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Title:
CLAMPING AND HOLDING TOOL FOR DECKING, FLOORING OR CLADDING BOARDS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/067027
Kind Code:
A1
Abstract:
Metal tool (1) for clamping cladding, flooring and/or decking boards, comprising an angular profile (1B.2) at the base of the tool designed to be placed on an adjustable clamp system (1A.3) adaptable to different cross sections of wood, and a mechanical screw (1B.3) equipped at one side with a stop (1B.3e) able to wedge against a board and, at the other side with a driver of the mechanical screw which, when turned, brings about a translational movement of the stop in order to exert a pushing force on the boards.

Inventors:
GARCIA PASCAL (FR)
Application Number:
PCT/EP2022/079137
Publication Date:
April 27, 2023
Filing Date:
October 19, 2022
Export Citation:
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Assignee:
GP DROIDE (FR)
International Classes:
B25B5/00; B25B5/10
Foreign References:
DE202017100971U12017-03-13
US3977663A1976-08-31
US4247090A1981-01-27
DE202017100971U12017-03-13
Attorney, Agent or Firm:
ROMAN, Alexis (FR)
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Claims:
Revendications

[Revendication 1] [Outil métallique (1 ) de serrage de lames (3A, 3A’, 3A”) de bardage, de plancher et/ou de terrasse, caractérisé en ce qu’il comprend :

- un profilé angulaire (1 B.2) à la base dudit outil conçu pour venir se placer sur un angle (3B.1 ) d’une pièce de bois (3B), lambourde ou solive,

- un système de serre-joint (1A.3) réglable et adaptable à différentes sections de bois pour maintenir l’outil sur la pièce de bois, et

- un poussoir se présentant sous la forme d’une vis mécanique (1 B.3) équipée à un côté d’une butée (1 B.3e) apte à venir se caler contre une lame, et, à un autre côté, d’un embout de serrage (1 B.3b) adapté à une visseuse (5), de sorte qu’en usage, un actionnement de la visseuse entraine la mise en rotation de la vis mécanique et une translation de la butée pour exercer un effort de poussée sur les lames.

[Revendication 2] Outil métallique (1 ) selon la revendication 1 , caractérisé en ce que l’embout de serrage (1 B.3b) est équipé d’un embout de vissage T25.

[Revendication 3] Outil métallique (1 ) selon l’une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que des faces métalliques (1 B.2a, 1A.3ci, 1 B.1a) de l’outil (1 ) en contact avec le bois comprennent une matière antidérapante (1 C) ou des picots.

[Revendication 4] Outil métallique (1 ) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’outil (1 ) comprend une partie métallique plane (1 B.1 ) comprenant des perçages (1 B.1f) pour accueillir des vis permettant si besoin de renforcer la fixation de l’outil (1 ) sur une lambourde.

[Revendication 5] Outil métallique (1 ) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la butée (1 B.3e) est plane ou biseauté. [Revendication 6] Outil métallique (1 ) selon la revendication 2, caractérisé en ce que l’embout de vissage est situé au centre d’un écrou (1 B.3c) de 14mm.

[Revendication 7] Outil métallique (1 ) selon l’une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que l’outil (1) présente une forme en L comprenant :

- une première portion (1A) supportant le système de serre-joint (1A.3), et - une deuxième portion (1 B) supportant le profilé angulaire (1 B.2), la première portion (1A) étant positionnée perpendiculairement et fixée à la deuxième portion (1 B).

[Revendication 8] Outil métallique (1 ) selon les revendications 4 et 7, caractérisé en ce que la deuxième portion (1 B) comprend, en outre, au moins la partie métallique plane (1 B.1 ) en continuité de la première portion (1A), ladite la partie métallique (1 B.1 ) supportant le profilé angulaire (1 B.2) à une extrémité opposée à l’extrémité rattachée à la première portion (1A), le profilé angulaire (1 B.2) s’étendant depuis et perpendiculairement à une face inférieure (1 B.1 a) de la partie métallique plane (1 B.1 ).

