (4) consisting of at least as many ball-and-socket dampers (5i) as there are pads (10i) and being arranged between the second part (11), which bears on these ball-and-socket dampers (5i), and the rigid first part (8) on which it bears.

Inventors:
AYACHE GIL-JACQUES (FR)
AZADIAN PASCAL (FR)
SIRVEN-VILLAROS FRANÇOIS (FR)
Application Number:
PCT/FR2023/051034
Publication Date:
April 25, 2024
Filing Date:
July 05, 2023
Export Citation:
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Assignee:
BLUE HEALTH COMFORT (FR)
International Classes:
A47C7/02
Domestic Patent References:
WO2013103188A12013-07-11
WO2016053321A12016-04-07
WO2013103188A12013-07-11
Foreign References:
US0621139A1899-03-14
DE19915003A12000-10-05
EP2381817A12011-11-02
US20210022512A12021-01-28
US20070057562A12007-03-15
US0621139A1899-03-14
Attorney, Agent or Firm:
NOVAGRAAF TECHNOLOGIES (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Dispositif (1 ) de maintien et de confort permettant à toute personne, pouvant avoir des problèmes d’inconfort ou de douleurs en position assise ou debout, de se maintenir confortablement sur tout support (6) sur lequel elle veut poser la partie inférieure de son corps correspondant à sa position, et comportant :

- une première partie (8), appelée base du dispositif qui est au moins partiellement rigide et s’appuie sur ledit support (6)

- au moins une deuxième partie (1 1 ) disposée au-dessus de la première, ayant une forme adaptée à recevoir les parties molles des segments corporels de la partie inférieure (9) de ladite personne correspondant à sa position assise ou debout, et constituée d’au moins deux pads, (1 Oi) supportant chacun une partie molle d’un segment corporel de la partie inférieure (9) de la personne, et

- au moins une troisième partie (4) constituée d’au moins autant d’amortisseurs-rotules (5i) que de pads (1 Oi) et disposée entre la deuxième partie (1 1 ) qui appuie sur ces amortisseurs-rotules (5i) et la première partie rigide (8) sur laquelle elle s’appuie : caractérisé en ce que :

- la première partie rigide (8) s’appuie verticalement sur le support (6) et bascule librement par rapport à celui-ci dans toutes les directions autour d’un axe vertical, à la manière d’un pendule inversé, et, accompagnant ainsi les macro-mouvements des segments corporels, mobilisés lors de l’adoption de la position assise ou debout, de la personne, cette première partie rigide (8) est apte à atteindre l’équilibre gravitaire suite à ces macro-mouvements

- la deuxième partie solidaire de la troisième partie est constitué de pads articulés qui, indépendamment les uns des autres, soutiennent chacun des parties molles des segments corporels et, accompagnant ainsi les micromouvements de régulation posturale, ils sont aptes à permettre un relâchement des tensions articulo-musculaires et,

- chacune de ces trois parties constituant le dispositif est libre en mouvement indépendamment l’une de l’autre et accompagnent de façon coordonnée et en permanence les macromouvements d’équilibre postural de la personne et les micromouvements de régulation posturale des parties molles.

2. Dispositif (1 ) de maintien et de confort suivant la revendication 1 caractérisé en ce que la base du dispositif (8) est une pièce en creux entièrement rigide, et sa surface inférieure de forme courbe et convexe est arrondie dans toutes les directions dont les plans sagittal et latéral .

3. Dispositif (1 ) de maintien et de confort suivant l’une quelconque des revendications 1 et 2 caractérisé en ce que la base du dispositif (8) comprend une pièce rigide supportant la troisième partie (4) et une articulation fixée sous cette pièce rigide et apte à être fixée elle-même à sa partie inférieure sur le support (6).

4. Dispositif (1 ) de maintien et de confort suivant l’une quelconque des revendications 1 à 3 caractérisé en ce que le dispositif est un dispositif d’assise dont la deuxième partie (1 1 ) est constituée de deux pads indépendants (10i) supportant l’un le côté droit du bassin (9) et la cuisse droite (31 ) et l’autre le côté gauche du bassin (9) et la cuisse gauche (32) de la personne, et s’appuyant chacun sur au moins un amortisseur-rotule (5i).

5. Dispositif (1 ) de maintien et de confort suivant l’une quelconque des revendications 1 à 3 caractérisé en ce que le dispositif est un dispositif d’assise dont la deuxième partie (1 1 ) est constituée d’au moins trois pads (1 Oi) indépendants les uns des autres, deux d’entre eux au moins supportant chacun une cuisse (3) de la personne et au moins un autre son bassin (9), et s’appuyant chacun sur au moins un amortisseur-rotule (5i).

6. Dispositif (1 ) de maintien et de confort suivant la revendication 5 caractérisé en ce que la deuxième partie (1 1 ) est constituée d’au moins quatre pads (1 Oi) indépendants les uns des autres, dont deux d’entre eux au moins supportent chacun une cuisse (3) de la personne et deux autres supportent chacune des parties molles (fessiers droit et fessier gauche) ancrées sur le bassin (9), et s’appuyant chacun sur au moins un amortisseur-rotule (5i).

7. Dispositif (1 ) de maintien et de confort suivant l’une quelconque des revendications 5 et 6, caractérisé en ce que deux des pads (10i) supportant chacun une cuisse (3) peuvent effectuer chacun une rotation latérale et leur angle d’écartement en rotation est compris entre 0 et 35° par rapport au plan sagittal, ces pads (10i) pouvant ainsi accompagner l’écartement naturel des cuisses

8. Dispositif (1 ) de maintien et de confort suivant l’une quelconque des revendications 5 et 6 caractérisé en ce que la base de l’assise (8) comprend une partie rigide fixée à sa partie inférieure sur le support (6) et un système d’articulation comportant autant de doigts que d’amortisseurs-rotules (5i), situé au-dessus et solidaire de cette partie rigide, et chaque doigt supportant un amortisseur-rotule (5i) de la troisième partie (4).

9. Dispositif (1 ) de maintien et de confort suivant l’une quelconque des revendications 1 à 8 caractérisé en ce que la projection de la surface de la première partie (8) sur celle de la deuxième partie (1 1 ), et perpendiculairement à celle-ci, est située à l’intérieur de la périphérie de la surface de la deuxième partie (1 1 ).

10. Dispositif (1 ) de maintien et de confort suivant l’une quelconque des revendications 1 à 3 caractérisé en ce que le dispositif est un dispositif de maintien et de confort en position debout dont la deuxième partie (1 1 ) est constituée de deux pads indépendants (10i) supportant l’un le pied droit et l’autre le pied gauche de la personne, et s’appuyant chacun sur au moins un amortisseur-rotule (5i). 1 1 . Dispositif (1 ) de maintien et de confort suivant la revendication 10 caractérisé en ce que les deux amortisseurs-rotules (5i) des pads (10i) sont fixés à leur partie inférieure sur des guides (20) insérés et coulissant dans au moins un rail (19) solidaire de la première partie (8), et aptes à s’ajuster ainsi à l’écartement des pieds de la personne.

12. Dispositif (1 ) de maintien et de confort suivant l’une quelconque des revendications 1 à 1 1 caractérisé en ce que les amortisseurs- rotules (5i) sont constitués par des blocs de mousse ou des élastomères dont les périmètres des faces supérieures sont compris à l’intérieur des surfaces des pads (10i) auxquels ils sont chacun associés.

13. Dispositif (1 ) de maintien et de confort suivant l’une quelconque des revendications 1 à 1 1 caractérisé en ce que les amortisseurs- rotules (5i) sont constitués par au moins un ressort, dont le périmètre extérieur est compris à l’intérieur de celui des pads (10i) auxquels ils sont chacun associés.

