TITRE : DISPOSITIF POUR LIMITER LE DEBATTEMENT D’UN AMORTISSEUR DE

VEHICULE NOTAMMENT AUTOMOBILE La présente invention revendique la priorité de la demande française 2103174 déposée le 29 mars 2021, dont le contenu (texte, dessins et revendications) est ici incorporé par référence.

L’invention concerne un dispositif pour limiter le débattement d’un amortisseur de véhicule, notamment automobile, et un véhicule équipé d’au moins un tel dispositif.

Le dispositif conforme à l’invention trouve une application particulière en partie arrière des véhicules automobiles.

On connaît du document WO 2015 040672 un agencement sur une paroi latérale interne de véhicule, à l’arrière du véhicule et qui est pourvu d’un raidisseur de suspension : la paroi latérale interne du véhicule comporte plusieurs éléments saillants rapportés par soudure, qui s’étendent sensiblement verticalement.

Un tel agencement est complexe à installer car il nécessite de positionner correctement les éléments les uns par rapport aux autres sur la paroi latérale interne et de les fixer ensemble par soudure par points. L’invention vise à proposer une solution alternative plus simple à mettre en oeuvre et plus efficace pour maintenir latéralement un cylindre d’amortisseur et pour permettre de transmettre les efforts vers le plancher du véhicule.

L’invention concerne à cet effet un dispositif pour limiter le débattement d’un cylindre d’amortisseur de véhicule, notamment automobile, apte à être fixée sur la paroi latérale arrière d’une carrosserie d’un véhicule automobile. Le dispositif conforme à l’invention est remarquable en ce qu’il comporte une plaque apte à être fixée sur ladite paroi latérale, portant au moins deux bossages symétriques de part et d’autre d’un axe de symétrie, les deux bossages étant saillants de ladite plaque et délimitant entre eux un passage qui s’étend suivant une direction parallèle audit axe de symétrie, ledit passage étant apte à accueillir au moins partiellement ledit cylindre d’amortisseur orienté suivant une direction parallèle audit axe de symétrie, les deux bossages s’étendant suivant un direction parallèle à audit axe de symétrie entre des première et seconde extrémités de bossage et présentant une hauteur de bossage variable entre lesdites première et seconde extrémités de bossage, ledit passage présentant une largeur sensiblement constante entre les deux bossages.

Ainsi réalisé, le dispositif constitue un ensemble à fixer sur la paroi de la carrosserie, ce qui simplifie le montage du dispositif dans le véhicule. Par ailleurs, la variation de hauteur des bossages permet de cibler l’endroit où le cylindre d’amortisseur prendra appui (en choisissant un positionnement judicieux du cylindre par rapport au dispositif).

Le dispositif conforme à l’invention peut également comporter les caractéristiques suivantes, prises séparément ou en combinaison : Suivant un mode de réalisation avantageux, chaque bossage comprend une première partie de bossage et une seconde partie de bossage, la première partie de bossage présentant une hauteur qui croit entre la première extrémité de bossage et une partie sommitale de bossage présentant une hauteur maximum de bossage, et la seconde partie de bossage présentant une hauteur qui décroit entre la partie sommitale et la seconde extrémité de bossage, chacun des bossages présentant ainsi une section sensiblement en forme de V inversé. De cette façon, chaque bossage présente une partie spécifique, plus haute, qui est conçue pour recevoir davantage d’efforts du cylindre d’amortisseur.

En outre, la partie sommitale de chacun des bossages peut être prévue plus proche de la seconde extrémité de bossage que de la première extrémité de bossage.

Suivant ce mode de réalisation, la zone plus haute du bossage se trouve vers la seconde extrémité des bossages, ce qui permet de cibler un amortissement du cylindre davantage en partie supérieure du cylindre d’amortisseur où les efforts sont les plus importants. Suivant un mode de réalisation avantageux, ledit passage comporte une cavité dont la profondeur est croissante entre les premières extrémités des bossages et lesdites secondes extrémités des bossages. Cela permet d’augmenter encore la surface de contact entre l’extrémité du cylindre de l’amortisseur et les bossages, en seconde partie des bossages, vers la seconde extrémité. Avantageusement encore, lesdits bossages présentent chacun une paroi latérale interne de bossage, contigüe audit passage, la paroi latérale interne de bossage étant inclinée par rapport audit fond dudit passage d’un angle supérieur à 90 °. L’angle suivant lequel le cylindre d’amortisseur entre en contact avec les bossages est plus doux et le contact entre le cylindre d’amortisseur et les parois latérales internes se fait davantage vers le bas des bossages.