[Revendication 9] Outil métallique (1 ) selon l’une des revendications 7 ou 8, caractérisé en ce que la première portion (1A) de l’outil (1 ) comprend, à une extrémité opposée à la deuxième portion (1 B), une extension inférieure (1A.1 ) avec un orifice central (1A.1 a) supportant le système de serre-joint (1A.3), ladite extension (1A.1 ) étant positionnée perpendiculairement à une face inférieure (1A.4) de la première portion (1A).

[Revendication 10] Outil métallique (1 ) selon la revendication 9, caractérisé en ce que le système de serre-joint (1A.3) de la première portion (1 A) comprend au moins un coulisseau (1A.3a) fileté avec, à une première extrémité externe (1 A.3ai) dudit coulisseau (1A.3a), une poignée de serrage (1A.3b) et, à une deuxième extrémité interne (1 A.3aii), un mors mobile (1 A.3c), de manière à ce que l’outil (1 ) est fixé sur la pièce de bois (3B) par déplacement du mors mobile (1A.3c) vers le profilé angulaire (1 B.2).

[Revendication 11] Outil métallique (1 ) selon l’une des revendications 8 à 10, caractérisé en ce que la deuxième portion (1 B) de l’outil (1 ) comprend, en outre, un élément en U (1 B.4) configuré pour supporter la vis mécanique (1 B.3), ledit élément (1 B.4) étant positionné sur la partie métallique plane (1 B.1) de la deuxième portion (1 B), l’élément en U (1 B.4) comprenant :

- un segment longitudinal plan (1 B.4a) s’étendant le long d’une face supérieure (1 B.1 e) de ladite partie métallique (1 B.1 ), et

- deux extensions supérieures latérales (1 B.4b) s’étendant perpendiculairement au sens longitudinal du segment (1 B.4a) et depuis deux bords (1 B.4ai) dudit segment (1 B.4a), lesdites extensions comprenant (1 B.4b), chacune, un orifice médian (1 B.4bi) configuré pour réceptionner la vis mécanique (1 B.3).

[Revendication 12] Outil métallique (1 ) selon la revendication 11 , caractérisé en ce que la partie métallique plane (1 B.1 ) de la deuxième portion (1 B) comprend, en outre, une extension supérieure médiane (1 B.1 h), ladite extension (1 B.1 h) comprenant une ouverture (1 B.1 hii) dans son extrémité inférieure configurée pour réceptionner le segment longitudinal (1 B.4a) de l’élément en U (1 B.4), de manière à permettre le coulissement latéral dudit élément (1 B.4) le long de la partie métallique plane (1 B.1 ), depuis une position dite de repos, où l’élément en U (1 B.4) est entièrement positionné sur la partie métallique (1 B.1 ), vers une position dite de poussée, où l’élément en U (1 B.4) est au moins partiellement décalé par rapport à ladite partie métallique (1 B.1), vers l’extérieur de l’outil (1).

[Revendication 13] Outil métallique (1 ) selon la revendication 12, caractérisé en ce que :

- l’élément en U (1 B.4) comprend, en outre, une rainure longitudinale

(1 B.4aii) qui s’étend dans le sens de la longueur du segment longitudinal (1 B.4a) ; et que

- l’extension supérieure médiane (1 B.1 h) ou la face supérieure (1 B.1 e) de la partie métallique plane (1 B.1 ) comprend au moins un pion configuré pour s’insérer dans la rainure (1 B.4aii) de l’élément en U (1 B.4), de manière à permettre la rétention dudit élément (1 B.4) dans la deuxième portion (1 B) de l’outil (1 ), tout en permettant le glissement dudit élément (1 B.4) par rapport à la partie métallique plane (1 B.1 ).

[Revendication 14] Outil métallique (1 ) selon l’une des revendications 11 à 13, caractérisé en ce que la vis mécanique (1 B.3) est orientée parallèlement au profilé angulaire (1 B.2), de manière à permettre le montage des éléments à serrer (3A, 3A’, 3A”) perpendiculairement au positionnement de la ou des pièce(s) de bois (3B) sous-jacente(s) supportant lesdits éléments (3A, 3A’, 3A”).

