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Title:
CONNECTING RING FOR A TIMEPIECE DIAL, TIMEPIECE DIAL PLATE AND TIMEPIECE DIAL ASSEMBLY METHOD
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2021/104698
Kind Code:
A1
Abstract:
Connecting ring for a timepiece dial, timepiece dial plate and timepiece dial assembly method. Abstract: Connecting ring (2) for a dial (10) of a timepiece (90) comprising a first connecting portion (21) provided with plastically deformable connecting elements (210) that are intended to press against a second portion (11) formed on a dial plate (1), the dial plate comprising: - a lower first surface (12) that is intended to be positioned on the inner side of a timepiece (90), - an upper second surface (13) that is opposite and is intended to be visible, - the second portion (11) connecting the first and second surface and forming a peripheral contour of the dial plate.

Application Number:
PCT/EP2020/075373
Publication Date:
June 03, 2021
Filing Date:
September 10, 2020
Export Citation:
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Assignee:
ROLEX SA (CH)
International Classes:
G04B19/06; G04B19/14
Foreign References:
CH705042A22012-11-15
CH709401A22015-09-30
JP2001194470A2001-07-19
JPS5125149B11976-07-29
JPS5147262U1976-04-08
US0364109A1887-05-31
EP0819995A11998-01-21
EP3339970A12018-06-27
EP2743783A12014-06-18
EP2730636A12014-05-14
Attorney, Agent or Firm:
MOREAU, Stéphane et al. (CH)
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Claims:
Revendications

1. Bague de liaison (2 ; 2’) pour cadran (10 ; 10’) de pièce d’horlogerie (90 ; 90’) comprenant une première portion de liaison (21 ; 21’) dotée d’éléments de liaison (210 ; 210’) déformables plastiquement et prévus pour venir s’appuyer contre une deuxième portion (11 ; 11 ’) formée sur une plaque (1 ; 1 ’) de cadran, la plaque de cadran comprenant :

- une première surface (12 ; 12’) inférieure destinée à être positionnée du côté intérieur d’une pièce d’horlogerie (90 ; 90’), - une deuxième surface (13 ; 13’) supérieure opposée destinée à être visible,

- la deuxième portion (11 ; 11’) reliant la première et la deuxième surface et formant un contour périphérique de la plaque de cadran. 2. Bague de liaison (2) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que les éléments de liaison comprennent des languettes (210) ou des portions d’anneau (210).

3. Bague de liaison (2’) selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les éléments de liaison comprennent des pieds

(210’), notamment des pieds perçés et/ou conformés pour être déformés par formation d’une rivure.

4. Bague de liaison (2 ; 2’) selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la bague est réalisée en métal ou en alliage métallique, notamment en laiton ou en un alliage d’or ou en acier, et/ou en ce que la bague présente une dureté Vickers inférieure à 180 HV, voire inférieure à 150 HV, voire inférieure à 100 HV, et/ou en ce que les éléments de liaison (210 ; 210’) sont prévus pour venir s’appuyer contre une troisième surface (110 ; 110’) inclinée par rapport à la première surface (12 ; 12’) inférieure et/ou par rapport à la deuxième surface (13 ; 13’) supérieure de la plaque de cadran (1 ; 1’).

Bague de liaison (2 ; 2’) selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle comprend une jupe (22 ; 22’) comprenant au moins un élément élastique (220 ; 220’) de liaison à un mouvement horloger (30), l’au moins un élément élastique se présentant par exemple sous la forme d’une lame encastrée à ses deux extrémités.

Plaque de cadran (1 ; 1’) pour cadran (10 ; 10’) de pièce d’horlogerie (90 ; 90’) et destinée à être montée sur une bague de liaison (2 ; 2’), notamment une bague de liaison (2 ; 2’) selon l’une des revendications 1 à 5, la plaque de cadran comprenant :

- une première surface (12 ; 12’) inférieure destinée à être positionnée du côté intérieur d’une pièce d’horlogerie (90 ; 90’),

- une deuxième surface (13 ; 13’) supérieure opposée destinée à être visible,

- une deuxième portion (11 ; 11’) reliant la première et la deuxième surface et formant un contour périphérique de la plaque de cadran, la deuxième portion (11 ; 11’) comprenant au moins une troisième surface (110 ; 110’) inclinée par rapport à la première surface (12 ; 12’) inférieure et/ou par rapport à la deuxième surface (13 ; 13’) supérieure de la plaque de cadran (1 ; 1’), l’au moins une troisième surface (110 ; 110’) étant adaptée pour coopérer avec des éléments de liaison (210 ; 210’) déformables plastiquement et prévus pour venir s’appuyer contre ladite au moins une troisième surface (110 ; 110’).

Plaque de cadran (1 ; 1’) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que l’au moins une troisième surface (110 ; 110’) est inclinée d’un angle a par rapport à la première surface (12 ; 12’) inférieure et/ou par rapport à la deuxième surface (13 ; 13’) supérieure de la plaque de cadran (1 ; 1’), avec a compris entre 20° et 70°, par exemple a égal à 60°.

8. Plaque de cadran (1) selon la revendication 6 ou 7, caractérisée en ce que l’au moins une troisième surface comprend plusieurs surfaces formées dans des encoches (113) pratiquées dans la deuxième portion (11 ; 11’) de la plaque.

