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Title:
DEVICE FOR HOOKING AN OBJECT IN A VEHICLE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2024/083427
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a system (40) for attaching an object to a wall (52), the system comprising a male element (50) attached to the wall and a female element (1) configured to be assembled with the male element (50), the female element (1) being rigidly connected to an object, the system being characterised in that: - the male element (50) comprises a head (54) which emerges from the wall (52) and which comprises a first collar (56) extending over at least part of the periphery of the head (54), and - the female element (1) comprises a main body (2) provided with three claws (10a-c), connected to a prestressed return member (30) allowing the claws (10a-c) to move relative to the main body (2) and to grip the collar (56) of the male element (50) so as to assemble the female element (1) with the male element (50), by alternating between a closed position and an open position.

Inventors:
BOUILLON JEAN-CHARLES (FR)
Application Number:
PCT/EP2023/075794
Publication Date:
April 25, 2024
Filing Date:
September 19, 2023
Export Citation:
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Assignee:
RENAULT SAS (FR)
International Classes:
B60R11/02
Foreign References:
US20220214602A12022-07-07
US20200084902A12020-03-12
US20180094769A12018-04-05
US20140092567A12014-04-03
FR2203604A11974-05-17
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Claims:
Revendications

[Revendication 1] Système de fixation (40) d’un objet à une paroi (52), ledit système comportant un élément mâle (50) fixé à la paroi et un élément femelle (1 ) configuré pour être assemblé avec ledit élément mâle (50), l’élément femelle (1) étant solidarisé avec un objet, ledit système étant caractérisé en ce que :

- l’élément mâle (50) comporte une tête (54) qui émerge de la paroi (52) et qui comporte une première collerette (56) s’étendant sur au moins une partie de la périphérie de ladite tête (54), et

- l’élément femelle (1 ) comporte un corps principal (2) muni de trois griffes (10a-c), reliées à un organe de rappel précontraint (30) permettant que lesdites griffes (10a-c) soient mobiles par rapport au corps principal (2) et qu’elles puissent s’agripper à la collerette (56) de l’élément mâle (50) de manière à assembler l’élément femelle (1 ) avec l’élément mâle (50) et ce, en passant alternativement entre une position de fermeture et une position d’ouverture.

[Revendication 2] Système de fixation selon la revendication 1 , caractérisé en ce que l’élément femelle (1 ) comporte une pièce de transmission (20) permettant que la déformation de l’organe de rappel précontraint (30) entraine la mobilité des griffes (18a-c) et réciproquement.

[Revendication 3] Système de fixation selon la revendication 2, caractérisé en ce que lors de la déformation de l’élément de rappel précontraint (30) entraînant la mobilité des griffes (10a-c) et réciproquement, une première et une deuxième griffes (10a et 10b) effectuent un déplacement selon un premier axe E1 perpendiculaire à un axe D1 de déformation de l’élément de rappel précontraint (30) et une troisième griffe (10c) effectue un déplacement selon un deuxième axe E2 parallèle à l’axe de déformation de l’élément de rappel précontraint (30).

[Revendication 4] Système selon la revendication 3, caractérisé en ce que chaque griffe (10a-c) comporte un pion (18a-c) et en ce que le premier pion (18a) de la première griffe (10a) est inséré dans une première rainure (22a) de la pièce de transmission (20), le deuxième pion (18b) de la deuxième griffe (10b) est inséré dans une deuxième rainure (22b) de la pièce de transmission (20) et le troisième pion (18c) de la troisième griffe (10c) est inséré dans un orifice (23) de la pièce de transmission (20), les rainures (22a et 22b) et l’orifice (23) permettant de mettre les griffes (10a-c) en mouvement en fonction des mouvement de la pièce de transmission (20), et donc de l’organe de rappel précontraint (30).

[Revendication 5] Système selon la revendication 4, caractérisé en ce que lors de la déformation de l’organe de rappel précontraint (30) entraînant la mobilité des griffes (10a-c) et réciproquement, le premier et le deuxième pions (18a et 18b) coulissent respectivement le long de la première et de la deuxième rainures (22a et 22b), et le troisième pion (18c) est entrainé en translation par la pièce de transmission (20) selon l’axe E2 ou entraine en translation la pièce de transmission (20) selon l’axe E2.