[Revendication 15] Outil métallique (1 ) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le ou les éléments à serrer (3A, 3A’, 3A”) sont des lames (3A, 3A’, 3A”), telles que des lames (3A, 3A, 3A”) de bois, ledit outil (1 ) étant adapté pour le serrage de lames (3A, 3A’, 3A”) de bardage, terrasse ou de plancher.

[Revendication 16] Procédé pour le serrage de lames (3A, 3A, 3A”) de terrasse, de plancher et/ou de bardage, lesdites lames étant montées sur une ou plusieurs pièces de bois (3B) de manière à former une structure (3) présentant un rebord, caractérisé en ce que le procédé comprend les étapes suivantes :

- installation des lames (3A, 3A”) sur la ou les pièces de bois (3B), depuis le rebord de la structure (3) ou depuis une lame (3A) précédemment fixée,

- montage d’un outil métallique (1 ) selon l’une des revendications précédentes sur chaque pièce de bois (3B), de manière à ce que la butée (1 B.3e) dudit outil (1 ) entre en contact avec la dernière lame installée (3A”) qui est la plus éloignée du rebord de la structure (3),

- montage d’une visseuse (5) sur l’embout de serrage (1 B.3b) de la vis mécanique (1 B.3) de l’outil (1 ), puis

- actionnement de la visseuse (5) de manière à ce que la butée (1 B.3e) entre en contact avec la dernière lame installée (3A”) et exerce une force de pression sur ladite lame (3A”), ladite lame (3A”) entrant alors en contact avec les lames (3A) adjacentes, et provoquant un resserrement des lames (3A, 3A”) contre le rebord ou contre la lame (3A) précédemment fixée, de manière à former la terrasse, le plancher ou le bardage.

[Revendication 17] Procédé selon la revendication 16, caractérisé en ce que l’étape de montage de l’outil métallique (1) sur la pièce de bois (3B) comprend les sous-étapes suivantes :

- positionnement de la partie métallique plane (1 B.1 ) de l’outil (1 ) sur la pièce de bois (3B), de façon à caler le profilé angulaire (1 B.2) contre un angle supérieur (3B.1 ) de ladite pièce (3B), le système de serre-joint (1A.3) étant positionné perpendiculairement à la longueur de la pièce de bois (3B), puis

- serrage du système de serre-joint (1A.3) de manière à ce que le mors mobile (1A.3c) dudit système (1A.3) se positionne au contact de la pièce de bois (3B), l’outil (1 ) étant alors fixé sur la pièce (3B). [Revendication 18] Procédé selon l’une des revendications 16 ou 17, caractérisé en ce que l’étape d’actionnement de la visseuse (5) permet la mise en rotation de la vis (1 B.3), entraînant le déplacement de l’élément en U (1 B.4) sur la partie métallique plane (1 B.1 ) de la deuxième portion (1 B) de l’outil (1), depuis une position dite de repos, où l’élément en U (1 B.4) est entièrement positionné sur la partie métallique (1 B.1 ), vers une position dite de poussée de la butée (1 B.3e) contre la lame (3A”) de terrasse, de plancher ou de bardage, où l’élément en U (1B.4) est au moins partiellement décalé par rapport à ladite partie métallique (1 B.1), vers l’extérieur de l’outil (1), de manière à permettre le resserrement desdites lames (3A, 3A’, 3A”).

[Revendication 19] Procédé selon l’une quelconque des revendications 16 à

18, caractérisé en ce que le procédé peut comprendre, en outre, une étape supplémentaire de fixation des lames (3A, 3A’, 3A”) sur les pièces de bois (3B) sous-jacentes.

[Revendication 20] Procédé selon l’une quelconque des revendications 16 à

19, caractérisé en ce que, lorsque les lames (3A, 3A’, 3A”) de terrasse, de plancher et/ou de bardage sont longues, plusieurs outils (1 ) sont disposés sur les différentes pièces de bois (3B) supportant les lames (3A, 3A’, 3A”), de manière à pouvoir pousser les lames (3A, 3A’, 3A”) simultanément à plusieurs endroits.

[Revendication 21] Utilisation de plusieurs outils métalliques (1 ) selon l’une des revendications 1 à 15, pour l’ajustement et le serrage de pièces de bois (3B) de grandes longueurs lors de la pose de lames (3A, 3A’, 3A”) de terrasse, de plancher ou de bardage.