9. Plaque de cadran (1’) selon l’une des revendications 6 à 8, caractérisée en ce que l’au moins une troisième surface comprend au moins une surface tronconique (110a’, 110b’, 110c’, 110d’, 110e', 110f’, 110g’), notamment une surface tronconique formée dans une oreille ou lobe faisant saillie d’un contour périphérique, en particulier circulaire, de la plaque.

10. Plaque de cadran (1 ; 1’) selon l’une des revendications 6 à 9, caractérisée en ce que la plaque est réalisée en un matériau à base de céramique, notamment :

- une zircone ou une alumine, ou

- une céramique fluorescente et/ou phosphorescente, ou

- une céramique composite à base de zircone yttriée et d’aluminate de strontium dopée Dy/Eu, ou

- une zircone luminescente, et/ou en ce que la plaque est réalisée en un matériau à base de matériau composite, et/ou en ce que la plaque est réalisée à base d’une pierre, notamment de l’onyx, de l’opale, de la turquoise ou du saphir, ou à base de nacre, et/ou en ce que la plaque présente une dureté Vickers supérieure à 600 HV, voire supérieure à 700 HV, voire supérieure à 800 HV.

11. Cadran (10 ; 10’) comprenant une plaque de cadran selon l’une des revendications 6 à 10 et une bague de liaison selon l’une des revendications 1 à 5, la plaque de cadran étant assemblée à la bague de liaison.

12. Cadran (10 ; 10’) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le rapport de la dureté Vickers du matériau constituant la plaque de cadran sur la dureté Vickers du matériau constituant la bague de liaison est supérieur à 3, voire supérieur à 4, voire supérieur à 5.

13. Cadran (10 ; 10’) selon la revendication 11 ou 12, caractérisé en ce que la plaque de cadran et la bague de liaison sont configurées et/ou agencées de sorte qu’après déformation plastique des éléments de liaison (210 ; 210’) déformables plastiquement, les éléments de liaison (210 ; 210’) déformables plastiquement ne dépassent pas la deuxième surface (13 ; 13’) supérieure.

14. Pièce d’horlogerie (90) comprenant un cadran selon l’une des revendications 11 à 13.

15. Procédé de montage d’un cadran selon l’une des revendications 11 à 13 ou d’une pièce d’horlogerie selon la revendication 14, le procédé comprenant les étapes suivantes :

- fournir une plaque de cadran (1 ; 1’) selon l’une des revendications 6 à 10,

- fournir une bague de liaison (2 ; 2’) selon l’une des revendications 1 à 5,

- disposer la plaque de cadran sur la bague de liaison,

- déformer plastiquement les éléments de liaison (210 ; 210’).

Description:
Bague de liaison pour cadran horloger, plaque de cadran horloger et procédé d’assemblage de cadran horloger.

L’invention concerne une bague de liaison pour cadran horloger. L’invention concerne aussi une plaque de cadran horloger. L’invention concerne aussi un cadran horloger comprenant une telle bague et/ou une telle plaque. L’invention concerne aussi une pièce d’horlogerie comprenant un tel cadran et/ou une telle bague et/ou une telle plaque. L’invention concerne encore un procédé de montage ou d’assemblage d’une telle pièce d’horlogerie ou d’un tel cadran.

Un cadran pour pièce d’horlogerie selon l’état de la technique est décrit par le document EP3339970. Un tel cadran comprend des pieds soudés sous une plaque de cadran, destinés à la fixation de la plaque de cadran dans un bâti d’une pièce d’horlogerie, par exemple par des vis. Cette solution présente l’inconvénient de nécessiter un matériau compatible avec la soudure pour former le cadran, tout en nécessitant des opérations fastidieuses de fabrication et d’assemblage, notamment une soudure des pieds puis un vissage dans un bâti. D’autre part, il existe un risque de générer une situation d’hyperstatisme si la précision de l’assemblage est imparfaite. Enfin, cette solution est incompatible avec certaines pièces d’horlogerie pour lesquelles le volume disponible est très restreint et limite le passage de vis pour la fixation du cadran, par exemple les montres bracelets équipées de multiples fonctionnalités mécaniques.

Le but de l’invention est de fournir une bague de liaison pour cadran horloger et/ou une plaque de cadran horloger permettant d’améliorer les dispositifs connus de l’art antérieur. En particulier, l’invention propose des dispositifs simples et robustes qui permettent une fixation fiable et répétable d’une plaque de cadran horloger sur une bague de liaison. Une bague de liaison selon l’invention est définie par la revendication 1.

Différents modes de réalisation de la bague sont définis par les revendications 2 à 5.

Une plaque de cadran selon l’invention est définie par la revendication 6.

Différents modes de réalisation de la plaque sont définis par les revendications 7 à 10.

Un cadran selon l’invention est défini par la revendication 11.

Différents modes de réalisation du cadran sont définis par les revendications 12 et 13.

Une pièce d’horlogerie selon l’invention est définie par la revendication 14.

Un procédé de montage d’un cadran selon l’invention est défini par la revendication 15.

Les dessins annexés représentent, à titre d’exemples, deux modes de réalisation d’une pièce d’horlogerie.

La figure 1 est une vue d’un premier mode de réalisation d’une pièce d’horlogerie.

La figure 2 est une vue de détail en coupe axiale d’un cadran du premier mode de réalisation.

La figure 3 est une vue en perspective d’une plaque de cadran du premier mode de réalisation. La figure 4 est une vue en coupe axiale partielle d’une plaque de cadran du premier mode de réalisation. La figure 5 est une vue en perspective d’une bague de liaison de cadran du premier mode de réalisation.