14. Dispositif (1 ) de maintien et de confort suivant l’une quelconque des revendications 1 à 13 caractérisé en ce qu’il comporte une quatrième partie (7) disposée au-dessus de la deuxième partie (1 1 ) et réalisée en matériau souple de contact supportant la partie inférieure du corps de la personne correspondant à sa position,

15. Dispositif (1 ) de maintien et de confort suivant la revendication 14 caractérisé en ce que la quatrième partie (7) est constituée d’autant d’éléments indépendants que la deuxième partie (1 1 ), chacun de ces éléments étant disposé au-dessus des pads (10) qui constituent la deuxième partie (1 1 ) et ayant a minima les mêmes dimensions de surface que ces dern iers.

16. Dispositif (1 ) de maintien et de confort suivant l’une quelconque des revendications 1 , 2, 4 à 7, 9, 12 à 16 caractérisé en ce que le dispositif est un dispositif d’assise et l’inclinaison de sa base (8) est réglée en plaçant une cale (21 ) soit sous l’avant soit sous l’arrière de la base (8).

17. Dispositif (1 ) de maintien et de confort suivant l’une quelconque des revendications 1 à 9 et 12 à 16 caractérisé en ce que le dispositif est un dispositif d’assise dont au moins la deuxième partie (1 1 ) comporte un évidement (2) dont l’emplacement et la forme correspondent à minima à la surface de la zone de risque de survenance de douleurs ou de dommages, quand cette zone est mise en pression.

Description:
DESCRIPTION

TITRE : DISPOSITIF DE MAINTIEN ET DE CONFORT

Domaine technique de l'invention

De façon générale la présente invention est du domaine orthopédique et concerne un dispositif de maintien et de confort permettant à toute personne ayant des problèmes d’inconfort ou de douleurs en position assise ou debout de conserver posture et confort.

L’invention concerne plus particulièrement non seulement un tel dispositif de maintien apte à être posé sur toute sorte de support préexistant, soit d’appui en position debout (sol de toute nature) soit d’assise (chaise, tabouret, fauteuil, siège automobile, matelas, etc.) quelles qu’en soient les caractéristiques rhéologiques (dur, souple, déformable ou non, etc.) ou géométriques (plat, incliné, ...) sans en dégrader l’efficacité, mais également l’ajout d’un tel dispositif soit fixé sur des supports, en particulier d’assises existantes (chaise, tabouret, fauteuil, siège automobile, matelas, etc.), soit intégré dès la conception et la fabrication d’un nouveau support.

Arrière-plan technique

Adopter une bonne posture est l’élément central du confort. Le terme de « posture » se réfère à l’agencement adopté par les différents segments corporels face à la gravité : une posture peut être équilibrée ou déséquilibrée. Une bonne posture est une position équilibrée sous conditions de rendre les tensions articulo-musculaires minimales. En position assise, debout ou couchée, la gravité affecte d’une manière ou d’une autre les structures actives et passives du corps. Une bonne posture répartit les forces constamment en action et soulage les muscles et les articulations.

A contrario, une mauvaise posture va conduire progressivement à la dégradation du métabolisme musculaire et articulaire. En effet, la posture se construit et se modifie tout au long de la vie face aux contraintes externes et internes. Le corps doit sans cesse s’adapter pour conserver un certain équilibre dans l’espace (stature, aplomb, stabilité, symétrie).

En réponse aux sollicitations internes et externes, transmises par les capteurs sensoriels - principalement les millions de capteurs proprioceptifs situés au niveau des fibres musculaires, des tendons et des articulations, ainsi que les yeux et l’oreille interne - le cerveau ordonne à son tour de corriger ou de prendre telle ou telle posture. Si l’information reçue n’est pas traitée correctement, la posture choisie sera inadéquate et le corps mettra en place un certain nombre de stratégies compensatoires qui peuvent donner l’illusion que tout fonctionne correctement. En réalité, celles-ci conduisent à une surutilisation de certains muscles ou articulations de manière non fonctionnelle qui peuvent conduire à des : tensions musculaires, avec engourdissement et limitation de mobilité, ou avec apparition de spasmes ; douleurs dorsales locales, décalées centralement ou latéralement, pouvant s’étendre entre l'arc costal et le pli inférieur de la fesse, ou encore irradier vers une jambe ; douleurs à la nuque ; etc...

Plus particulièrement, en position assise, on vise à ce que le cou soit bien aligné sur le tronc de façon symétrique, lui-même situé à niveau et au milieu du bassin - alignement oreille, épaule, hanche - Cela implique que la personne doit rester dans une position érigée quand elle est assise. Ceci suppose de rester immobile. Cette position idéale est difficile à tenir. Il manque donc une assise qui aiderait naturellement les personnes à adopter une posture érigée mais en libérant les mouvements.

La littérature académique pointe deux composantes de chaque segment corporel quand on analyse la chaine inertielle posturale : un os supposé rigide - ou un ensemble d’os solidaires constituant un ensemble considéré comme rigide comme le bassin ou le tronc - et des masses molles (peau, muscles, graisses, tendons) qui prennent ancrage sur ou entourent celui-ci. Lors d’un geste, ces tissus mous sont en mouvement - appelé micromouvement - par rapport aux os. Si la cinématique de l’os - appelée macromouvement - est généralement l’information clinique la plus accessible et pertinente lors de l’analyse posturale, l’artefact des micromouvements des masses molles, par contraction ou allongement, est un élément décisif de la régulation posturale et du confort postural.

[0010] Pour parfaire le confort postural, il faut donc pouvoir accompagner et soutenir de façon coordonnée tous les mouvements posturaux - les macromouvements de la partie osseuse du segment corporel mais aussi les micromouvements de régulation posturale des parties molles afin de ne pas les mettre en tension.

Ainsi il faut autoriser une mobilité naturelle pour maintenir la posture et ressentir le confort et qui s’entend à quatre niveaux, soit pour la position assise :

Macro-mouvements de position : le segment corporel que constitue le bassin forme la base de support en position assise sur laquelle repose en permanence le tronc, la tête et les membres supérieurs. Lorsqu'une personne s’assoit ou corrige sa position sur une assise, elle sollicite de façon coordonnée son bassin et son buste dans des mouvements conjugués inscrits dans un cône (mouvement global dit « de pendule inversé ») ; de façon plus spécifique le bassin est soumis à un basculement en rétroversion ou antéversion, et le buste à une rotation ou une flexion du torse. Ces mouvements - que nous appelons macromouvements de position - conditionnent la position du centre de gravité du haut du corps et sa projection sur l’assise. L’objectif est d’atteindre un équilibre gravitaire.

Mouvements naturels de confort : la personne doit pouvoir réaliser en permanence des mouvements naturels sans entrave ou inconfort comme tourner ou pencher la tête, lever le bras pour saisir un verre, le téléphone, se gratter, avancer une jambe, etc. L’ensemble de ces mouvements d’intensité plus ou moins impactantes - que nous appelons mouvements naturels de confort - concourent à modifier les conditions du dit équilibre gravitaire.

Micro-mouvements de régulation : Pour répondre aux variations permanentes de l’équilibre gravitaire, le cerveau commande un ensemble de mouvements de faible intensité - que nous appelons micromouvements de régulation — pour réguler ainsi le maintien de l’équilibre gravitaire. Il existe ainsi une sollicitation permanente le plus souvent inconsciente qui se traduit par des tensions articulo-musculaires pouvant avoir un impact sur le confort ressenti, la fatigue, ou la sollicitation de nerfs pouvant se révéler douloureuse.

Micro-mouvements de sollicitation : quand le bassin est soumis à un macromouvement inscrit dans le cône inversé, il engendre pression et cisaillement sur les parties molles - par exemple les fessiers en position assise - entraînées par la cinématique de mouvement, mais coincées sur le support d’assise. Aussi relâcher les tensions articulo-musculaires des parties molles est essentiel pour relâcher en retour la sollicitation permanente du système proprioceptif sur le cerveau et la fatigue et le stress associés, mais aussi pour stimuler naturellement l’inhibition de la douleur.