[Revendication 22] Utilisation selon la revendication 21 , caractérisée en ce que la force de serrage est adaptée indépendamment sur chaque outil (1 ).

[Revendication 23] Utilisation d’un outil métallique (1) selon l’une des revendications 1 à 15 en atelier pour permettre un serrage précis et progressif lors de l’assemblage ou le collage d’éléments de menuiseriejj |

Description:
Description

Titre de l’invention : Outil de serrage et de maintien pour des lames de terrasse, de plancher ou de bardage.

[Domaine technique.

[1 ] La présente invention a pour objet un outil métallique particulièrement adapté au serrage de lames de bardage, de terrasse, ou de plancher. L’invention a encore pour objet un procédé pour le serrage de lames de terrasse, de plancher et/ou de bardage, ou l’utilisation de plusieurs outils métalliques pour l’ajustement et le serrage desdites lames. Enfin, l’invention a pour objet l’utilisation d’un outil métallique selon l’invention dans un atelier, pour l’assemblage d’éléments de menuiserie.

[2] L’invention concerne le domaine technique du bâtiment, en particulier le domaine technique du serrage de terrasses, de bardages ou de planchers.

État de la technique.

[3] La pose de terrasses ou de bardages nécessite un positionnement régulier de lames, telles que des lames de bois, sur un support généralement formé par des pièces de bois. Ce serrage reste cependant complexe, nécessitant parfois plusieurs personnes, notamment lorsque les lames sont longues. La durée et le coût d’installation peuvent alors être importants, notamment parce que les lames sont posées et fixées les unes après les autres.

[4] C’est pourquoi des outils serre-lames ont été développés. Ces outils comprennent généralement deux éléments en coin, chaque élément se positionnant sur un angle supérieur de deux lames, une lame précédemment montée et une deuxième lame devant être ajoutée. Par un système de levier, la deuxième lame est poussée contre la première. Mais ce type d’outil ne peut être utilisé qu’après le positionnement d’une première lame contre un rebord, avec un espacement prévu entre ladite lame et le rebord, puisque l’élément en coin doit pouvoir être positionné dans l’espacement. De plus, les lames doivent toujours être espacée à l’aide d’une cale, afin de pouvoir positionner les éléments en coin de l’outil. En outre, seules une ou deux nouvelles lames peuvent être serrées simultanément sur la pièce de bois. Le gain de temps est donc limité. Enfin, ces outils ne peuvent pas être utilisés pour la réalisation de bardages ou de plancher, puisque les lames doivent être aboutées ou jointes, c’est-à-dire sans espace entre elles.

[5] Il existe également des outils pour serrer des éléments de menuiserie, tels que décrits dans la demande de brevet DE 202017 100 971 U1. Cependant, ces outils ne conviennent pas pour la pose de lames de terrasse, de plancher ou de bardage.

[6] L’invention a pour objectif de pallier au moins un des inconvénients de l’état de la technique susmentionné. Plus particulièrement, l’invention a pour objectif de permettre un serrage simultané de plusieurs lames de bardage, de terrasse ou de plancher, de manière simplifiée en termes de coûts, de temps et de main d’œuvre en comparaison des outils de l’art antérieur précité.

Présentation de l’invention.

[7] La solution proposée par l’invention est un outil métallique de serrage de lames de bardage, de plancher et/ou de terrasse, l’outil comprenant : un profilé angulaire à la base dudit outil conçu pour venir se placer sur un angle d’une pièce de bois, lambourde ou solive, un système de serre-joint réglable et adaptable à différentes sections de bois pour maintenir l’outil sur la pièce de bois, et un poussoir se présentant sous la forme d’une vis mécanique équipée à un côté d’une butée apte à venir se caler contre une lame, et, à un autre côté, d’un embout de serrage adapté à une visseuse, de sorte qu’en usage, un actionnement de la visseuse entraine la mise en rotation de la vis mécanique et une translation de la butée pour exercer un effort de poussée sur les lames.