La figure 6 est une vue en coupe axiale partielle d’une bague de liaison de cadran du premier mode de réalisation.

La figure 7 est une vue en perspective partielle d’un cadran du premier mode de réalisation, le cadran étant disposé à proximité d’une ébauche d’un mouvement horloger. La figure 8 est une vue d’un deuxième mode de réalisation d’une pièce d’horlogerie.

La figure 9 est une première vue de détail en coupe axiale d’un cadran du deuxième mode de réalisation.

La figure 10 est une deuxième vue de détail en coupe axiale d’un cadran du deuxième mode de réalisation.

La figure 11 est une vue en perspective d’une plaque de cadran du deuxième mode de réalisation.

La figure 12 est une vue en perspective d’une bague de liaison de cadran du deuxième mode de réalisation. La figure 13 est une vue en perspective partielle d’un détail d’une bague de liaison de cadran du deuxième mode de réalisation. Un premier mode de réalisation d’une pièce d’horlogerie 90 est décrit ci- après en référence aux figures 1 à 7. La pièce d’horlogerie 90 est par exemple une montre, en particulier une montre bracelet.

La pièce d’horlogerie 90 comprend un mouvement horloger 30 et un cadran horloger 10 destinés à être montés dans une boîte de pièce d’horlogerie afin de les protéger de l’environnement extérieur.

Le mouvement horloger 30 peut être un mouvement électronique ou un mouvement mécanique, notamment un mouvement automatique. Le cadran horloger 10 comprend une plaque 1 de cadran et une bague 2 de liaison du cadran 10. La plaque 1 de cadran est assemblée sur la bague 2 de liaison par rivetage et/ou sertissage. La bague 2 de liaison est destinée à lier la plaque 1 de cadran au mouvement 30, en particulier à une ébauche 3 du mouvement 30.

La plaque 1 de cadran et la bague 2 de liaison sont conformées pour être liées mécaniquement ou fixées l’une à l’autre. Autrement dit, la plaque 1 de cadran et la bague 2 de liaison sont de préférence conformées pour être liées par une liaison encastrement ou une liaison complète.

La bague de liaison constitue autrement dit un support de liaison ou une interface de liaison entre le mouvement et la plaque de cadran.

Par « liaison mécanique », nous entendons toute liaison mise en oeuvre indépendamment d’une étape de collage, soudage ou encore brasage qui peut s’avérer fastidieuse et difficilement répétable. La bague de liaison 2 pour cadran 10 de pièce d’horlogerie 90 comprend une première portion de liaison 21 dotée d’éléments de liaison 210 déformables plastiquement et prévus pour venir s’appuyer contre une deuxième portion 11 formée sur la plaque 1 de cadran.

Quant à elle, la plaque de cadran 1 pour cadran 10 de pièce d’horlogerie 90 est destinée à être montée sur la bague de liaison 2. La plaque de cadran comprend : - une première surface 12 inférieure destinée à être positionnée du côté intérieur de la pièce d’horlogerie 90,

- une deuxième surface 13 supérieure opposée destinée à être visible,

- une deuxième portion 11 reliant la première et la deuxième surface et formant un contour périphérique de la plaque de cadran. La deuxième portion 11 comprend au moins une troisième surface 110 inclinée par rapport à la première surface 12 inférieure et/ou par rapport à la deuxième surface 13 supérieure de la plaque de cadran 1. L’au moins une troisième surface 110a est adaptée pour coopérer avec des éléments de liaison 210 déformables plastiquement et prévus pour venir s’appuyer contre l’au moins une troisième surface 110.

Le cadran horloger présente ici un axe A. Cet axe est un axe de révolution ou de symétrie du cadran. L’axe A est orienté selon une direction z perpendiculaire à la plaque de cadran. Si le cadran n’a pas une forme de révolution ou symétrique, l’axe A passe par le centre du cadran (défini par un barycentre). Si la plaque de cadran n’est pas plane, la direction z et l’axe A sont perpendiculaires à un plan passant par la première surface inférieure ou la deuxième surface supérieure. Par exemple, un tel plan peut être tangent à la première surface inférieure ou à la deuxième surface supérieure. Par exemple, un tel plan peut passer par la périphérie de la première surface inférieure ou par la périphérie de la deuxième surface supérieure.

Les appuis d’éléments de liaison 210 déformables plastiquement contre la deuxième portion 11 formée sur la plaque 1 de cadran, en particulier sur l’au moins une troisième surface 110, permettent de réaliser la liaison mécanique de la plaque sur la bague de liaison.

Plus précisément, la portion de liaison 21 est dotée d’éléments de liaison 210 prévus pour venir s’appuyer contre des troisièmes surfaces 110 formées sur le contour périphérique 11 de la plaque 1 de cadran. Le contour périphérique 11 peut être défini comme étant une surface reliant la première surface 12 destinée à être positionnée du côté intérieur d’une pièce d’horlogerie et une deuxième surface 13 supérieure opposée destinée à être visible par le porteur de la pièce d’horlogerie.

Les troisièmes surfaces 110 sont inclinées, c’est-à-dire que les directions normales à au moins des portions de ces surfaces ne sont ni parallèles, ni perpendiculaires à l’axe A.