[Revendication 6] Système selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les griffes(IOa-c) sont des pièces en forme de « C » comportant un premier segment (12) et un deuxième segment (14) parallèles l’un à l’autre et un troisième segment (16) reliant le premier et le deuxième segments (12 et 14), le troisième segment (16) étant perpendiculaire aux deux autres segments.

[Revendication 7] Système selon la revendication 6, caractérisé en ce que le troisième pion (18c) est disposé sur le deuxième segment (14) et émerge de ce dernier.

[Revendication 8] Système selon la revendication 6 ou 7, caractérisé en ce que le premier segment (12) constitue la partie d’accroche de la griffe (10a-c) qui est configurée pour s’agripper à l’élément mâle (50) en s’étendant derrière la collerette (56) dudit élément.

[Revendication 9] Système selon l’une quelconque des revendications 2 à 8, caractérisé en ce que la pièce de transmission (20) comporte un poussoir (28) qui émerge du corps principal (2) de l’élément femelle (1 ) et en ce qu’il est possible de déformer l’organe de rappel précontraint (30) en exerçant une pression sur le poussoir (28).

[Revendication 10] Système selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’élément femelle (1 ) comporte un organe d’attache à un objet. [Revendication 11 ] Éléments femelle (1 ) pour réaliser un système de fixation (40) selon l’une quelconque des revendications 1 à 10.

[Revendication 12] Véhicule automobile comportant un système de fixation (40) selon l’une quelconque des revendications 1 à 11 .

Description:
Titre de l'invention : dispositif d’accrochage d’un objet dans un véhicule

Domaine technique

La présente invention concerne le domaine des dispositifs d’accrochage de petits objets ou articles divers à une paroi ou cloison, en particulier dans l’habitacle ou un coffre de véhicule automobile.

Arrière-plan technologique

On connait de nombreux dispositifs d’accrochage d’objets ou articles dans l’habitacle ou le coffre d’un véhicule automobile. Ces dispositifs permettent par exemple d’accrocher des porte-gobelets, des porte-bouteilles, des supports de téléphone ou tout autre objet sur des parois intérieures visibles de véhicules automobiles. Ces dispositifs d’accrochages peuvent ainsi permettre de ranger des objets comme ceux précités, de les rendre facilement accessible à un utilisateur, ou encore d’éviter que ces objets ne soient projetés dans le véhicule lors d’un accident ou d’un freinage brusque.

Des crochets fixes ou anneaux peuvent par exemple faciliter le rangement et le transport d’objets dans le véhicule. Cependant, ces dispositifs d’accrochage doivent résister à des contraintes mécaniques exigeantes. La paroi sur laquelle est fixé le dispositif d’accrochage peut également s’avérer insuffisamment solide au regard des efforts démultipliés par les porte-à-faux et bras de leviers engendrés par me le dispositif et sa manipulation par l’utilisateur. En effet, les parois de fixation sont généralement des peaux de polypropylène de 2,5 mm d’épaisseur, qui sont sujettes au « poumonage » ou à des phénomènes d’arrachement.

Résumé de l’invention

Le but de la présente invention est de proposer un système de fixation d’un objet à une paroi de véhicule automobile qui s’avère simple et économique à utiliser tout en permettant de maintenir l’objet de façon qu’il soit facilement accessible à un utilisateur et qu’il ne soit pas projeté lors d’un accident ou d’un freinage brusque du véhicule.

La présente invention a ainsi pour objet un système de fixation d’un objet à une paroi, ledit système comportant un élément mâle fixé à la paroi et un élément femelle configuré pour être assemblé avec ledit élément mâle, l’élément femelle étant solidarisé avec un objet, ledit système étant caractérisé en ce que :

- l’élément mâle comporte une tête qui émerge de la paroi et qui comporte une première collerette s’étendant sur au moins une partie de la périphérie de ladite tête, et

- l’élément femelle comporte un corps principal muni de trois griffes reliées à un organe de rappel précontraint permettant que lesdites griffes soient mobiles par rapport au corps principal et qu’elles puissent s’agripper à la collerette de l’élément mâle de manière à assembler l’élément femelle avec l’élément mâle et ce, en passant alternativement entre une position de fermeture et une position d’ouverture.