[8] L’outil métallique peut également être utilisé pour la pose de lambris, de plancher, de sous-pente de toit, etc... Le profilé angulaire permet de facilement positionner l’outil sur une ou des pièces de bois. La pièce de bois peut être une lambourde ou solive, ou toute pièce configurée pour supporter les éléments à serrer, tels que des lames notamment de plancher, de bardage ou de terrasse. Ainsi, l’outil peut être monté sur toute pièce de bois, y compris une pièce de charpente, ou toute autre pièce de support utilisée dans le bâtiment. Le système de serre-joint permet le maintien de l’outil sur la pièce de bois. L’utilisation de l’outil sur des planchers, des bardages ou des terrasses est non limitative. Les lames peuvent être réalisées dans tout matériau de construction connus de l’homme du métier et utilisé aux même fins, tels que, par exemple, le bois, tel que du bois tendre ou du bois dur, ou de la pierre.

[9] Le poussoir permet, par son déplacement latéral de la butée, d’exercer une force de poussée sur les lames et de les serrer. Le poussoir est avantageusement, mais non limitativement, une vis mécanique, mais peut être tout dispositif pouvant exercer un effet similaire et connu de l’homme du métier. Par vis mécanique, on entend un dispositif distinct du système de serre-joint, qui permet le positionnement et le serrage des lames les unes contre des autres. La visseuse permet de décupler la force de poussée, de sorte que plusieurs lames peuvent être très rapidement et très simplement serrées simultanément, contrairement aux outils développés dans l’art antérieur. En pratique, au moins trois à cinq lames peuvent être serrées simultanément. Préférentiellement, la force engendrée est d’au moins plusieurs centaines de kilos (ou kilogramme- force), en particulier lorsqu’une visseuse est utilisée pour engendrer la force de poussée. Une telle force permet de pouvoir travailler avec les différents matériaux de lames susmentionnés.

[10] L’outil présente encore l’avantage de pouvoir être utilisé dès la pose de la première lame aboutée contre un mur ou un rebord de terrasse, de bardage ou de plancher, aucun espacement n’étant nécessaire pour sa fixation entre deux lames adjacentes. En effet, l’outil se fixe uniquement sur une pièce de bois sous- jacente et ne nécessite pas d’être en prise avec d’autres lames. Ainsi, les lames ajoutées peuvent être directement poussées vers le rebord de la terrasse, du bardage ou du plancher.

[11 ] Cet outil peut en outre facilement s’adapter à toute configuration et/ou largeur de lame, et/ou de rattraper n’importe quel jeu entre les lames préalablement installées et avant serrage.

[12] Le serrage de lames de bardage est également possible avec cet outil. En effet, les lames n’ayant pas besoin d’être espacées pour être serrées, elles peuvent plus facilement être montées. [13] D’autres caractéristiques avantageuses de l’outil objet de l’invention sont listées ci-dessous. Chacune de ces caractéristiques peut être considérée seule ou en combinaison avec les caractéristiques remarquables définies ci-dessus. Chacune de ces caractéristiques contribue, le cas échéant, à la résolution de problèmes techniques spécifiques définis plus avant dans la description et auxquels ne participent pas nécessairement les caractéristiques remarquables définies ci-dessus. Ces dernières peuvent faire l’objet, le cas échéant, d’une ou plusieurs demandes de brevet divisionnaires :

[14] Selon un mode de réalisation de l’invention, l’embout de serrage est équipé d’un embout de vissage T25.

[15] L’embout de serrage est ainsi adapté pour être raccordé à une visseuse. Préférentiellement, d’autres types d’embouts de vissage peuvent être prévus, lesdits embouts étant connus de l’homme du métier. À titre d’exemple, un embout de vissage T22 peut également être utilisé.

[16] Éventuellement, l’embout de serrage et/ou l’embout de vissage peut être un embout amovible, de manière à pouvoir être remplacé après usure. En effet, l’embout de vissage peut s’user à force d’être utilisé, d’où l’intérêt de prévoir un embout amovible. Une méthode de montage amovible dudit embout peut consister, à titre d’exemple, en un embout aimanté, complémentaire d’un orifice aimanté formant un support à l’extrémité de la vis, ce dispositif permettant un changement facile et peu coûteux de l’embout aimanté après usure. D’autres méthodes connues de l’homme du métier peuvent également être utilisées pour fixer l’embout de manière amovible à l’extrémité de la vis.