Pour la position debout, il existe des planches d’équilibre dont le principe de fonctionnement est basé sur l'utilisation de la proprioception, qui est la capacité du corps à percevoir sa position et ses mouvements dans l'espace. Les planches d'équilibre sont conçues pour mettre en jeu les muscles stabilisateurs du corps en créant un déséquilibre constant qui doit être compensé par des ajustements musculaires. Ces planches d'équilibre sont un outil polyvalent pour améliorer la stabilité, la coordination, la force, la posture et la relaxation. Elles permettent aussi d’améliorer la proprioception.

Les dispositifs existants sont le plus souvent constitués d’une planche destinée à soutenir la personne en position debout : cette planche est généralement posée sur une demi-sphère (mouvement dans toutes les directions) ou un rouleau ou un arceau circulaire (ce qui limite le mouvement à un basculement dans le plan sagittal ou latéral), les pieds de la personne reposent à plat sur la planche.

Cependant la régulation de l’équilibre postural, par conception, est faite par des macro-mouvements - déplacement parfois brusque de segments corporels - plus que par des micromouvements - tension des fibres musculaires et tendons. Ces planches d’équilibre ne permettent pas de travailler l’équilibre et donc la proprioception avec la précision requise par la finesse des propriocepteurs. En position assise, il existe par ailleurs des repose-pieds, qui, par conception, entraînent une certaine immobilisation des pieds, alors que la mobilité est recommandée en position assise pour éviter la survenue de troubles. Certains repose pieds sont plats et d’autre inclinés. La tendance est de permettre le réglage de la hauteur et de l’inclinaison.

Cependant aucun repose-pied actuel d’une part n’autorise un accompagnement de la mobilité des segments corporels (membres inférieurs) ni des micro-mouvements des pieds et d’autre part n’apporte le soutien des parties molles constitutives de la plante du pied.

Pour l’application de l’invention aux dispositifs d’assise, les dispositifs complémentaires existants - destinés à améliorer l’assise sur un support usuel constitutif du mobilier - chaise, fauteuil, tabouret, banc, ... - sont en général utilisés d’une part pour aider la personne à améliorer sa posture en position assise, et soulager ses douleurs et dommages physiologiques survenant dans cette position assise, et d’autre part dans les cas extrêmes permettre la position assise à des personnes souffrant de douleurs chroniques se réveillant ou s’accentuant en position assise, rendant celle-ci pénible voire insupportable, ainsi que d’éviter la survenue de dommages tels que les escarres, pour les personnes à risque.

Ainsi de nombreux dispositifs d’assises connus ont pour objectif d’apporter un agrément de confort supplémentaire, en visant l’accompagnement des macromouvements pour maintenir l’équilibre gravitaire et faciliter l’adoption d’une bonne posture - alignement oreilles, hanche bassin - tels que par exemple les dispositifs décrits dans les demandes de brevet déposées par la société américaine Backjoy Orthopedics (EP2381817 publiée le 10 juillet 2013, WO2016/053321 publiée le 7 avril 2016, US2021/0022512 publiée le 28 juillet 2021 ...) et portant sur des dispositifs orthopédiques pour améliorer la posture en position assise, comportant tous un élément de base comprenant une partie avant pour les jambes supérieures, une partie en cuvette rigide (pour recevoir la zone pelvienne inférieure d’un utilisateur), une partie en couronne périphérique entourant cette cuvette avec une partie latérale inclinée vers le haut, ces parties périphérique et latérale comportant des régions de flexibilité variable : l’innovation de tels dispositifs repose sur une forme concave de l’assise pour d’une part envelopper partiellement le bassin et le caler ainsi en antéversion, favorisant l’adoption de la bonne posture, et d’autre part autoriser une bascule avant-arrière, ainsi que, dans une de ces demandes de brevet, le basculement latéral, et, dans une autre demande, avec un dossier lombaire qui force le rachis dans une bonne position relativement au bassin.

On connaît également la demande de brevet US2007057562 déposée par M. Gregory et M. Gaddis et publiée le 15 mars 2007 qui décrit d’autres dispositifs d’assises suivant un principe différent : l’assise, certes également adaptée à la morphologie du dos, des fesses et des cuisses avec une partie arrière relevée, une partie centrale en creux et une partie avant doublement incurvée apte à épouser la forme des cuisses, n’est pas libre de rotation, mais est fixe, s’appuyant sur un dispositif amortisseur reposant lui-même sur un support d’assise. La bonne posture est alors imposée par les angles donnés aux différents éléments par rapport à l’horizontale : ainsi la partie supportant les cuisses a une inclinaison selon un angle préférentiellement de 7,5° dirigé vers le bas et vient en butée-contact sur le support d’assise, tandis que la partie en creux supportant les fesses a une inclinaison préférentielle de 4,5° vers le haut, tandis que le dispositif amortisseur peut être modifié ou contrôlable pour régler les deux angles et permettre d’optimiser une assise en antéversion avec lordose.

Ces dispositifs d’assises ont comme objectif d’accompagner l’équilibre gravitaire en offrant une répartition homogène de pression sur la base d’assise en cas de macromouvements, facilitant par la forme de cette base d’assise l’adoption d’une bonne posture. Mais ils n’accompagnent pas les mouvements naturels de faible intensité et encore moins les micromouvements de régulation, ce qui fait que des tensions articulo-musculaires subsistent, ainsi que l’inconfort et la fatigue qui en résultent.

Ces dispositifs privilégient l’antéversion du bassin, alors qu’au niveau anatomique la posture résulte de l’équation : posture = incidence pelvienne + lordose. Compte tenu de la répartition de l’incidence pelvienne dans la population le profil naturel de l’équilibre postural est en antéversion pour 40% de la population, tandis que 40% le sont en rétroversion et 20% en position neutre. Une assise posturale doit pouvoir s’adapter à ces différentes typologies anatomiques. Il existe également des dispositifs de siège que l’on peut personnaliser à chaque utilisateur et cela en ajustant la position et l’espacement d’une pluralité d’éléments formant ensemble une assise, comme dans la demande de brevet WO 2013/103188 d’origine coréenne, ou le brevet US 621139 de 1899, qui enseignent l’exemple d’une selle de vélo, et dont l’objectif est de réduire la pression sur les parties du corps en contact étroit avec le siège, grâce à la combinaison de rotules, de bras d’articulation réglables en rotation et en longueur et de ressorts, mais une fois ce réglage effectué, l’assise ainsi personnalisée est bloquée en position par rapport au support qui la porte, tel que le cadre d’un vélo.

Par ailleurs les douleurs couvrant la région du sacrum au pubis, que nous désignerons par la suite par le terme général de douleurs périnéales, sont nombreuses et sont le plus souvent réveillées ou fortement accentuées en position assise.

Les douleurs périnéales « sans cause » sont particulièrement difficiles à traiter et nécessitent fréquemment une approche multidisciplinaire. Parmi elles, sont de mieux en mieux caractérisées les névralgies pudendales, ilio- inguinales, ilio- hypogastriques, et génito-fémorales, les douleurs à composante ostéo-ligamentaire telle la coccygodynie, le syndrome myofascial, les douleurs d’origine musculaire et veineuse comme les conséquences d’hémorroïdes de stade avancé, etc.

Ces pathologies peuvent être fortement invalidantes : ainsi, pour des cas chroniques de coccygodynie et névralgie pudendale qui s’étendent sur plusieurs années, la position assise ne peut dépasser quelques dizaines de minutes avec des supports adaptés et le recours à des analgésiques dont l'efficacité baisse au fil du temps. Elles réclament un réaménagement complet de la vie des personnes concernées (par exemple systématisation de la position debout pour prendre ses repas ou pour travailler, etc.)