Les troisièmes surfaces 110 s’étendent dans une direction non perpendiculaire à la première surface 12 et sont inclinées vers l’intérieur de la plaque de cadran 1 depuis ladite première surface 12. Autrement dit, lorsqu’on se déplace sur les troisièmes surfaces 110 en s’éloignant de la première surface 12 et/ou en se rapprochant de la deuxième surface 13, on se rapproche de l’axe A ou du centre de la première surface 12 ou on se rapproche de l’axe A ou du centre de la deuxième surface 13 (ce rapprochement étant mesuré parallèlement à la première surface 12 ou parallèlement à la deuxième surface 13). Dans le premier mode de réalisation, les éléments de liaison 210 de la bague 2 se présentent sous la forme de languettes. Plus particulièrement, les éléments de liaison 210 de la bague 2 se présentent sous la forme de languettes formées par des portions d’anneau.

La portion de liaison 21 se présente sous la forme d’une portion annulaire. Elle fait saillie, selon la direction verticale z, d’une surface de support 211 horizontale ou sensiblement horizontale destinée à recevoir l’appui d’une partie latérale, ou partie périphérique, de la première surface 12 inférieure de la plaque de cadran 1.

Dans le mode de réalisation représenté, les languettes 210 sont au nombre de trois (plus particulièrement visibles sur la figure 5). On distingue les languettes les unes des autres avec les références 210a, 210b, 210c. Les languettes 210a, 210b, 210c sont respectivement prévues pour coopérer avec les troisièmes surfaces 110a, 110b, 110c du contour périphérique 11 de la plaque 1 de cadran (plus particulièrement visibles sur la figure 3). Bien entendu, le nombre de languettes peut être différent selon la force de tenue escomptée de la plaque de cadran sur la bague de liaison et/ou selon les contraintes de construction.

Les languettes 210a, 210b, 210c peuvent être directement obtenues par usinage de la portion de liaison 21. Plus particulièrement, chacune des languettes peut être formée ou délimitée par un jeu de fentes 214a, 214b, 214c, 214d, 214e, 214f usinées au sein même de la portion de liaison 21. Les jeux de fentes sont disposés de part et d’autre de chacune desdites languettes. Ces fentes sont débouchantes au niveau d’une surface 212 horizontale ou sensiblement horizontale, parallèle ou sensiblement parallèle à la surface de support 211 , qui constitue une extrémité de la portion de liaison 21 selon la direction verticale z. Ainsi, les fentes forment des créneaux au sein même de la portion de liaison 21. Par ailleurs, la largeur ou l’épaisseur L’ des languettes, selon une section passant par un plan perpendiculaire à la surface de support 211 , est préférentiellement inférieure à la largeur ou à l’épaisseur L de la portion 21 selon cette même section, comme représenté sur la figure 6. Préférentiellement encore, la largeur L’ est inférieure à L/2.

Les languettes 210a, 210b, 210c, de par leur largeur L’ et les fentes jouxtant chacune des languettes, sont ainsi conformées de sorte à être déformables plastiquement selon une direction perpendiculaire aux surfaces respectives 110a, 110b, 110c de la plaque 1 de cadran. Cette direction est schématisée par exemple par une flèche épaisse sur la figure 2.

Comme indiqué précédemment, préférentiellement, les surfaces 110a, 110b, 110c s’étendent dans une direction non perpendiculaire à ladite première surface 12 et sont inclinées, notamment inclinées vers l’intérieur de la plaque de cadran 1 depuis ladite première surface 12. Plus particulièrement, comme représenté sur la figure 4, les surfaces 110a, 110b, 110c sont avantageusement disposées entre des surfaces 111 et 112 s’étendant perpendiculairement à la première surface 12 et à la deuxième surface 13, depuis les extrémités du contour 11. Une telle conformation permet avantageusement de loger les languettes dans une épaisseur e de la plaque de cadran, une fois ces dernières déformées plastiquement. Préférentiellement, les surfaces 110a, 110b, 110c forment un angle a avec la surface 111 ou l’axe A, avec a préférentiellement compris entre 20° et 70°, par exemple 60°. Autrement dit, l’au moins une troisième surface 110 est inclinée d’un angle a par rapport à une droite perpendiculaire à la première surface 12 inférieure et/ou par rapport à une droite perpendiculaire à la deuxième surface 13 supérieure de la plaque de cadran 1 avec a compris entre 20° et 70°, par exemple a égal à 60°. Par ailleurs, les surfaces 110a, 110b, 11 Oc s’étendent selon un angle b dans le plan de la plaque 1 de cadran, mesuré depuis l’axe A, avec b préférentiellement inférieur à 45°, voire préférentiellement inférieur à 20°. Préférentiellement, ces surfaces 110a, 110b, 110c permettent ainsi une indexation angulaire entre la plaque 1 et la bague 2. Préférentiellement encore, ces surfaces 110a, 110b, 110c sont équi-réparties autour de l’axe A. Alternativement, ces surfaces 110a, 110b, 110c ne sont pas équi-réparties autour de l’axe A, de sorte à constituer des moyens de détrompage lors du positionnement de la plaque de cadran sur la bague de liaison. Autrement dit, les troisièmes surfaces sont formées dans des encoches 113 pratiquées dans le contour périphérique de la plaque.

En alternative, l’angle b peut bien sûr être de 360°, pour ne former qu’une seule et unique surface 110 sur le contour 11 de la plaque 1 de cadran.