[17] Alternativement, l’embout de vissage peut former un téton, dont l’extrémité à une forme complémentaire à une extrémité libre de la visseuse. Par extrémité libre, on entend l’extrémité de la visseuse configurée pour être au contact de la vis mécanique mais dénuée d’embout. Ce téton peut également être amovible de l’outil. De manière générale, l’usure du téton est moindre par rapport à l’usure d’un embout de vissage connu de l’homme du métier.

[18] Selon un mode de réalisation de l’invention, des faces métalliques de l’outil en contact avec le bois comprennent une matière antidérapante ou des picots. [19] La matière anti-dérapante peut être tout type de matériau apte à aider au maintien de l’outil sur la pièce de bois, telle que, par exemple, une bande antidérapante. Les picots peuvent être réalisés dans de nombreux matériaux, tels que des matériaux métalliques. Alternativement, les picots peuvent également être réalisés par perçage des faces métalliques, de manière à faire ressortir de la matière métallique du côté de la pièce de bois. La matière métallique ressortant forme alors les picots, qui vont permettre l’accroche de l’outil sur la pièce de bois.

[20] Selon un mode de réalisation de l’invention, l’outil comprend une partie métallique plane comprenant des perçages pour accueillir des vis permettant si besoin de renforcer la fixation de l’outil sur une lambourde.

[21 ] La présence de perçages sur la partie métallique plane de l’outil permet d’améliorer le maintien de l’outil sur la pièce de bois sous-jacente, et plus particulièrement, sur la lambourde.

[22] Selon un mode de réalisation de l’invention, la butée est plane ou biseauté.

[23] Selon un mode de réalisation de l’invention, l’embout de vissage est situé au centre d’un écrou de 14mm.

[24] L’écrou constitue un deuxième moyen de serrage des lames, en plus de l’embout de vissage, l’écrou et l’embout de vissage formant l’embout de serrage. Alternativement, l’écrou peut être un autre type d’écrou connu de l’homme du métier. De manière alternative, l’écrou peut être remplacé par des dispositifs similaires connus de l’homme du métier, tels qu’un autre type d’embout. L’écrou peut être utilisé pour serrer les lames à l’aide d’une visseuse ou à l’aide d’outils connus de l’homme du métier, tels qu’une clé, ou une pince multiprise par exemple, permettant alors un serrage manuel de l’outil.

[25] Selon un mode de réalisation de l’invention, l’outil présente une forme en L comprenant : une première portion supportant le système de serre-joint, et une deuxième portion supportant le profilé angulaire, la première portion étant positionnée perpendiculairement et fixée à la deuxième portion.

[26] Le positionnement du profilé angulaire à l’opposé et perpendiculairement au système de serre-joint permet de faciliter le serrage et le maintien de l’outil sur la pièce de bois sous-jacente. Avantageusement, l’outil est réalisé d’un seul tenant, améliorant sa solidité, tout en diminuant les coûts de fabrication et le poids dudit outil.

[27] Selon un mode de réalisation de l’invention, la deuxième portion comprend, en outre, au moins la partie métallique plane en continuité de la première portion, ladite la partie métallique supportant le profilé angulaire à une extrémité opposée à l’extrémité rattachée à la première portion, le profilé angulaire s’étendant depuis et perpendiculairement à une face inférieure de la partie métallique plane.

[28] L’outil est avantageusement réalisé dans des matériaux métalliques.

Alternativement, d’autres matériaux de fabrication de l’outil, ayant des caractéristiques similaires, peuvent être envisagés, tels que des matières plastiques.

[29] Selon un mode de réalisation de l’invention, la première portion de l’outil comprend, à une extrémité opposée à la deuxième portion, une extension inférieure avec un orifice central supportant le système de serre-joint, ladite extension étant positionnée perpendiculairement à une face inférieure de la première portion.

[30] L’extension permet au système de serre-joint d’être supporté par l’outil, et peut éventuellement être réalisé d’un seul tenant avec le reste de l’outil. Ainsi, l’outil est plus facile à fabriquer.