Il existe certes des dispositifs pour aider la personne au moins à supporter de telles douleurs et dont les plus préconisés par le corps médical pour soulager la coccygodynie et les crises hémorroïdaires sont aussi les plus simples car il s’agit en fait de coussins en mousse, souvent avec une composante viscoélastique à mémoire de forme formant une « bouée », mais cette solution a l’inconvénient de ne pas faciliter le maintien d’une bonne posture et entraîne des douleurs lombaires.

Pour aider alors la personne à la fois à améliorer sa posture en position assise et à soulager ses douleurs périnéales, une autre solution est également un coussin - le plus souvent en mousse viscoélastique - d’une part en forme de biseau incliné de l’arrière vers l’avant pour forcer l’antéversion du bassin - encore une fois le parti pris de l’antéversion - avec un angle entre les cuisses et le tronc compris généralement entre 90 et 100 ° et d’autre part un évidement dans la zone recto- anale - pour le non-contact de la zone à protéger. Une version plus élaborée repose sur la conjugaison de ce type de coussin d’assise avec un coussin de soutien des lombaires.

Les deux types de coussins ci-dessus existent depuis longtemps sur le marché et ne présentent plus de caractère inventif particulier, et les spécialistes et personnes qui les utilisent admettent volontiers des limites à ces solutions du fait de leur orientation vers le soulagement d’une seule pathologie - la coccygodynie - et d’une efficacité d’autant plus dégradée qu’avec l’usage de tels coussins d’assise deviennent mous et/ou trop inclinés.

Enfin il faut également citer les escarres qui d’une manière générale sont des plaies survenant chez des personnes fragilisées suite à une compression des tissus à l'endroit de zones où les os sous-jacents affleurent. Cette compression provoque un processus de diminution ou un arrêt du flux sanguin dans les vaisseaux capillaires appelé ischémie. L’hypoxie des tissus survient alors en une à deux heures et l'escarre s'installe, d'abord sous forme d'une rougeur (érythème persistant, stade 1 ) qui va évoluer vers l’apparition de plaies plus ou moins profondes, qui peuvent devenir purulentes, et entraîner la nécrose des tissus.

En conséquence, les dispositifs existants sont destinés à soulager / diminuer la pression exercée sur le corps aux endroits visés et il existe à ce jour de nombreux dispositifs proposés en prévention des escarres du sacrum (qui couvrent la zone du pli interfessier, du coccyx et du sacrum proprement dit). Tous sont des supports du type coussins, ou matelas. et selon les avis établis en France par la Commission Nationale dévaluation des Dispositifs Médicaux et des Technologies de Santé, il convient de distinguer des supports statiques dits « low tech » selon la terminologie anglo-saxonne, et des supports dynamiques dits « high tech ».

Les dispositifs complémentaires d’assise « low tech » de prévention des escarres sont constitués de coussins de différentes formes pour protéger les proéminences osseuses en position assise (sacrum et coccyx, ischions), et diminuer la pression pour assises (stabiliser le glissement avant).

Les dispositifs complémentaires d’assise « high tech » visent l’aide au traitement une fois l’escarre survenue ou les personnes à haut risque de survenue d’escarres. Ce sont des supports « dynamiques », motorisés, qui reposent sur la motorisation d’un cycle alterné de gonflage / dégonflage de modules constituant le support.

Résumé de l'invention

Le problème posé est alors d’apporter des réponses aux manques, lacunes ou faiblesses des solutions ci-dessus existantes, qui ignorent les sollicitations des parties molles en cisaillement et compression, pour les personnes pouvant avoir ou souffrant de douleurs quand elles sont debout ou assises ou à risque d’escarres dans cette dernière position, en proposant un dispositif complémentaire de maintien, à poser sur un support ou à intégrer dans un support existant ou nouveau, et visant d’une part à apporter le confort en permettant à ces personnes - sur la base du profil naturel d’équilibre postural - de conserver posture et confort en position debout ou assise et d’autre part à soulager leurs douleurs dorsales et lombaires et leurs douleurs périnéales au sens large (comprenant les zones du pubis au sacrum), et de plus à prévenir en position assise les escarres dans cette région du bassin.

Ainsi une solution au problème posé est un dispositif de maintien et de confort permettant à toute personne, pouvant avoir des problèmes d’inconfort ou de douleurs en position assise ou debout, de se maintenir confortablement sur tout support sur lequel elle veut poser la partie inférieure de son corps correspondant à sa position assise (en ce cas son bassin) ou debout (en ce cas ses plantes de pieds), et comportant :

- une première partie, appelée base du dispositif qui est au moins partiellement rigide et qui s’appuie sur le dit support,

- au moins une deuxième partie disposée au-dessus de la première et ayant une forme adaptée à recevoir les parties molles des segments corporels de la partie inférieure de ladite personne correspondant à sa position assise (en ce cas son bassin) ou debout (en ce cas ses plantes de pieds), et constituée d’au moins deux pads, supportant chacun une partie molle d’un segment corporel de ladite partie inférieure de la personne, et

- au moins une troisième partie constituée d’au moins autant d’amortisseurs-rotules que de pads et disposée entre la deuxième partie, qui appuie sur ces amortisseurs- rotules, et la première partie rigide sur laquelle la troisième partie s’appuie elle- même.

Et selon l’invention : la première partie rigide s’appuie verticalement sur le support et est libre de basculer par rapport à celui-ci dans toutes les directions autour d’un axe vertical, à la manière d’un pendule inversé, et, accompagnant ainsi les macro-mouvements des segments corporels mobilisés lors de l’adoption de la position assise ou debout de la personne, cette première partie rigide est apte à atteindre l’équilibre gravitaire suite à ces macromouvements la deuxième partie solidaire de la troisième partie est constitué de pads articulés qui, indépendamment les uns des autres, soutiennent chacune des parties molles constitutives des segments corporels et, accompagnant ainsi les micromouvements de régulation posturale, ils sont aptes à permettre un relâchement des tensions articulo-musculaires et chacune de ces trois parties constituant le dispositif est libre en mouvement indépendamment l’une de l’autre et accompagne, de façon coordonnée et en permanence, les micromouvements de sollicitation et de régulation posturale des parties molles et les macromouvements d’équilibre postural de la personne. Ainsi la solution de l’invention repose sur un accompagnement et un soutien permanent de l’ensemble des mouvements explicités précédemment - macromouvements de position, mouvements naturels de confort, micro-mouvements de régulation et micromouvements de sollicitation, - et cet accompagnement permet que chaque mouvement soit indépendant l’un de l’autre, tandis que l’ensemble des mouvements s’accomplit de façon coordonnée afin d’éviter une mise sous tension articulo-musculaire au-delà d’un seuil d’inconfort ou de douleur, alors qu’il n’existe à ce jour aucun dispositif qui conjugue ces différentes actions permanentes d’accompagnement de ces mouvements dans le champ de l’invention. La réalisation de dispositifs suivant l’invention, tels que énoncés ci-dessus et décrits ci- après, conjuguent, en les combinant de façon permanente et coordonné, les macromouvements d’équilibre postural et les micromouvements de régulation posturale, en assurant en même temps un soutien permanent et une répartition homogène des pressions sur les parties molles, et cela quelle que soit la posture adoptée par la personne en position assise.

De fait le dispositif de l’invention représente une innovation radicale dans le champ de la chaîne posturale en rendant possible un équilibre dynamique postural, contrairement aux assises statiques de l’état de l’art qui affaiblissent le tonus musculaire ; par conception le dispositif de l’invention est une assise dynamique qui autorise des positions actives - donc la liberté de mouvement - autour de l'équilibre, stimulant l'adoption naturelle d'une posture érigée.