La plaque 1 peut ainsi être montée en appui à l’encontre de la surface 211 de la bague, sous l’effet de la déformation plastique des languettes 210a, 210b, 210c comme représenté. Avantageusement, la plaque 1 peut également comprendre une surface ou portée 15 perpendiculaire aux première et deuxième surface et définissant par exemple un deuxième contour de ladite plaque, disposée entre la première surface 12 et une autre surface inférieure 14. Cette surface 15 peut ainsi coopérer à moindre jeu avec une surface verticale ou ouverture 23 de la bague 2, de sorte à guider la plaque 1 de cadran au sein de la bague. Ainsi, on peut dissocier la fonction de fixation de la plaque 1 sur la bague 2, assurée par les languettes 210a, 210b, 210c et les surfaces 110a, 110b, 110c respectivement de la bague 2 et de la plaque 1 de cadran, de celle de guidage, assurée par les surfaces 23 et 15 respectivement de la bague 2 et de la plaque 1 de cadran. Avantageusement, la surface 212 de la portion 21 de la bague 2 peut être prévue pour reprendre les efforts axiaux, notamment les chocs axiaux. En particulier, la surface 212 peut être une surface parallèle aux première et deuxième surfaces 12 et 13, qui est prévue pour venir en butée à l’encontre d’une surface de la carrure de la boîte de pièce d’horlogerie. Une fois le cadran 10 assemblé dans la boîte de pièce d’horlogerie, la surface 212 de la bague 2 peut, par exemple, être masquée par un réhaut de la carrure. Préférentiellement, la surface prévue pour coopérer par contact avec la surface 212 est formée sous le réhaut de la carrure. Avantageusement encore, la bague 2 peut comprendre une surface 213 perpendiculaire ou sensiblement perpendiculaire aux première et deuxième surfaces 12 et 13, qui est prévue pour coopérer avec une surface de la carrure qui est perpendiculaire ou sensiblement perpendiculaire aux première et deuxième surfaces 12 et 13. Ainsi, le guidage du cadran 10 dans la boîte de pièce d’horlogerie peut être réalisé directement entre le cadran 10 et la boîte. Une telle solution est donc particulièrement avantageuse dans la précision d’assemblage d’un cadran au sein de la boîte de pièce d’horlogerie, en permettant ainsi de réduire la chaîne de cotes intervenant dans l’assemblage.

Par ailleurs, la bague 2 de cadran a également pour avantage de permettre l’assemblage dudit cadran sur le mouvement 30 d’horlogerie sans vis d’assemblage ou pied pour lesquels des espaces doivent être prévus à la surface supérieure dudit mouvement. Pour ce faire, la bague 2 comprend avantageusement une jupe 22 comprenant de préférence au moins un élément élastique 220 comme représenté sur la figure 7. Préférentiellement, cet élément élastique 220 s’étend partiellement sur la hauteur de la jupe 22. A l’instar du dispositif d’assemblage de cadran décrit dans la demande de brevet EP2743783, cet élément élastique 220 est plus particulièrement conformé pour coopérer avec une protubérance 31 faisant saillie de la périphérie d’une ébauche 3 du mouvement 30. Cet élément élastique 220 peut, par exemple, se présenter sous la forme d’une lame encastrée à ses deux extrémités et orientée tangentiellement relativement à un axe selon une direction axiale. Pour ce faire, cet élément élastique 220 peut être mis en forme par une fente 221 formée sur la jupe 22. Préférentiellement, la jupe 22 comprend trois éléments élastiques 220. Préférentiellement, ces trois éléments sont équi-répartis autour de l’axe A du cadran. Le cadran peut ainsi être monté ou clipsé sur le mouvement 30, en particulier sur l’ébauche 3, par déformation des éléments élastiques au contact de protubérances 31.

Optionnellement, la jupe 22 de la bague de liaison 2 comprend également une surface 222 orientée perpendiculairement ou sensiblement perpendiculairement aux première et deuxième surfaces. Cette surface 222 est prévue pour venir en butée à l’encontre d’une surface 33 de l’ébauche 3 orientée de même perpendiculairement ou sensiblement perpendiculairement aux première et deuxième surfaces. Ces éléments ont pour fonction d’assurer un indexage angulaire du cadran sur l’ébauche. Alternativement ou complémentairement, la bague de liaison 2 peut directement coopérer avec une carrure ou tout composant de la pièce d’horlogerie, de sorte à permettre le positionnement angulaire du cadran 10 au sein de la pièce d’horlogerie.

Un deuxième mode de réalisation d’une pièce d’horlogerie 90’ est décrit ci- après en référence aux figures 8 à 13.

La pièce d’horlogerie 90’ est par exemple une montre, en particulier une montre bracelet.

La pièce d’horlogerie 90’ comprend un mouvement horloger 30’ et un cadran horloger 10’ destinés à être montés dans une boîte de pièce d’horlogerie afin de les protéger de l’environnement extérieur. Le mouvement horloger 30’ peut être un mouvement électronique ou un mouvement mécanique, notamment un mouvement automatique.

Le cadran horloger 10’ comprend une plaque 1 ’ de cadran et une bague 2’ de liaison du cadran 10’. La plaque 1 ’ de cadran est assemblée sur la bague 2’ de liaison par rivetage et/ou sertissage. La bague 2’ de liaison est destinée à lier la plaque 1 ’ de cadran au mouvement 30’, en particulier à une ébauche 3’ du mouvement 30’.

La plaque 1 ’ de cadran et la bague 2’ de liaison sont conformées pour être liées mécaniquement ou fixées l’une à l’autre. Autrement dit, la plaque 1 ’ de cadran et la bague 2’ de liaison sont de préférence conformées pour être liées par une liaison encastrement ou une liaison complète.

La bague de liaison constitue autrement dit un support de liaison ou une interface de liaison entre le mouvement et la plaque de cadran.