[31 ] Selon un mode de réalisation de l’invention, le système de serre-joint de la première portion comprend au moins un coulisseau fileté avec, à une première extrémité externe dudit coulisseau, une poignée de serrage et, à une deuxième extrémité interne, un mors mobile, de manière à ce que l’outil est fixé sur la pièce de bois par déplacement du mors mobile vers le profilé angulaire.

[32] Le système de serre-joint permet d’adapter facilement l’outil à différentes tailles de pièces de bois supportant les lames.

[33] Selon un mode de réalisation de l’invention, la deuxième portion de l’outil comprend, en outre, un élément en U configuré pour supporter la vis mécanique, ledit élément étant positionné sur la partie métallique plane de la deuxième portion, l’élément en U comprenant : un segment longitudinal plan s’étendant le long d’une face supérieure de ladite partie métallique, et deux extensions supérieures latérales s’étendant perpendiculairement au sens longitudinal du segment et depuis deux bords dudit segment, lesdites extensions comprenant, chacune, un orifice médian configuré pour réceptionner la vis mécanique.

[34] L’élément en U permet le support et le maintien en position de la vis mécanique, pour un serrage facilité des lames sur la structure délimitant la terrasse, le bardage ou le plancher.

[35] Selon un mode de réalisation de l’invention, la partie métallique plane de la deuxième portion comprend, en outre, une extension supérieure médiane, ladite extension comprenant une ouverture dans son extrémité inférieure configurée pour réceptionner le segment longitudinal de l’élément en U, de manière à permettre le coulissement latéral dudit élément le long de la partie métallique plane, depuis une position dite de repos, où l’élément en U est entièrement positionné sur la partie métallique, vers une position dite de poussée, où l’élément en U est au moins partiellement décalé par rapport à ladite partie métallique, vers l’extérieur de l’outil.

[36] L’extension supérieure médiane, ainsi que l’ouverture de ladite extension, permettent la rétention de l’élément en U dans l’outil, tout en permettant son déplacement latéral par rapport à la partie métallique plane, afin de permettre le serrage des lames.

[37] Selon un mode de réalisation de l’invention, l’élément en U comprend, en outre, une rainure longitudinale qui s’étend dans le sens de la longueur du segment longitudinal; et l’extension supérieure médiane ou la face supérieure de la partie métallique plane comprend au moins un pion configuré pour s’insérer dans la rainure de l’élément en U, de manière à permettre la rétention dudit élément dans la deuxième portion de l’outil, tout en permettant le glissement dudit élément par rapport à la partie métallique plane.

[38] L’ensemble rainure-pion permet la rétention de l’élément en U dans l’outil, cet ensemble étant facile à mettre en œuvre, à fabriquer et à utiliser. Le coulissement dudit élément par rapport à la partie métallique plane est également maintenu. [39] Selon un mode de réalisation de l’invention, la vis mécanique est orientée parallèlement au profilé angulaire, de manière à permettre le montage des éléments à serrer perpendiculairement au positionnement de la ou des pièce(s) de bois sous-jacente(s) supportant lesdits éléments.

[40] Cette disposition parallèle de la vis et du profilé angulaire permet un positionnement des lames perpendiculairement aux pièces de bois sous- jacentes.

[41] Selon un mode de réalisation de l’invention, le ou les éléments à serrer sont des lames, telles que des lames de bois, ledit outil étant adapté pour le serrage de lames de bardage, terrasse ou de plancher.

[42] L’invention se rapporte également à un procédé pour le serrage de lames de terrasse, de plancher et/ou de bardage, lesdites lames étant montées sur une ou plusieurs pièces de bois de manière à former une structure présentant un rebord, caractérisé en ce que le procédé comprend les étapes suivantes : installation des lames sur la ou les pièces de bois, depuis le rebord de la structure ou depuis une lame précédemment fixée, montage d’un outil métallique selon l’invention sur chaque pièce de bois, de manière à ce que la butée dudit outil entre en contact avec la dernière lame installée qui est la plus éloignée du rebord de la structure, montage d’une visseuse sur l’embout de serrage de la vis mécanique de l’outil, puis actionnement de la visseuse de manière à ce que la butée entre en contact avec la dernière lame installée et exerce une force de pression sur ladite lame, ladite lame entrant alors en contact avec les lames adjacentes, et provoquant un resserrement des lames contre le rebord ou contre la lame précédemment fixée, de manière à former la terrasse, le plancher ou le bardage.