Un tel dispositif de soutien et de confort suivant l’invention est ainsi un dispositif d’accompagnement de l’équilibre postural dynamique pour toute personne en position assise ou debout car il conjugue en permanence et de façon indépendante : une première partie qui accompagne les macro-mouvements, de type pendule inversé, pour le bassin en position assise, pour les membres inférieurs en position debout, ou pour les jambes quand les pieds reposent sur un repose-pied , une seconde partie, solidaire de la première par des amortisseurs rotules, qui soutient d’une façon permanente et uniforme chacune des parties molles pour accompagner de façon totalement indépendante les micro-mouvements et éviter la mise sous tension des fibres musculaire et des tendons, siège du système proprioceptif, cerveau de la chaîne posturale.

La première partie, appelée base du dispositif est constituée, dans un mode de réalisation préférentiel (et en référence à l’art antérieur constitué, pour ce qui concerne un dispositif de maintien et de confort en position assise, le brevet EP2381817 de la sté Backjoy Orthopedics), par une pièce en creux entièrement rigide dont la surface inférieure de forme courbe et convexe est arrondie dans toutes les directions, dont les plans sagittal et latéral,

On désigne dans la présente invention d’une part par « pad » toute pièce, formant la deuxième partie du dispositif de l’invention, réalisée en matériau rigide plus ou moins dur et dont la face supérieure, supportant dans le cas de la position assise les fessiers et les cuisses de la personne s’asseyant dessus, a une forme adaptée au bassin et aux cuisses soit de préférence légèrement incurvée, et d’autre part par « amortisseur-rotule » tout dispositif ou matériau réalisé, avec une face supérieure recevant un pad et une face inférieure appuyant sur la partie rigide, un homme du métier étant capable de réaliser un tel dispositif ou matériau avec ses seules connaissances techniques, et qui permet d’une part de s’écraser sur lui-même quand il est soumis à une force verticale tel que le poids d’une personne et dont la face supérieure peut basculer, par rapport à sa face inférieure, par rotation dans toutes les directions : à titre d’exemple (tels que représentés dans les figures jointes à titre de modes de réalisation préférentiels) ces amortisseurs-rotules peuvent être constitués chacun par au moins un bloc de mousse à haute résilience, par un bloc élastomère ou par au moins un ressort, et dont le périmètre extérieur, dont celui de la face supérieure, est compris à l’intérieur de la surface du pad, auquel ils sont chacun associés.

Dans un autre mode de réalisation, l’ensemble « amortisseur-rotule / pad » peut être réalisé d’une seule pièce, comme cela est fait pour les plots tels qu’utilisés dans les sommiers à plots. L’ensemble « amortisseur-rotule / pad » a vocation à accompagner les mouvements naturels de confort et les micromouvements de régulation définis précédemment.

Suivant un mode préférentiel de l’invention pour un dispositif d’assise de maintien et de confort, la deuxième partie de ce dispositif est constituée d’au moins quatre pads indépendants les uns des autres, dont deux d’entre eux au moins supportent chacun une cuisse de la personne et deux autres au moins supportent chacun des parties molles (fessier droit et fessier gauche) ancrées sur le bassin et s’appuyant chacun sur au moins un amortisseur rotule.

Préférentiellement la deuxième partie au moins, pour un dispositif d’assise de maintien et de confort suivant l’invention, comporte un évidement dont l’emplacement et la forme correspondent à minima à la surface de la zone de risque de survenance de douleurs - telles les douleurs pelvipérinéales - ou de dommages, tels les escarres, de la personne en position assise, quand cette zone est mise en pression.

Et le dispositif suivant l’invention peut comporter également, que ce soit pour la position assise ou debout, une quatrième partie disposée au-dessus de la deuxième partie et réalisée en matériau souple de contact supportant la partie inférieure du corps de la personne, correspondant à sa position,

Le résultat est un nouveau dispositif, en particulier pour la position assise, qui répond au problème posé et permet suivant les caractéristiques ci-dessus et celles décrites ci-après dans la description des figures : d’augmenter le confort d’assise et notamment : d’optimiser la surface de portance de la charge du corps - charge qui représente de l’ordre de 2/3 du poids du corps) et répartir la pression et diminuer les zones de pics de pression, voire les supprimer ; de maintenir le buste en bonne position dite « érigée » - alignement oreilles / épaules / hanches - tout en permettant un accompagnement des mouvements (dit « macro » précédemment) de bascule du bassin, des micro-mouvements de régulation de l’équilibre gravitaire, ainsi que les micro-mouvements de sollicitation et les mouvements naturels de la personne comme tourner ou pencher la tête, lever un bras, se gratter, avancer une jambe, etc; et la présente invention dispose ainsi de systèmes d’accompagnement micro et macro pouvant agir de concert et indépendamment l’un de l’autre alors que les dispositifs de l’art antérieur ne répondent qu’à la mobilité macro. de disposer d’une base de référence insensible à la nature de l’assise, sur laquelle faire reposer le dispositif d'assise objet de la présente invention ; de permettre par adjonction de cales (voir ci-après) sous la base une inclinaison préférentielle de la dite base afin de s’adapter au profil naturel d’équilibre propre à chaque individu - antéversion, rétroversion, ou neutre , première condition d’adoption de la bonne posture, et en offrant une bonne inclinaison cuisses - rachis (angle souvent préconisé aux alentours de 100° entre les cuisses et le tronc vertical) ; de pouvoir être assisté par un système pouvant soutenir les lombaires pour maintenir une bonne pente sacrée constante propre à chaque individu ; d’envelopper au mieux le bassin pour le tenir bien calé en position sur le dispositif d’assise de prévenir l’apparition de douleurs ou de dommages dus à l’assise prolongée et la pression exercée et surtout supprimer tout contact ou risque de contact avec les zones douloureuses (telles névralgies pudendales, coccygodynie, hémorroïdes, kystes pilonidal, etc.) ou à risque d’apparition de dommages tels les escarres de la zone inférieure du bassin (coccyx, ischions, sacrum). d’assurer la respiration de la peau et de stimuler la circulation sanguine.

Ainsi, la présente invention satisfait à la prévention des positions douloureuses et à l’atténuation du ressenti de douleurs, ainsi qu’à la prévention de dégradation pathologique telle que les escarres et cette liste n’est pas exhaustive des situations de confort et de prévention pouvant être satisfaites par ce dispositif d’assise.

Le dispositif en particulier pour la position d’assise de confort suivant l’invention permet en effet à toute personne ayant des douleurs en position assise de conserver posture et confort d’assise par la conjugaison de plusieurs fonctionnalités: adaptation au profil naturel d’équilibre propre à chaque individu, par adjonctions de cales sous la base à l’avant ou à l’arrière, facilitation par conception d’une inclinaison cuisse rachis comprise préférentiellement entre 90 et 100 °, atteindre comme l’art antérieur l’équilibre gravitaire suite à des macromouvements (flexion du buste et balancements du bassin sur l’assise de façon à faciliter l’alignement du rachis sur le bassin accompagner la régulation de l’équilibre gravitaire pour le maintien de la bonne posture, ce qui permet à la fois à la personne de faire des mouvements naturels en maintenant son confort et de réaliser les micro-mouvements de régulation nécessaires sans tension musculaire - autrement dit autoriser un cône d’écart autour de l’équilibre gravitaire sans création de tension articulo-musculaire ce qui est totalement novateur : le dispositif d’assise suivant l’invention élargit ainsi le champ des configurations de bonne posture admissibles par l’assise ;

De plus l’utilisation du dispositif suivant l’invention en position assise peut intégrer la prise en charge de douleurs localisées survenant dans la zone allant du sacrum au pubis par la prise en compte de plusieurs fonctionnalités complémentaires : . suppression des contacts - et donc pression, frottement, cisaillement - au niveau des zones à risque de douleurs ou de dommages ;

. portance optimum permettant une répartition de pression sans point dur.