Le système assure ainsi la fixation d’un objet à une paroi du véhicule de manière solide et réversible. L’utilisateur peut alors fixer un objet, comme par exemple un support de téléphone ou un porte-gobelet, à la partie mâle préalablement fixée à une paroi du véhicule, et ce, de manière à avoir l’objet à sa disposition sans que ce dernier ne risque d’être projeté dans le véhicule lors d’un accident ou d’un freinage brusque.

Une fois l’élément femelle assemblé avec l’élément mâle, ces deux éléments sont étroitement associés afin qu’il n’y ait pas de jeu entre eux et éviter ainsi des bruits et/ou des porte-à-faux pouvant fragiliser le système.

Les trois griffes sont mobiles entre une position d’ouverture et une position de fermeture, le passage d’une position à une autre se faisant en actionnant l’organe de rappel précontraint. La position de fermeture (ou position de repos) correspond à la position initiale adoptée par l’élément femelle lorsqu’il n’est pas fixé à l’élément mâle et également la position adoptée lorsque les griffes se referment autour de la collerette de l’élément mâle après que l’élément femelle et l’élément mâle sont assemblés. Cette position de fermeture correspond à la position adoptée par les griffes lorsque l’organe de rappel précontraint n’est pas comprimé ou déformé. La position d’ouverture est la position adoptée par les griffes afin de pouvoir assembler l’élément femelle et l’élément mâle. Dans cette position d’ouverture, les griffes sont écartées afin de pouvoir passer autour de la collerette de l’élément mâle puis de se refermer autour de la collerette en adoptant la position de fermeture. Cette position correspond à la position adoptée par les griffes lorsque l’organe de rappel précontraint est comprimé ou déformé. Les griffes peuvent adopter la position d’ouverture soit lorsque l’utilisateur agit sur l'organe de rappel précontraint entraînant ainsi l’écartement des griffes les unes par rapport aux autres, soit lorsque l’utilisateur provoque l’écartement des griffes, par exemple en poussant en force l’élément femelle contre la tête de l’élément mâle, et l’écartement des griffes entraine alors la déformation de l’organe de rappel précontraint. Une fois que les griffes sont passées au-delà de la collerette, elles se referment spontanément grâce à l’organe de rappel précontraint qui revient à sa position initiale.

L’organe de rappel précontraint, qui est de préférence un ressort, permet aux griffes de se refermer pour adopter la position de fermeture et ce, spontanément dès qu’aucune pression n’est exercée sur les griffes et/ou sur l’organe de rappel précontraint.

Le corps principal de l’élément femelle sert de support aux griffes qui sont mobiles par rapport au corps principal.

La collerette peut s’étendre sur une partie de la périphérie de la tête ou sur toute la périphérie de la tête de l’élément mâle. La collerette forme un ou plusieurs rebords émergeant de la tête et qui permettent de servir d’accroche aux griffes qui enveloppent ce ou ces rebords pour venir se refermer derrière. Lorsque la collerette entoure partiellement la périphérie, elle peut former un rebord unique qui s’étend de manière que toutes les griffes puissent s’y accrocher, ou plusieurs rebords, par exemple un rebord pour chaque griffe.

D’autres caractéristiques de l’invention pouvant être prises seules ou en combinaison sont décrites ci-dessous.