Par « liaison mécanique », nous entendons toute liaison mise en oeuvre indépendamment d’une étape de collage, soudage ou encore brasage qui peut s’avérer fastidieuse et difficilement répétable.

La bague de liaison 2’ pour cadran 10’ de pièce d’horlogerie 90’ comprend une première portion de liaison 21 ’ dotée d’éléments de liaison 210’ déformables plastiquement et prévus pour venir s’appuyer contre une deuxième portion 11 ’ formée sur la plaque 1 ’ de cadran.

Quant à elle, la plaque de cadran 1 ’ pour cadran 10’ de pièce d’horlogerie 90’ est destinée à être montée sur la bague de liaison 2’. La plaque de cadran comprend :

- une première surface 12’ inférieure destinée à être positionnée du côté intérieur de la pièce d’horlogerie 90’, - une deuxième surface 13’ supérieure opposée destinée à être visible,

- une deuxième portion 11’ reliant la première et la deuxième surface et formant un contour périphérique de la plaque de cadran.

La deuxième portion 11’ comprend au moins une troisième surface 110’ inclinée par rapport à la première surface 12’ inférieure et/ou par rapport à la deuxième surface 13’ supérieure de la plaque de cadran 1’. L’au moins une troisième surface 110’ est adaptée pour coopérer avec des éléments de liaison 210’ déformables plastiquement et prévus pour venir s’appuyer contre l’au moins une troisième surface 110’.

Le cadran horloger présente un axe A’. Cet axe est un axe de révolution ou de symétrie du cadran. L’axe A’ est orienté selon une direction z’ perpendiculaire à la plaque de cadran. Si le cadran n’a pas une forme de révolution ou symétrique, l’axe A’ passe par le centre du cadran (défini par un barycentre). Si la plaque de cadran n’est pas plane, la direction z’ et l’axe A’ sont perpendiculaires à un plan passant par la première surface inférieure ou la deuxième surface supérieure. Par exemple, un tel plan peut être tangent à la première surface inférieure ou à la deuxième surface supérieure. Par exemple, un tel plan peut passer par la périphérie de la première surface inférieure ou par la périphérie de la deuxième surface supérieure.

Les appuis d’éléments de liaison 210’ déformables plastiquement contre la deuxième portion 11’ formée sur la plaque 1’ de cadran, en particulier sur l’au moins une troisième surface 110’, permettent de réaliser la liaison mécanique de la plaque sur la bague de liaison.

Plus précisément, la portion de liaison 21’ est dotée d’éléments de liaison 210’ prévus pour venir s’appuyer contre des troisièmes surfaces 110’ formées sur le contour périphérique 11’ de la plaque 1’ de cadran. Le contour périphérique 11’ peut être défini comme étant une surface reliant la première surface 12’ destinée à être positionnée du côté intérieur d’une pièce d’horlogerie et une deuxième surface 13’ supérieure opposée destinée à être visible par le porteur de la pièce d’horlogerie.

Par exemple, les troisièmes surfaces 110’ peuvent s’étendre dans une direction non perpendiculaire à la première surface 12’ et sont inclinées vers l’intérieur de la plaque de cadran 1’ depuis ladite première surface 12’. Autrement dit, lorsqu’on se déplace sur les troisièmes surfaces 110’ en s’éloignant de la première surface 12’ et/ou en se rapprochant de la deuxième surface 13’, on se rapproche de l’axe A’ ou du centre de la première surface 12’ ou on se rapproche de l’axe A’ ou du centre de la deuxième surface 13’ (ce rapprochement étant mesuré parallèlement à la première surface 12’ ou parallèlement à la deuxième surface 13’).

Les troisièmes surfaces sont inclinées, c’est-à-dire que les directions normales à au moins des portions de ces surfaces ne sont ni parallèles, ni perpendiculaires à l’axe A’.

Dans le deuxième mode de réalisation, les éléments de liaison 210’ de la bague 2’ se présentent sous la forme de pieds 210’. Notamment les pieds peuvent être perçés et/ou conformés pour être déformés par formation d’une rivure, comme illustré par une flèche épaisse sur la figure 9 représentant une action mécanique de déformation plastique.

Dans le mode de réalisation des figures 8 à 13, les pieds sont au nombre de sept et sont référencés 210a’, 210b’, 210c’, 210d’, 210e', 210f, 210g’, comme représenté sur la figure 12. Les pieds sont formés sur des lobes ou oreilles 21a’, 21b’, 21c’, 21 d’, 21e’, 21 f, 21g’ de la portion 21’ de liaison, faisant saillie vers l’extérieur de la bague 2’ dans le plan d’une surface 211’ horizontale ou sensiblement horizontale destinée à recevoir l’appui d’une partie latérale, ou partie périphérique, de la première surface 12’ inférieure de la plaque de cadran 1 ’ ou dans un plan parallèle au plan d’une surface 211 ’ horizontale ou sensiblement horizontale destinée à recevoir l’appui d’une partie latérale, ou partie périphérique, de la première surface 12’ inférieure de la plaque de cadran 1 ’. Par ailleurs, ces pieds font chacun saillie de la surface 211 ’ vers l’extérieur du cadran dans une direction verticale z ou dans une direction sensiblement parallèle à la direction z. Préférentiellement, ces pieds comprennent chacun une ouverture de sorte à minimiser l’épaisseur de matière formant le pied et/ou de sorte qu’un outil puisse se loger dans ladite ouverture afin qu’il puisse plastifier les parois du pieds, et ainsi faire en sorte que les pieds 210a’, 210b’, 210c’, 210d’, 210e', 210f’, 210g’ puissent être plaqués à l’encontre des surfaces respectives 110a’, 110b’, 110c’, 110d’, 110e’, 110f, 110g’ de la plaque 1 ’ de cadran comme représenté sur la figure 9. Ainsi, de préférence, les pieds 210a’, 210b’, 210c’, 210d’, 210e', 210f’, 210g’ comprennent chacun une ouverture 215a’, 215b’, 215c’, 215d’, 215e', 215f’, 215g’. De préférence, les ouvertures sont coaxiales à chacun des pieds. De préférence, les pieds sont cylindriques, et présentent notamment chacun une forme de cylindre creux. Les pieds sont ainsi de préférence assimilables à des rivets.