Brève description des figures

Pour la description de l'invention et la compréhension des revendications, on adoptera à titre non limitatif et sans référence limitative à la gravité terrestre les orientations verticale, longitudinale et transversale selon le repère V, L, T indiqué sur les figures, et dont les axes longitudinal L et transversal T s’étendent dans un plan horizontal.

Par convention, l’axe longitudinal L (et selon lequel les coupes longitudinales sont réalisées) est orienté de l’arrière vers l’avant du dispositif, soit du bassin vers les cuisses de la personne qui s’assoit dessus, l’axe latéral ou transversal T (et selon lequel les coupes transversales sont réalisées) est orienté de la droite vers la gauche pour la personne assise sur le dispositif et l’axe vertical V est orienté du dessous vers le dessus du dispositif sur lequel la personne s’assoit, et, dans un tel repère suivant la direction de l’axe vertical V, les surfaces inférieures sont ainsi celles situées au-dessous, et ce qui est appelé supérieur est situé au-dessus.

Dans la description qui va suivre, des éléments identiques, similaires ou analogues seront désignés par les mêmes chiffres de référence et les modes de réalisation décrits ne sont pas réducteur du champ d’application de l’invention, d’autres modes de réalisation étant possibles dans le cadre de la portée de la présente invention.

Ainsi dans les exemples de réalisation et d’application décrits ci-dessous, on décrit des dispositifs d’assise en tant que tels et un seul exemple (en figure 12) d’un dispositif intégré à son support pour réaliser un tabouret pouvant être utilisé en particulier par un dentiste qui doit pouvoir se pencher et bouger sur celui-ci en gardant son confort, mais l’utilisation du dispositif suivant l’invention peut être plus large et par exemple être intégré à des sièges d’ automobiles ou à d’autres types de chaise, tabouret, fauteuil...

D'autres caractéristiques, particularités et avantages de l'invention apparaitront au cours de la lecture de la description détaillée ci-après de plusieurs exemples de réalisations et pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés, dans lesquels :

[Fig. 1] représente une personne prête à s’assoir sur un premier exemple de réalisation d’un dispositif d’assise suivant l’invention, et une vue éclatée en perspective et avant assemblage de ce dispositif selon l’invention, représenté également en vue de dessous schématisée sur la figure 8;

[Fig. 2] représente schématiquement une vue de dos en coupe transversale suivant II, II’ de la figure 4 d’un mode de réalisation d’un dispositif selon l’invention pour la position debout, c’est-à-dire d’une planche d’équilibre, ou pour un repose- pied;

[Fig. 3] représente schématiquement une vue de de coté en coupe longitudinale suivant III, III’ de l’exemple de réalisation du dispositif de la figure 4;

[Fig. 4] représente schématiquement une vue de dessus d’un exemple de mode de réalisation du dispositif selon l’invention pour la position debout, c’est-à- dire d’une planche d’équilibre, ou pour un repose-pied;

[Fig. 5] représente schématiquement une vue en coupe transversale suivant V,V’ des figures 6 et 8 d’un exemple de réalisation d’un dispositif selon l’invention qui peut être soit pour la position assise soit, comme sur les figures 2 à 4, pour la position debout;

[Fig. 6] représente schématiquement une vue de dessous d’un exemple de réalisation du dispositif selon l’invention, comportant deux pads pour la position assise;

[Fig. 7] représente schématiquement une vue de dessous d’un autre exemple de réalisation du dispositif selon l’invention, comportant trois pads pour la position assise;

[Fig. 8] représente schématiquement une vue de dessous schématisée du premier exemple de réalisation du dispositif selon l’invention représenté sur la figure 1 , et comportant quatre pads pour la position assise;

[Fig. 9] représentent un exemple d’amortisseur-rotule constitué par trois ressorts 17i, mais il pourrait n’y en avoir qu’un ou deux ou au contraire plus, en vue latérales 9A et 9B et en vue de dessous ou de dessus 9C ;

[Fig. 10] représente schématiquement une vue en coupe longitudinale suivant X,X’ de la figure 8 du premier exemple de réalisation du dispositif selon l’invention ;

[Fig. 11a] représente une vue de dessus du premier exemple de réalisation du dispositif selon l’invention représenté sur les figures 1 et 8, mais doté ici de coulisseaux en arc de cercle centré sur l’articulation des hanches permettant d’accompagner l’écartement naturel des cuisses ;

[Fig. 11 b] représente une vue en coupe longitudinale suivant XI XI’ de la figure 11a.

[Fig. 12] représente schématiquement une vue en élévation et de face d’un exemple de siège, soit ici un tabouret sur roulettes, intégrant un mode de réalisation d’un dispositif d’assise suivant l’invention.

[Fig. 13] représente schématiquement une vue en coupe et de face d’un autre exemple de siège, soit ici un fauteuil, intégrant un autre mode de réalisation d’un dispositif d’assise suivant l’invention. [Fig. 14a] représente représente schématiquement une vue en coupe longitudinale (soit perpendiculairement à la coupe W’ des figures 6 et 8 et dans plan de coupe passant par les amortisseurs rotules 5I,52) d’un exemple de réalisation d’un dispositif d’assise selon l’invention, et qui comporte au moins une cale pour régler l’inclinaison de la base en position de rétroversion.

[Fig. 14b] représente schématiquement une vue en coupe transversale comme la figure 14a mais avec une cale pour régler l’inclinaison de la base en position d’antéversion.

Description détaillée de l'invention

Les figures 1 à 8 et 10 et 1 1 représentent des vues de plusieurs exemples de d ispositifs de maintien et de confort aptes à permettre à toute personne, pouvant avoir des problèmes d’inconfort ou de douleurs en position assise ou debout, de se maintenir confortablement sur tout support 6, sur lequel elle veut poser la partie inférieure de son corps correspondant à sa position, et comportant

- une première partie 8, appelée base du dispositif qui est au moins partiellement rigide , est apte à venir s’appuyer sur le dit support 6 ,

- au moins une deuxième partie 1 1 disposée au-dessus de la première et ayant une forme adaptée à recevoir les parties molles des segments corporels de la partie inférieure 9 de ladite personne correspondant à sa position assise ou debout, et constituée d’au moins deux pads 10i supportant chacun l’une des parties molles d’un segment corporel de la partie inférieure 9 de la personne, et

- au moins une troisième partie 4 constituée d’au moins autant d’amortisseurs-rotules 5i que de pads 10i et disposée entre la deuxième partie 1 1 qui appuie sur ces amortisseurs-rotules 5i et la première partie rigide 8 sur laquelle elle s’appuie :

Tous les dispositifs suivant l’invention sont tels que:

-la première partie rigide 8 s’appuie verticalement sur le support 6 et est libre de basculer, sans blocage, par rapport à celui-ci dans toutes les directions autour d’un axe vertical, à la manière d’un pendule inversé, et, accompagnant ainsi les macro-mouvements des segments corporels, mobilisés lors de l’adoption de la position assise ou debout, de la personne, cette première partie rigide 8 est apte à atteindre l’équilibre gravitaire suite à ces macro-mouvements

- la deuxième partie solidaire de la troisième partie est constitué de pads articulés qui, indépendamment les uns des autres, soutiennent chacun des parties molles des segments corporels et, accompagnant ainsi les micromouvements de régulation posturale, ils sont aptes à permettre un relâchement des tensions articulo-musculaires

- et chacune de ces trois parties constituant le dispositif est libre en mouvement indépendamment l’une de l’autre et accompagnent de façon coordonnée et en permanence les macromouvements d’équilibre postural de la personne et les micromouvements de régulation posturale des parties molles.