L’élément femelle peut comporter une pièce de transmission permettant que la déformation de l’organe de rappel précontraint entraine la mobilité des griffes et réciproquement. La pièce de transmission permet ainsi de lier la déformation de l’organe de rappel précontraint et la mobilité des griffes. De préférence, une pression sur la pièce de transmission entraine un mouvement de ladite pièce, de préférence un mouvement de translation de ladite pièce par rapport au corps principal, et ce mouvement induit une déformation de l’organe de rappel précontraint et un mouvement d’ouverture des griffes. La pression peut être exercée par un utilisateur

Ainsi, selon un premier mode d’utilisation, une pression exercée sur la pièce de transmission permet d’ouvrir les griffes et de déformer l’organe de rappel précontraint pour assembler l’élément femelle à l’élément mâle. Puis, une fois l’élément femelle assemblé avec l’élément mâle, le fait de relâcher la pression qui a été exercée sur la pièce de transmission permet à l’organe de rappel précontraint de revenir spontanément à sa position initiale et ce, en entraînant la pièce de transmission qui revient également à sa position initiale. La pièce de transmission entraine alors les griffes qui se referment autour de la collerette. Lors de la déformation de l’élément de rappel précontraint entraînant la mobilité des griffes et réciproquement, une première et une deuxième griffes peuvent effectuer une translation les écartant l’une de l’autre selon un premier axe E1 perpendiculaire à un axe D1 de déformation de l’élément de rappel précontraint et une troisième griffe peut effectuer un déplacement selon un deuxième axe E2 parallèle à l’axe de déformation de l’élément de rappel précontraint.

Les trois griffes s’ouvrent ainsi simultanément sur la base de la déformation de l’organe de rappel précontraint, deux griffes dans une première direction mais en sens inverse et la troisième dans une deuxième direction, de manière à ouvrir, entre les griffes, un espace pouvant accueillir la tête de l’élément mâle.

Les axes E1 et E2 définissent notamment la direction globale d’ouverture des griffes qui s’écartent vers l’extérieur du corps principal, les griffes s’écartant de préférence selon un mouvement incluant une translation.

L’axe D1 défini la direction de déformation de l’organe de rappel précontraint qui se comprime de préférence selon un axe rectiligne.

Chaque griffe peut comporter un pion, le premier pion de la première griffe pouvant être inséré dans une première rainure de la pièce de transmission, le deuxième pion de la deuxième griffe pouvant être inséré dans une deuxième rainure de la pièce de transmission et le pion de la troisième griffe pouvant être inséré dans un orifice de la pièce de transmission, les rainures et l’orifice permettant de mettre les griffes en mouvement en fonction des mouvements de la pièce de transmission, et donc de l’organe de rappel précontraint. Les deux rainures et l’orifice permettent d’associer de manière simple le mouvement de la pièce de transmission (et donc la déformation de l’organe de rappel précontraint) et le mouvement des griffes et ce, par l’intermédiaire des pions. Les trois pions constituent ainsi chacun un organe de guidage de la griffe et un élément de coopération entre les griffes et la pièce de transmission. De préférence, les rainures comportent une encoche à une extrémité permettant de bloquer les griffes en position de fermeture. Ainsi, les pions ne peuvent sortir du logement pour coulisser dans la rainure que lorsqu’un effort exercé par l’utilisateur sur la partie débordante du boitier de la pièce de transmission est appliqué pour comprimer l’organe de rappel précontraint. Ceci empêche les griffes de s’ouvrir facilement en cas de choc.

Lors de la déformation de l’organe de rappel précontraint entraînant la mobilité des griffes et réciproquement, le premier et le deuxième pions peuvent coulisser respectivement le long de la première et de la deuxième rainures, et le troisième pion peut être entrainé en translation par la pièce de transmission selon l’axe E2 Selon un mode de réalisation préféré, la première et la deuxième rainures s’étendent dans des directions divergentes et en diagonale par rapport à l’axe E1 . Ainsi, le déplacement de la pièce de transmission permet d’écarter les pions du centre du corps principal ou au contraire de les rapprocher du centre, par coulissement des pions le long des rainures.

Le troisième pion étant inséré dans un orifice de la pièce de transmission, il suit directement le mouvement de la pièce de transmission.

Selon un mode de réalisation préféré, la pièce de transmission se déplace selon l’axe D1 et permet, lors de la déformation de l’organe de rappel précontraint, d’écarter les pions du centre du corps principal et ainsi d’ouvrir les griffes.