A titre d’exemple, la figure 9 représente une vue en coupe du cadran au niveau d’un pied 210a’ d’axe Aa’, qui est disposé sur un lobe 21 a’ formé sur la portion 21 ’ de liaison de la bague 2.

De préférence, les surfaces 110a’, 110b’, 110c’, 110d’, 110e', 110f, 110g’ de la plaque 1 ’ de cadran sont chacune disposées sur des lobes ou oreilles 11 a’, 11 b’, 11 c’, 11 d’, 11 e', 11 f’, 11 g’ faisant saillie vers l’extérieur de plaque 1 ’, dans un plan parallèle à celui de la surface 12’ et/ou 13’ de la plaque 1 ’ ou dans le plan de la surface 12’ et/ou 13’ de la plaque 1 ’.

De préférence, les surfaces 110a’, 110b’, 110c’, 110d’, 110e', 110f, 110g’ sont générées par des portions de cercles ou sont des portions de cônes. Alternativement, les surfaces 110a’, 110b’, 110c’, 110d’, 110e', 110f’, 110g’ se présentent sous la forme de cercles ou de cônes. De préférence encore, ces surfaces sont inclinées et forment un angle a’ avec leurs axes Ai’ respectifs. A titre d’exemple, la figure 9 illustre un angle a’ défini de l’ordre de 45°. L’angle est mesuré entre une ligne génératrice de la surface inclinée 110a’ et l’axe Aa’ ou entre une ligne génératrice de la surface inclinée 110a’ et l’axe A’ perpendiculaire à la première surface 12’ ou perpendiculaire à la première surface 13’. L’angle a’ peut être compris entre 20° et 70°. Par exemple, a’ peut être égal à 45° ou à 60°.

De préférence, les lobes 11a’, 11 b’, 11 c’, 11 d’, 11 e', 11 f’, 11 g’ s’étendent selon un angle b’ dans le plan de la plaque 1 ’ de cadran, avec b’ mesuré depuis l’axe A’, qui est préférentiellement inférieur à 20°, voire préférentiellement inférieur à 10°.

Les lobes de la plaque 1 ’ et/ou de la bague 2’ peuvent être équi-répartis ou non autour de l’axe A’.

De préférence, la plaque 1 ’ de cadran est guidée à moindre jeu au sein de la bague 2’ de liaison par le biais du contour 11 ’ de la plaque 1 ’, qui est prévue pour coopérer avec une surface de guidage 24’ de la portion 21 ’ de liaison de la bague 2’ comme représenté sur la figure 10. Alternativement ou complémentairement, d’autres surfaces respectives 15’ et 23’ de la plaque 1 ’ et de la bague 2’ peuvent assurer cette fonction de guidage.

Outre les éléments de déformation plastique se présentant sous la forme de pieds, la bague 2’ comprend une jupe 22’ comparable à la jupe 22 de la bague 2 du premier mode de réalisation. La jupe 22’ comprend ainsi au moins un élément élastique 220’ s’étendant partiellement sur la hauteur de la jupe 22’. Cet élément élastique 220’ peut, par exemple, se présenter sous la forme d’une lame encastrée à ses deux extrémités et orientée tangentiellement relativement à un axe selon une direction axiale. Pour ce faire, cet élément élastique 220’ peut être mis en forme par une fente 221’ formée sur la jupe 22’. Préférentiellement, la jupe 22’ comprend trois éléments élastiques 220’. Préférentiellement, ces trois éléments sont équi- répartis autour de l’axe A’ du cadran 10’.

Comme pour la bague du premier mode de réalisation, la bague 2’, en particulier la portion 21’ de liaison, peut également comprendre une surface 212’ horizontale ou sensiblement horizontale visible sur la figure 10 pouvant être prévue pour reprendre des efforts axiaux, notamment des chocs axiaux. En particulier, cette surface 212’ peut être prévue pour venir en butée à l’encontre d’une surface de la carrure de la boîte de pièce d’horlogerie. Une fois le cadran 10’ assemblé dans la boîte de pièce d’horlogerie, la surface 212’ de la bague 2’ peut, par exemple, être masquée par un réhaut de la carrure. Préférentiellement, la surface prévue pour coopérer avec la surface 212’ est formée sous le réhaut de la carrure.

La bague 2’ peut par ailleurs comprendre une surface 213’ verticale ou sensiblement verticale, qui est prévue pour coopérer avec une surface verticale ou sensiblement verticale de la carrure. Ainsi, le guidage du cadran 10’ dans la boîte de pièce d’horlogerie peut être réalisé directement entre le cadran 10’ et la boîte. Une telle solution est donc particulièrement avantageuse dans la précision d’assemblage d’un cadran au sein d’une boîte de pièce d’horlogerie, en permettant ainsi de réduire la chaîne de côtes intervenant dans l’assemblage.