Dans les exemples de modes de réalisation représentés sur les figures 1 , 2, 3, 5, 10 et 1 1 b le basculement libre de la première partie 8, pour l’accompagnement des macro-mouvements, est obtenu par une base du dispositif qui est une pièce en creux 8 entièrement rigide dont la surface inférieure est de forme courbe et convexe, arrondie dans toutes les directions (dont les plans sagittal et latéral), et du reste la surface supérieure de cette pièce en creux 8 est courbe, concave et arrondie au moins dans le sens longitudinal, ou même également dans toutes les directions, et en ce cas la pièce 8 pouvant avoir une épaisseur quasi constante.

Dans un autre mode de réalisation, ce basculement libre, pour l’accompagnement des macro-mouvements, dans toutes les directions est obtenu, comme représenté sur la figure 12, par une base du dispositif 8, qui est ici un dispositif d’assise 8, qui comprend une pièce rigide 8’ supportant la troisième partie 4 du dispositif 1 et une articulation 16 (tel qu’un silent-block qui assure cette fonction d’articulation tout en limitant l’angle de basculement) fixée sous cette pièce rigide 8’ et apte à être fixée elle-même à sa partie inférieure sur le support 61 qui est ici le pied d’un tabouret, représenté en élévation et de face et intégrant ainsi un dispositif d’assise suivant l’invention .

Quand il s’agit d’un dispositif d’assise et que la deuxième partie 1 1 est constituée d’au moins trois ou quatre pads 10i indépendants les uns des autres (comme représenté sur la figure 7 où il y en a trois et sur les figure 1 , 8 et 1 1 où il y en a quatre), dont deux d’entre eux au moins supportent chacun une cuisse 3 de la personne et au moins un autre (et même deux dans la configuration à quatre pads) son bassin 9, et s’appuyant chacun sur au moins un amortisseur-rotule 5i, le basculement de la première partie peut être obtenu, tel que représenté sur la figure 13 pour une intégration dans un caisson 62 de fauteuil (ou de siège de voiture), par une base de l’assise 8 qui comprend une partie rigide 8’ fixée à sa partie inférieure sur le support 6 (qui est ici le fond du caisson 62 d’un fauteuil) et un système d’articulation pouvant basculer dans toutes les directions, situé au-dessus et solidaire et de cette partie rigide 8’, lequel système d’articulation comportant au moins autant de doigts 8i que d’amortisseurs-rotules 5i, chaque doigt 8i supportant un amortisseur-rotule 5i de la troisième partie 4.

Ce dernier mode de réalisation de la base d’un dispositif d’assise vise donc en particulier, comme celui représenté sur la figure 12, l’intégration du dispositif suivant l’invention dans un support d’assise ou siège existant ou nouveau (fauteuil comme sur cette figure 13, chaise, tabouret comme sur la figure 12, ... ): le système d’articulation de la dite base d’assise 8 peut ainsi comprendre un mécanisme tri ou quadripode (ou plus) dont les trois ou quatre au moins éléments constitutifs 8i, qu’on a appelé ci-dessus doigts, forment à leur extrémité inférieure (ou reposent sur) la partie rigide 8’ formant socle commun fixé sur le support 6 qui est un élément de l’armature du siège intégrant le dispositif suivant l’invention .

Ces doigts 8i sont articulés en rotation par rapport au socle commun 8’, tandis que leurs extrémités distales supérieures supportent chacune un ensemble « amortisseur-rotule / pad », chaque élément ou doigt 8i étant limité dans sa possible rotation sous l’effet du poids transmis par l’ensemble « amortisseur-rotule / pad », par exemple par un ressort de rappel : pour réaliser la rotation de ces éléments ou doigts 8i :

- ceux-ci peuvent être réalisés chacun par une lame de ressort en S formant à son extrémité inférieure la partie rigide 8’ faisant socle (avec les autres extrémités des autres lames de ressort ; ou ce peut être une même lame de ressort, comme sur l’exemple de la figure 13, en forme d’oméga inversé qui constitue deux doigts diamétralement opposés, le sommet des omégas formant la partie rigide 8’) ; lequel socle 8’ étant fixé sur le support 6,

- ou ces doigts 8i peuvent être tous rigides et leur extrémité inférieure fixées sur une rotule, formant la partie rigide ou socle 8’ et elle-même fixée au support 6 (ce mode de réalisation n’est pas représenté),

- et dans tous les cas les extrémités supérieures de ces doigts 8i reçoivent chacune l’amortisseur-rotule 5i qui lui est associé et qui s’appuie sur elle.

Pour permettre un basculement, pour l’accompagnement des micromouvements, aussi bien vers l’avant que vers l’arrière et les côtés, de la deuxième partie 1 1 , et des pads 10i qui la constituent, par rapport à la base du dispositif 8 et sans risque de venir en butée contre celle-ci, ce qui est surtout utile et même nécessaire quand il s’agit d’un dispositif d’assise, d’une part la hauteur des amortisseur-rotules 5i doit être calculée en conséquence mais également la projection S8 de la surface de la première partie 8 sur celle Su définie par la périphérie (car ceci est valable même quand la deuxième partie est constitués de plusieurs pads indépendants comme dans les modes de réalisations représentés sur les figures 6 à 8) de la deuxième partie 1 1 , et perpendiculairement à celle-ci, est située à l’intérieur de la périphérie de la surface S1 1 de la deuxième partie 1 1 , comme représenté sur la figure 2, 5, 10 et 1 1 b. Sur les figures 2 (qui est une vue de dos) et 6 (qui est une vue de dessous), la deuxième partie 1 1 du dispositif 1 est constituée de deux pads indépendants 10i supportant,

- quand il s’agit d’un dispositif d’assise, l’un 10i ,102 le côté gauche du bassin 9 et la cuisse gauche 32 et l’autre 103,104 le côté droit du bassin 9 et la cuisse droite 32 de la personne, et

- quand il s’agit d’un dispositif pour la position debout, appelé alors planche d’équilibre, ou un repose-pied, un pad I O3 supporte le pied droit et l’autre I O2 le pied gauche de la personne, chaque pad s’appuyant sur au moins un amortisseur-rotule 5i.

Et suivant le mode de réalisation de la figure 7 pour un dispositif d’assise 1 , la deuxième partie 1 1 du dispositif d’assise 1 est constituée d’au moins trois pads 10i indépendants les uns des autres, deux d’entre eux 102,10s au moins supportant chacun une cuisse 3i de la personne et au moins un autre 10i et/ou 104 son bassin 9, et s’appuyant chacun sur au moins un amortisseur-rotule 5i.

Et suivant le mode de réalisation de la figure 8 pour un dispositif d’assise 1 , la deuxième partie 1 1 du dispositif d’assise 1 est constituée d’au moins quatre pads 10i indépendants les uns des autres, dont deux d’entre eux au moins supportent chacun une cuisse 3 de la personne et deux autres au moins supportent chacune des parties molles (fessiers droit et fessier gauche ) ancrées sur le bassin 9, et s’appuyant chacun sur au moins un amortisseur-rotule 5i.

Dans tous les modes de réalisation pour un dispositif d’assise 1 et comportant des pads indépendants 10i pour les cuisses et le bassin (comme sur les figures 1 , 7, 8, 10 et 1 1 ), la longueur des pads recevant le bassin 9 est supérieure à celle des pads recevant les cuisses 3.

Suivant le mode de réalisation des figures 1 1 pour un dispositif d’assise 1 les deux pads 10i supportant chacun une cuisse 3 peuvent effectuer chacun une rotation latérale et leur angle d’écartement en rotation est compris entre 0 et 40° par rapport au plan sagittal, ces pads 10i pouvant ainsi accompagner l’écartement naturel des cuisses : pour cela deux rails 13i sont intégrés dans la base de l’assise 8 (et de chaque côté de celle-ci correspondant aux pads 102, I O3 supportant les cuisses), et suivant chacun un arc de cercle ayant :

- pour centre 12i et 122 la projection verticale du centre de rotation respectivement de chacune des hanches de la personne devant s’assoir sur le dispositif 1 , et

- pour rayon la distance entre le centre 12i et le centre de chacun des amortisseurs -rotules 5i qui sont solidaires chacun d’un support 14i fixé sur un coulisseau 15i qui logé dans le rail correspondant 13i est guidé par celui-ci.