Les griffes peuvent être des pièces en forme de « C », formées de préférence d’un seul tenant, comportant un premier segment et un deuxième segments parallèles l’un à l’autre et un troisième segment reliant le premier et le deuxième segment, le troisième segment étant perpendiculaire aux deux autres segments. Les griffes possèdent ainsi une rigidité optimisée qui leur permet, lorsque l’élément femelle est assemblé à l’élément mâle, de résister aux efforts d’arrachement pouvant être exercés sur les griffes en raison par exemple du poids de l’objet ou par exemple à la pression exercée par un occupant qui s’appuierait par mégarde dessus.

Selon un mode de réalisation préféré, le troisième segment traverse le corps principal et le premier segment s’étend alors sur une première face du corps principal, le deuxième segment s’étendant selon une deuxième face du corps principal opposée à la première face. Le troisième pion peut être disposé sur le deuxième segment et émerger de ce dernier. Ainsi, lorsque la pièce de transmission entraine les pions dans son mouvement, la force exercée sur les pions permet de faire bouger les griffes, et permet notamment que le premier segment s’écarte du corps principal pour ouvrir les griffes.

Le premier segment peut constituer la partie d’accroche de la griffe qui est configurée pour s’agripper à l’élément mâle en s’étendant derrière la collerette dudit élément. Grâce à la rigidité de l’ensemble de la griffe, qui est permise notamment par sa forme en « C », le premier segment ne se déforme pas et l’angle entre le premier et le troisième segment d’une part, et entre le deuxième segment et le troisième segment d’autre part, ne sont pas modifiés, et ce, même lorsque l’objet à fixer est lourd. Les griffes maintiennent alors fermement l’élément femelle à l’élément mâle évitant ainsi tout jeu pouvant faire du bruit et/ou abimer l’objet quand l’ensemble est soumis aux vibrations dues au roulage du véhicule support.

La pièce de transmission peut comporter un poussoir qui émerge du corps de l’élément femelle et il peut être possible de déformer l’organe de rappel précontraint en exerçant une pression sur le poussoir. Il est ainsi facile pour l’utilisateur d’actionner le poussoir afin d’ouvrir les griffes de manière à assembler l’élément femelle à l’élément mâle ou au contraire de dissocier l’élément femelle de l’élément mâle. Lorsque l’utilisateur n’exerce plus de pression sur le poussoir, la pièce de transmission revient à sa position initiale et l’organe de rappel précontraint également.

L’élément femelle peut comporter un organe d’attache à un objet. Cet organe d’attache peut être un logement pour le passage d’une vis, un crochet, un aimant, ou tout type d’organe permettant de fixer de manière temporaire ou permanente l’élément femelle à un objet.

Selon un deuxième objet, l’invention concerne un élément femelle pour la réalisation du système selon le premier objet de l’invention. L’élément femelle peut posséder les différentes caractéristiques décrites ci-dessus concernant l’élément femelle du système selon le premier objet de l’invention.

Selon un troisième objet, l’invention concerne un véhicule automobile comprenant un système selon le premier objet de l’invention. Brève description des figures

La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d’exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l’invention et comment elle peut être réalisée. Sur les figures annexées :

[fig. 1] La figure 1 est une vue schématique et en coupe d’un système selon un mode de réalisation de l’invention dans lequel l’élément femelle est assemblé à l’élément mâle ;

[fig. 2a] La figure 2a est une vue schématique et en perspective d’une première face du corps principal de l’élément femelle du système selon un mode de réalisation de l’invention muni des griffes ;

[fig. 2b] La figure 2b est une vue schématique et en perspective d’une deuxième face du corps principal de l’élément femelle de la figure 2b ;

[fig. 3] La figure 3 est une vue schématique et en perspective d’une griffe ;

[fig. 4a] La figure 4a est une vue schématique et en perspective de la deuxième face du corps principal de l’élément femelle des figures 2a et 2b muni de la pièce de transmission ;

[fig. 4b] La figure 4b est une est une vue schématique et en perspective d’une première face du corps principal de l’élément femelle du système selon un mode de réalisation de l’invention muni des griffes ; lesdites griffes étant dans une position ouverte,