Optionnellement, la jupe 22’ de la bague de liaison 2’ comprend également une surface 222’ orientée verticalement ou sensiblement verticalement représentée sur la figure 13, qui est prévue pour venir en butée à l’encontre d’une surface d’une ébauche orientée de même verticalement ou sensiblement verticalement. Un mode d’exécution d’un procédé de montage ou d’assemblage d’un cadran tel que décrit précédemment ou d’une pièce d’horlogerie telle que décrite précédemment est décrit ci-après.

Le procédé comprend les étapes suivantes :

- fournir la plaque de cadran 1 ; 1 ’,

- fournir la bague de liaison 2 ; 2’,

- disposer la plaque de cadran sur la bague de liaison,

- déformer plastiquement les éléments de liaison 210 ; 210’.

La déformation plastique est réalisée de préférence en exerçant des actions mécaniques sur les éléments de liaison. Ces actions mécaniques peuvent être exercées par un horloger à l’aide d’un outil. L’outil peut être un outil à sertir ou à riveter ou un rivoir.

Quel que soit le mode de réalisation, la plaque de cadran a avantageusement une forme de disque centré sur un axe A, A’. Bien entendu, la plaque de cadran peut être non circulaire. Par exemple, la plaque de cadran peut être polygonale, carrée, ou rectangulaire. Par ailleurs, la plaque de cadran peut être plane ou non.

Quel que soit le mode de réalisation, la solution de réalisation de cadran est avantageusement envisagée pour permettre l’assemblage d’une plaque de cadran 1 , 1’ pouvant être à base de céramique, notamment une zircone ou une alumine, une céramique fluorescente et/ou phosphorescente, ou une céramique composite à base de zircone yttriée et d’aluminate de strontium dopée Dy/Eu. La plaque peut notamment être avantageusement en « zircone luminescente », par exemple telle que décrite dans la demande de brevet EP2730636. En variante, la plaque 1 peut être à base de matériau composite. En variante encore, elle peut être à base d’une pierre, notamment de l’onyx, de l’opale, de la turquoise ou du saphir, ou à base de nacre. Préférentiellement, la dureté Vickers d’une telle plaque de cadran est supérieure à 600 HV, voire supérieure à 700 HV, voire supérieure à 800 HV.

Quel que soit le mode de réalisation, la bague de liaison 2, 2’ est quant à elle de préférence en métal ou en alliage métallique. Elle peut être fabriquée en laiton. Alternativement, elle peut être fabriquée en un alliage d’or. Préférentiellement, la dureté Vickers d’une telle bague est inférieure à 180 HV, voire inférieure à 150 HV, voire inférieure à 100 HV. Alternativement encore, la bague de liaison 2, 2’ peut être fabriquée en acier, notamment en Nivaflex®.

Quel que soit le mode de réalisation, préférentiellement, un rapport des duretés Vickers entre le matériau choisi pour la plaque de cadran et celui choisi pour la bague de liaison est supérieur à 3, voire supérieur à 4, voire supérieur à 5.

Quel que soit le mode de réalisation, grâce au caractère massif de la plaque 1 ; 1’ de cadran, le cadran 10 ; 10’ a pour avantage de ne pas requérir de plaque de maintien disposée sous l’entièreté de la surface de la plaque de cadran. Il est donc possible de proposer différentes déclinaisons esthétiques d’une plaque de cadran massive par apposition d’une couche de vernis visible sur et/ou sous ladite plaque de cadran. A titre d’exemple, la surface inférieure 14 ; 14’ de la plaque 1 ; 1’ de cadran, par exemple fabriquée en « zircone luminescente », pourrait être revêtue d’une couche de vernis comprenant une propriété fluorescente et/ou phosphorescente, de sorte à moduler l’apparence de jour et/ou de nuit dudit cadran. En alternative à une couche de vernis, il pourrait également être envisageable de disposer une deuxième plaque massive comprenant une propriété fluorescente et/ou phosphorescente entre la plaque 1 et la bague 2 de cadran ou sous la plaque 1. Quel que soit le mode de réalisation, la plaque de cadran et la bague de liaison sont configurées et/ou agencées de sorte qu’après déformation plastique des éléments de liaison 210 ; 210’ déformables plastiquement, les éléments de liaison 210 ; 210’ déformables plastiquement ne dépassent pas la deuxième surface 13 ; 13’ supérieure.

Quel que soit le mode de réalisation, la plaque de cadran ne fait pas partie de la bague de liaison et la bague de liaison ne fait pas partie de la plaque de cadran.

Grâce aux solutions décrites plus haut, il est possible de fixer une plaque de cadran faite en un matériau fragile par rivetage ou sertissage de manière fiable et répétable.

Les solutions décrites plus haut sont adaptées à tout type de matériau, de plaque de cadran plus particulièrement à un matériau fragile, comme une céramique.

Grâce aux solutions décrites plus haut, il est possible de combiner une fabrication simple, une intégration conviviale dans une pièce d’horlogerie, compatible avec toutes les pièces d’horlogerie, y compris les montres bracelets comprenant un faible volume disponible.

Les solutions décrites plus haut permettent d’atteindre une fixation fiable et robuste du cadran sur une ébauche ou un bâti d’une pièce d’horlogerie.

Dans tout ce document, par « horizontal », on entend perpendiculaire à l’axe A ; A’.

Dans tout ce document, par « vertical », on entend parallèle à l’axe A ; A’.