Préférentiellement, comme représenté sur la figure 1 , le dispositif 1 d’assise de confort suivant l’invention comporte également une quatrième partie 7 disposée au-dessus de la deuxième partie 1 1 et réalisée en matériau souple de contact, supportant, pour un dispositif d’assise, le bassin 9 et les cuisses 3 de la personne, et, pour une planche d’équilibre ou un repose pied, les plantes de pied de celle-ci, et cette quatrième partie 7 peut être constituée d’autant d’éléments indépendants que la deuxième partie 1 1 , chacun de ces éléments étant disposé au-dessus des pads 10 qui constituent la deuxième partie 1 1 et ayant a minima les mêmes dimensions de surface que ces derniers

Suivant les figures 2 à 4, pour une planche d’équilibre ou un repose pied, le dispositif suivant l’invention peut être constitué d’une coque avec une base sphérique 8 ou de tout autre dispositif - structure en arceaux rigide ou constituée de lame ressort, planche pontée sur ressorts, planche montée sur silent block, etc. - qui s’appuie sur tout support 6 plan, qui est en ce cas généralement le sol, permettant d’accompagner le mouvement général postural de pendule inversé, inscrit dans un cône inversé de plus ou moins grand diamètre. Sur la coque 8 sont fixés à minima deux pads indépendants 10i et 102 articulés chacun par une rotule amortisseur, représenté, sur les figures 2 et 3 dans un mode de réalisation, par des ressorts 5i et 52 mais pouvant - comme décrit précédemment pour les réalisations de « coussins d’assise » - réalisée par un bloc de mousse à haute densité, un élastomère, une articulation silent block - ... destinés à recevoir les plantes de pieds et à accompagner finement les mouvements de ces deux segments corporels, ce qui permet de faciliter le travail musculaire sans induire de tensions dommageables ou douloureuses, et autorisant un allongement de l’usage de la planche d’équilibre.

Les pads I O2 et I O3 devant s’adapter à l’écartement naturel des pieds, qui en général correspond à la largeur des épaules (en moyenne de 35 à 50 cm pour les femmes et de 40 à 55 cm pour les hommes) et compte tenu de la largeur moyenne des pieds (de 8 à 10 cm pour les femmes et de 9 à 1 1 cm pour les hommes) et de leur longueur (de 22 à 26 cm pour les femmes et de 24 à 28 cm pour les hommes) ces pads pourront préférentiellement être dimensionnés avec une largeur de 20 cm et une longueur de 35 cm et les amortisseurs rotules 5i de ces pads 10i supportant les plantes de pieds sont fixés à leur partie inférieure sur des guides autobloquants 20 insérés et coulissant dans au moins un rail 19 solidaire de la première partie 8 et disposé transversalement : ces guides 20 sont aptes ainsi à s’ajuster ainsi, par déplacement N’N le long du rail 19, à l’écartement des pieds de la personne : le rail 19, formant règle d’ajustement en largeur, peut permettre une distance entre bords internes des pads I O2 et I O3 de l’ordre de 10 cm en position d’écartement minimal et de de 35 cm en position d’écartement maximal

Les modes de réalisation d’un tel rail 19, formant règle d’ajustement, avec des guides coulissants 20 sont accessibles à tout homme de l’art, et la coque 8 à base sphérique peut avoir une surface projetée, sur le support 6 qu i est donc en ce cas le sol, de 75 cm dans le sens transversal sur 25 cm dans le sens longitudinal . Mais toute autre configuration est possible (coque avec projection circulaire, coque en croisillon, etc.)

Le dispositif d’invention vise également à adapter les conditions d’assise aux différents profils d’équilibre postural « naturel » de chaque personne car comme déjà expliqué précédemment, la position érigée de l’être humain et la marche bipède sont possibles grâce à un équilibre spino-pelvien qu i répond à une cohérence entre des paramètres propres au pelvis et d’autres au rachis, et chaque individu possède des caractéristiques anatomiques spino-pelviennes propres qui sont le résultat de l’ensemble des postures adoptées durant l’enfance, et figées à l’issue de la croissance et le paramètre anatomique le plus important pour évaluer la stabilité spino-pelvienne, est l’incidence pelvienne qui reflète l’embase sur laquelle repose la colonne vertébrale. Or la variabilité de l’incidence pelvienne dans la population humaine est de 53° ± 10°. Cela définit alors 3 types de profils naturels d’équilibres distincts comme déjà indiqué précédemment : .

- profil naturel neutre caractérisé par un bassin non basculé - - incidence pelvienne = 53° ± 3° - et lordose avec une cambrure modérée.

- profil naturel rétroversé caractérisé par un basculement arrière du bassin - incidence pelvienne < 50° - et une lordose droite ; c’est typiquement le profil adopté par les danseurs dans leur jeune âge a pour obtenir un port altier tout en hauteur, ce qui induit une hypolordose du rachis installé à la fin de l’adolescence.

- profil naturel rétroversé caractérisé par un basculement avant du bassin - incidence pelvienne > 56° - et une lordose à la cambrure prononcée.

La régulation posturale se fait alors autour du profil naturel d’équilibre de chaque type de profil et pour reproduire cet équilibre postural naturel en position assise, il est nécessaire de pouvoir conserver le basculement initial du bassin lié à chacun des profils naturels, afin de pouvoir ensuite réguler l’équilibre postural autour de cette position de référence.

Pour ce faire, il suffit de pouvoir régler l’inclinaison de la base comme position de référence autour de laquelle la régulation posturale continuera ensuite d’agir par le libre basculement de la base autour de cette position de référence.

Ainsi pour reproduire l’équilibre postural naturel en position assise, il est proposé de disposer des cales 21 de réglage du basculement de la base de l’assise afin de forcer celle-ci soit en rétroversion (inclinée vers l’arrière), soit en antéversion (inclinée vers l’avant). Et on ne dispose pas de cale pour laisser l’assise libre en position neutre (soit horizontale à l’équilibre).

Ainsi selon les figures 14 (où on notera, dans ces exemples de réalisation de dispositifs d’assises, et du reste comme pour ceux des figures 2 et 3 des planches d’équilibre mais en ce cas dans le sens de la largeur, la projection de la surface de cette base ou première partie 8 sur celle de la deuxième partie 1 1 , ou pads 10, et perpendiculairement à celle-ci, a une longueur située à l’extérieur de celle de cette deuxième partie 1 1 , contrairement aux autres exemples de réalisation où la projection de la surface de la première partie 8 sur celle de la deuxième partie 1 1 , et perpendiculairement à celle-ci, est située à l’intérieur de la périphérie de la surface de la deuxième partie 1 1 ) l’inclinaison de la base 8 est réglée pour s’adapter au profil naturel d’équilibre propre à chaque personne en plaçant une cale 21 sous la base 8 :

- cale 21 disposée à l’avant du côté des pads 102 (I O3) soutenant les cuisses de la personne, pour les personnes à profil en rétroversion (figure 14a), quand donc le profil naturel de celles-ci est caractérisé par un basculement arrière et une lordose droite

- cale 21 disposée à l’arrière du côté des pads 10i (104) soutenant les fessiers de la personne, pour les personnes à profil en antéversion (figure 14 b), quand donc le profil naturel de celles-ci est caractérisé par un basculement avant du bassin et une lordose fortement cambrée ;

- et bien sûr pas de cale (comme sur la figure 5) pour les personnes à profil neutre, afin de laisser la base 8 de l’assise libre de mouvement en position neutre (inclinaison horizontale) quand le profil naturel de ces personnes est caractérisé par un bassin droit et une lordose avec une légère cambrure.