[fig. 5a] La figure 5a est une vue schématique et en perspective d’une face intérieure d’un couvercle du corps principal des figures 1a et 1 b ;

[fig. 5b] La figure 5b est une vue schématique et en perspective de la face arrière du corps principal des figures 1a et 1 b fermé par le couvercle de la figure 5a ;

[fig. 6a] La figure 6a est une vue schématique et en perspective d’une première étape du procédé d’assemblage de l’élément femelle des figures 5a et 5b à l’élément mâle du système selon l’invention, l’élément femelle étant fixé à un objet ;

[fig. 6b] La figure 6b est une vue schématique et en perspective du système dans lequel l’élément femelle et l’élément mâle sont assemblés.

Description de mode(s) de réalisation

Dans les figures, et à moins qu’il n’en soit disposé autrement, les éléments identiques porteront les mêmes signes de référence. Comme illustré sur la figure 1 , un système de fixation 40 d’un objet à une paroi 52 selon un mode de réalisation de l’invention comporte un élément mâle 50 fixé la paroi 52 et un élément femelle 1 assemblé avec ledit élément mâle 50, l’élément femelle 1 pouvant être solidarisé avec un objet.

L’élément mâle 50 comporte une tête 54 qui émerge de la paroi et qui comporte une première collerette 56 s’étendant sur au moins une partie de la périphérie de ladite tête. Dans ce mode de réalisation, la première collerette 56 s’étend sur toute la périphérie de la tête. Dans ce mode de réalisation, l’élément mâle 50 comporte une deuxième collerette 58 par laquelle l’élément mâle 50 est plaqué contre la paroi 52. Un élément mâle 50 pouvant être assemblé avec l’élément femelle 1 décrit dans la présente invention est décrit dans la demande de brevet FR2203604.

L’élément femelle 1 comporte un corps principal 2 muni d’une première griffe 10a, d’une deuxième griffe 10b et d’une troisième griffelOc. Les griffes 10a-c sont reliées à un organe de rappel précontraint (non visible sur la figure 1 ) qui permet auxdites griffes 10a-c d’être mobiles par rapport au corps principal 2 et de pouvoir s’agripper à la collerette 56 de l’élément mâle 50 de manière à assembler l’élément femelle 1 avec l’élément mâle 50 et ce, en passant alternativement entre une position de fermeture et une position d’ouverture. Sur la figure 1 , l’élément femelle 1 est assemblée à l’élément mâle 50 et les griffes 10a-c sont en position de fermeture en s’insérant dans un sillon formé par la première et la deuxième collerettes 56 et 58.

Les figures 2a et 2b illustrent l’élément femelle 1 dépourvu d’organe de rappel précontraint. Sur cette figure, l’élément femelle 1 comporte uniquement un corps principal 2 ainsi que les trois griffes 10a-c.

Le corps principal 2 comporte une première face 2a ou face avant, et une deuxième face 2b ou face arrière. Dans ce mode de réalisation, le corps principal 2 est une pièce creuse de forme sensiblement carrée et dont les angles sont biseautés. La face arrière 2b est une face globalement creuse qui comporte un logement 6 formé par deux languettes 6a et 6b permettant d’accueillir un organe de rappel précontraint. La face avant 2a est une face comportant un relief formant une couronne entourant un logement principal 8 permettant d’accueillir l’élément mâle 50. Comme illustré sur la figure 3, les trois griffes 10a-c (ou 10) sont identiques et tout ce qui est décrit pour une griffe s’applique également aux deux autres griffes. Les griffes 10 sont des pièces en forme de « C » qui possèdent un premier segment 12 et un deuxième segment 14 parallèles l’un à l’autre ainsi qu’un troisième segment 16 reliant le premier et le deuxième segments12 et 14. Le troisième segment 16 est sensiblement perpendiculaire aux segments 12 et 14, ce qui signifie que le troisième segment 16 forme un angle de 90° ± 10° avec le premier et le deuxième segment 12 et 14.