En outre, le dispositif peut être réalisé en une seule pièce, par exemple par moulage ou emboutissage, suivant la nature du matériau dont il est composé. Par exemple, le dispositif sera de préférence réalisé en acier.

Il est avantageusement prévu de réaliser lesdits bossages creux, pour alléger au maximum le poids du dispositif.

L’invention concerne également un véhicule notamment automobile, comportant au moins un dispositif tel que défini ci-avant. Dans le cadre d’un mode de réalisation préférentiel du véhicule conforme à l’invention, le cylindre d’amortisseur est placé entre les deux bossages dudit dispositif de manière que l’une des extrémités dudit cylindre d’amortisseur soit placée au droit de la seconde extrémité desdits bossages. Autrement dit, l’extrémité du cylindre d’amortisseur est placée au même niveau ou sensiblement au même niveau que la seconde extrémité des bossages.

De préférence encore, ledit dispositif est fixé sur une paroi latérale de carrosserie par rivetage de la plaque dudit dispositif sur ladite paroi latérale : il est ainsi aisé de fixer le dispositif avec des outils plus courants que si le dispositif devait être fixé par soudure par points.

Il peut également être prévu de réaliser la partie sommitale de chacun des bossages avec un plat, de manière que la partie sommitale s’étende sur une longueur de bossage, pour rendre les bossages plus épais ponctuellement.

D’autres avantages et caractéristiques de l’invention apparaîtront à l’examen de la description détaillée d’un mode de mise en oeuvre nullement limitatif, et des dessins annexés, sur lesquels :

[Fig. 1] est une vue en perspective et partielle de la carrosserie arrière d’un véhicule, laissant apparaître le coffre, les sièges arrières et une paroi latérale de carrosserie arrière sur laquelle est fixé un dispositif conforme à l’invention, [Fig. 2] est une autre vue de profil, montrant le dispositif et le cylindre d’amortisseur montrés en figure 1 par-dessous,

[Fig. 3] est une autre vue de profil, illustrant un agrandissement du dispositif et du cylindre d’amortisseur montrés en figure 1 ,

[Fig. 4] est une vue en perspective illustrant le dispositif conforme à l’invention seule. La figure 1 montre partiellement l’arrière d’un véhicule automobile 1 , et en particulier la carrosserie 2.

On s’intéresse ici en particulier à la paroi 3 latérale arrière de la carrosserie, située derrière des sièges 4 dans le coffre 5 du véhicule automobile 1.

Le dispositif selon l’invention (référence 6) est conçu pour se fixer sur la paroi latérale 3 de la carrosserie et accueillir une partie supérieure d’un cylindre 8 d’amortisseur.

En effet, les cylindres d’amortisseur sont usuellement fixés en partie médiane de carrosserie, au niveau de la paroi latérale interne accessible par le coffre du véhicule. Un système de fixation 7 est particulièrement visible en figures 1 et 3 : le cylindre 8 est associé à un autre cylindre 9 dont l’axe X est perpendiculaire à l’axe Z du cylindre d’amortisseur 8.

Le cylindre 9, orienté perpendiculairement au cylindre d’amortisseur 8, est lui-même associé à deux éléments 90 qui présente chacun une section en forme de croix et qui s’étendent de part et d’autre du cylindre 9, dans l’axe X du cylindre 9. Les deux éléments 90 sont retenus dans le véhicule 1 (éléments de retenus non illustrés) mais restent mobiles suivant l’axe X pour autoriser l’extrémité haute du cylindre 8 à se débattre latéralement autour de son axe Z.

Le dispositif 6 conforme à l’invention permet de limiter ce débattement latéral. II est montré en particulier en figure 4, seul, et fixé sur la paroir latérale 3 en figures 1 à 3.

Le dispositif 6 comporte une plaque 60, sensiblement plate, dont le contour présente une découpe qui suit la forme en relief de la paroi latérale 3 arrière du véhicule automobile : le contour de la plaque 60 comporte ainsi des découpes 61 qui permet au dispositif d’être plaqué contre une surface de paroi latérale 3 sensiblement plate entre des éléments en reliefs 31 qui peut présenter la paroi latérale 3 du véhicule (voir figure

I notamment).

Conformément à l’invention, la plaque 60 porte deux bossages 62 saillants, sensiblement symétriques de part et d’autre d’un axe Z’. Les deux bossages 62 saillants délimitent entre eux un passage 63 apte à accueillir ledit cylindre d’amortisseur 8. Le passage 63 s’étend suivant la direction de l’axe de symétrie Z’, qui est parallèle à l’axe Z du cylindre d’amortisseur 8 quand il est positionné dans le passage 63 du dispositif 6 (voir figure 2). Le passage 63 présentant une largeur sensiblement constante entre les deux bossages. Cela permet au cylindre d’amortisseur 8 de pouvoir se débattre parallèlement à son axe dans le passage 63.