Comme illustré sur les figures 2a, 2b et 4b, les griffes 10a-c sont positionnées de part et d’autre du corps principal 2 et sont disposées de manière que le troisième segment 16 traverse le corps principal 2. Le premier segment 12 se positionne alors contre la face avant 2a du corps principal pour former la partie d’accroche de la griffe 10a qui permettra d’agripper l’élément mâle 50. Le deuxième segment 14 se positionne quant à lui contre la face arrière 2b du corps principal et va servir à la mobilité des griffes.

Comme visible à la figure 1 , la forme en « C » de la griffe lui confère une stabilité optimisée lui permettant de résister aux forces de traction. Le premier segment 12 possède une extrémité intérieure 12a qui vient s’insérer entre la première collerette 56 et la deuxième collerette 58 de l’élément mâle 50 lors de l’assemblage avec l’élément femelle. Une extrémité extérieure 12b vient s’insérer dans la couronne du corps principal pour former une surface continue lorsque les griffes 10a-c sont en position de fermeture.

Les griffes comportent un pion 18 positionné sur le deuxième segment 14 et qui émerge en direction de l’extérieur du « C ». Le pion 18 a pour fonction de permettre la mobilité de la griffe comme décrit ci-dessous.

Comme illustré sur la figure 4a, l’élément femelle 1 comporte une pièce de transmission 20 qui est positionnée contre la face arrière 2b du corps principal 2. La pièce de transmission 20 comporte une première rainure 22a et une deuxième rainure 22b dans lesquelles sont insérés les pions 18a et 18b de la première et de la deuxième griffes 10a et 10b et le long desquelles les pions 18a et 18b peuvent coulisser. La pièce de transmission 20 comporte également un orifice 23 dans lequel est inséré le troisième pion 18c. La coopération être la pièce de transmission 20 et les pions 18 va permettre la mobilité des griffes 10a-c de manière à assembler l’élément femelle et l’élément mâle comme décrit plus loin. La première rainure 22a et la deuxième rainures 22b comportent respectivement à une de leur extrémité une première encoche 25a et une deuxième encoche 25b qui permettent de bloquer les pions 18a et 18b lorsqu’aucun effort n’est appliqué pour comprimer le ressort 30. Lorsque le coulissement des pions 18a et 18b est bloqué, la première et la deuxième griffes 10a et 10b sont bloquées en position de fermeture.

La première et la deuxième rainures 22a et 22b s’étendent dans des directions divergentes par rapport à l’axe de déplacement de la pièce de transmission 20 ce qui permet aux première et deuxième griffes 10a et 10b de se déplacer, pour permettre l’ouverture de ces griffes, dans une direction perpendiculaire à la direction de déplacement de la pièce de transmission 20.

Par ailleurs, la pièce de transmission 20 comporte un évidement 24 permettant d’accueillir un organe de rappel précontraint 30, qui est un ressort dans ce mode de réalisation. Pour cela, la pièce de transmission comporte une tige 26 qui est insérée dans le ressort 30 et qui permet de comprimer le ressort 30 dans le logement 6 du corps principal 2. Le ressort 30 est comprimé lors du montage de façon à assurer un effort de rappel suffisant permettant de refermer les griffes 10a-c après assemblage de l’élément femelle 1 et de l’élément mâle 50.

Dans ce mode de réalisation, la pièce de transmission 20 comprend un poussoir 28 qui permet de faire translater la pièce de transmission 20 contre le corps principal 2. Le poussoir 28 surmonte l’évidement 24 et permet de comprimer le ressort 30 lorsqu’un utilisateur exerce une pression dessus et ce, en faisant translater la pièce de transmission selon un axe D1 qui est également l’axe de compression du ressort 30. Lorsque la pression sur le poussoir 28 est relâchée, la force de rappel permet au ressort 30 de retrouver sa position initiale en faisant faire une translation inverse à la pièce de transmission 20 qui retrouve alors sa position initiale dite de repos.

Comme illustré sur les figures 5a et 5b, le corps principal 2 comporte un couvercle 32 qui permet de fermer la pièce femelle 1 en venant se clipser contre la face arrière 2b du corps principal 2 au moyen des quatre clips 34. Le couvercle permet de protéger le mécanisme de coopération entre la pièce de transmission 20, le ressort 30 et les pions 18 des griffes 10.

Le couvercle 32 comporte un orifice central 36 qui entoure un conduit 19 permettant l’attache de l’élément femelle 1 à un objet. Dans ce mode de réalisation, le conduit 19 permet le passage d’une vis pour la fixation de l’élément femelle 1 à tout type d’objet. Selon d’autres modes de réalisation, l’élément femelle 1 peut être fixé à un objet par d’autres type d’organe d’attache.

Le système de fixation 40 fonctionne de manière simple et rapide en modifiant la position des griffes 10a-c entre une position d’ouverture et une position de fermeture, le passage d’une position à une autre se faisant en actionnant le poussoir 28. La position de fermeture (ou position de repos) correspond à la position initiale adoptée par l’élément femelle 1 lorsqu’il n’est pas fixé à l’élément mâle 50 et elle correspond également à la position adoptée lorsque les griffes 10a-c se referment autour de la collerette 56 de l’élément mâle 50 après que l’élément femelle 1 et l’élément mâle 50 sont assemblés. Cette position de fermeture correspond à la position adoptée par les griffes 10a-c lorsque le ressort 30 n’est pas comprimé ou déformé. La position d’ouverture est la position adoptée par les griffes 10a-c afin de pouvoir assembler l’élément femelle 1 et l’élément mâle 50. Dans cette position d’ouverture, les griffes 10a-c sont écartées afin de pouvoir passer autour de la collerette 56 de l’élément mâle puis se refermer autour de la collerette 56 en adoptant la position de fermeture. Cette position correspond à la position adoptée par les griffes 10a-c lorsque le ressort 30 est comprimé ou déformé.

Comme illustré à la figure 4b, les griffes 10a-c peuvent adopter la position d’ouverture lorsque l’utilisateur agit sur le ressort 30, par exemple en exerçant une pression sur le poussoir 28, entraînant ainsi un déplacement de la pièce de transmission 20 et donc un écartement des griffes 10a-c les unes par rapport aux autres,

Lorsque le ressort 30 est comprimé, la première et la deuxième griffes 10a et 10b effectuent un déplacement selon un premier axe E1 et dans deux directions opposées, l’axe E1 étant perpendiculaire à l’axe D1 de compression du ressort 30. Ce déplacement est permis grâce à l’orientation des rainures 22a et 22b qui s’étendent selon des axes divergents formant un angle d’environ 45° avec l’axe D1 . La troisième griffe effectue un déplacement selon un deuxième axe E2 parallèle à l’axe de déformation de l’élément de rappel précontraint puisque le troisième pion 18c est inséré dans un orifice 23 de la pièce de transmission 20 et suit donc directement le déplacement de la pièce de transmission 20. Comme illustré sur les figures 6a et 6b, un objet tel qu’un porte gobelet peut être fixé avec le système de fixation selon le mode de réalisation qui vient d’être décrit. L’élément mâle 50 est positionné dans une paroi 52 d’un véhicule automobile et l’élément femelle 1 est fixé par exemple sur un porte-gobelet. Le porte-gobelet 60 peut ainsi être fixé à la paroi 52 en positionnant l’élément femelle 1 en face de l’élément mâle 50 comme sur la figure 6a puis en poussant l’élément femelle 1 contre l’élément mâle pour forcer l’ouverture des griffes 10 ou en exerçant une pression sur le poussoir 28 pour ouvrir les griffes. Une fois l’élément femelle 1 assemblé avec l’élément mâle 50, la pression peut être relâchée de façon que les griffes 10a-c se referment autour de la collerette 56.

Le porte gobelet 60 est alors fixé solidement et de façon sécurisée à la paroi 52 et est accessible à un utilisateur sans risquer d’être projetée en cas de choc du véhicule. La fixation du porte-gobelet 60 est cependant réversible et le porte- gobelet peut être aisément décroché de la paroi en exerçant une pression sur le poussoir 28 pour ouvrir les griffes 10a-c et ainsi dissocier l’élément femelle 1 et l’élément mâle 50