II est d’ailleurs prévu que la largeur du passage soit légèrement plus grande que le diamètre du cylindre d’amortisseur 8, pour autoriser ce débattement.

Les deux bossages 62 s’étendent chacun entre deux extrémités 64 et 65 de bossage, dans une direction parallèle à l’axe de symétrie Z’ et présentent chacun une hauteur de bossage variable entre leurs extrémités 64 et 65.

Ainsi réalisé, le dispositif consiste en une seule pièce à fixer sur la carrosserie car plaque 60 supporte les éléments visant à amortir latéralement le cylindre d’amortisseur 8. Le dispositif est donc simple à fixer sur la paroi.

Par ailleurs, la variation de hauteur sur les bossages 62 permet de cibler l’endroit du cylindre d’amortisseur 8 où les efforts sont les plus importants pour les transmettre.

En particulier, chaque bossage 62 présente une section sensiblement en forme de V inversé : en effet, d’une part, une première partie de bossage 66 présente une hauteur qui croit entre la première extrémité 64 de bossage et une partie sommitale de bossage 67, la partie sommitale 67 présentant une hauteur maximum de bossage. D’autre part, une seconde partie de bossage 68 présente une hauteur qui décroit entre la partie sommitale de bossage 67 et la seconde extrémité de bossage 65. Ainsi réalisé, chaque bossage présente une partie sommitale 67 au voisinage de laquelle le cylindre d’amortisseur 8 prendra davantage appui car offrant une surface d’appui plus importante.

Dans leur partie sommitale 67 de bossage, les bossages 62 supportent en effet les efforts les plus importants du cylindre d’amortisseur 8.

Comme il est montré en particulier sur les figures 1 , 3 et 4, la partie sommitale 67 de chacun des bossages 62 est plus proche de la seconde extrémité 65 de bossage que de la première extrémité 64 de bossage (c’est-à-dire proche de l’extrémité qui est placée vers le haut quand le dispositif 6 est fixé sur la paroi de la carrosserie, l’autre extrémité 64 - c’est-à-dire la première extrémité de bossage - étant placée vers le bas).

Pour encore augmenter la surface de contact entre le cylindre d’amortisseur 8, il est prévu que le passage 63 soit en creux. Autrement dit, le passage 63 comporte une cavité. Dans le cadre de cet exemple de réalisation, il est prévu que la profondeur de la cavité est croissante entre les premières extrémités 64 des bossages 62 et les secondes extrémités 65 des bossages 62.

Cette variation croissante de la profondeur de la cavité du passage 63 assure également un contact en douceur avec le cylindre d’amortisseur 8.

De même, lesdits bossages 62 présentent chacun une paroi latérale interne 69 de bossage, contigüe audit passage 63, la paroi latérale interne 69 de chaque bossage 62 étant inclinée par rapport audit fond dudit passage d’un angle supérieur à 90° (également pour un guidage en douceur du cylindre 8 d’amortisseur) .

Pour assurer une réalisation solide et rapide du dispositif, il est prévu que les bossages 62, la cavité du passage 63 et la plaque 60 soient réalisés en une seule pièce, par exemple par moulage ou par emboutissage suivant la nature du matériau dans lequel est réalisé le dispositif (de préférence réalisé en acier).

Ainsi les bossage 62 sont de préférence creux, pour limiter le poids du dispositif fixé sur la paroi 3.

On remarque sur les figures que le cylindre d’amortisseur 8 est positionné dans le passage 63 de sorte que son extrémité supérieure 80 soit placée au droit de la seconde extrémité 65 desdits bossages 62 : de cette façon c’est la partie supérieure du cylindre d’amortisseur 8, qui génère le plus d’efforts qui se trouve positionnée ne face des partie sommitales 67 des bossages 62, c’est-à-dire des parties qui pouvoir transmettre le plus d’efforts notamment vers le plancher du véhicule automobile. La fixation du dispositif 6 conforme à l’invention se fait par rivetage ou boulonnage de la plaque 60 dudit dispositif 6 et des bossages 62 sur ladite paroi latérale 3 : les moyens de fixation du dispositif sont donc classiques et plus aisés à mettre en oeuvre que la fixation par soudure par points. On comprend de la description qui précède comment l’invention permet d’amortir les efforts d’un cylindre d’amortisseur.

Il devra être compris que l’invention n’est pas limitée au mode de réalisation spécifiquement représenté sur les figures et qu’elle s’étend à la mise en oeuvre de tout moyen équivalent.