[43] Le procédé est particulièrement avantageux pour permettre la réalisation de terrasses, de planchers ou de bardages, de manière plus rapide et efficace. De manière particulièrement avantageuse, il permet de monter simultanément, puis de resserrer, plusieurs lames de terrasse, de plancher et/ou de bardage ensemble, et plus spécifiquement, mais non exclusivement, plus de trois lames ensemble. Il permet également de rapprocher lesdites lames sans pour autant nécessiter l’utilisation de cales entre deux lames adjacentes. La force de pression étant fortement augmentée grâce à l’utilisation d’une visseuse, cela permet le déplacement et le resserrement des lames de manière facilité, ainsi qu’une installation plus rapide et moins coûteuse.

[44] Selon un mode de réalisation de l’invention, l’étape de montage de l’outil métallique sur la pièce de bois comprend les sous-étapes suivantes : positionnement de la partie métallique plane de l’outil sur la pièce de bois, de façon à caler le profilé angulaire contre un angle supérieur de ladite pièce, le système de serre-joint étant positionné perpendiculairement à la longueur de la pièce de bois, puis serrage du système de serre-joint de manière à ce que le mors mobile dudit système se positionne au contact de la pièce de bois, l’outil étant alors fixé sur la pièce.

[45] La fixation de l’outil sur la pièce de bois sous-jacente, à l’aide du système de serre-joint, permet de faciliter l’adaptation dudit outil quelque soit la taille de la pièce de bois sur laquelle il doit être monté.

[46] Selon un mode de réalisation de l’invention, l’étape d’actionnement de la visseuse permet la mise en rotation de la vis, entraînant le déplacement de l’élément en U sur la partie métallique plane de la deuxième portion de l’outil, depuis une position dite de repos, où l’élément en U est entièrement positionné sur la partie métallique, vers une position dite de poussée de la butée contre la lame de terrasse, de plancher ou de bardage, où l’élément en U est au moins partiellement décalé par rapport à ladite partie métallique, vers l’extérieur de l’outil, de manière à permettre le resserrement desdites lames.

[47] L’actionnement de la visseuse permet le resserrement progressif des lames.

[48] Selon un mode de réalisation de l’invention, le procédé peut comprendre, en outre, une étape supplémentaire de fixation des lames sur les pièces de bois sous-jacentes.

[49] La fixation des lames peut ne pas être nécessaire, selon le type de lame utilisé. Certaines lames peuvent donc être seulement emboitées. Dans le cas notamment d’un bardage, il peut être intéressant d’ajouter une fixation supplémentaire afin de s’assurer le bon maintien desdites lames, même en position verticale. [50] Selon un mode de réalisation de l’invention, lorsque les lames de terrasse, de plancher et/ou de bardage sont longues, plusieurs outils sont disposés sur les différentes pièces de bois supportant les lames, de manière à pouvoir pousser les lames simultanément à plusieurs endroits.

[51] L’invention se rapporte également à une utilisation de plusieurs outils métalliques selon l’invention, pour l’ajustement et le serrage de pièces de bois de grandes longueurs lors de la pose de lames de terrasse, de plancher ou de bardage.

[52] L’utilisation de plusieurs outils pour le serrage de plusieurs lames, en vue de former une terrasse, un plancher, ou un bardage par exemple, est particulièrement utile lors de l’utilisation de grandes lames. Ainsi, lorsque les lames atteignent des longueurs importantes, il peut être intéressant de positionner des outils métalliques selon l’invention à une certaine distance les uns des autres le long de ladite lame, de manière à avoir un positionnement et un serrage desdites lames le plus régulier possible. Ainsi, de manière avantageuse, pour des lames de terrasse de 4m environ, au moins trois ou quatre outils selon l’invention peuvent être positionnés sur les pièces de bois sous-jacentes, dont au moins deux sur lesdites pièces positionnées aux deux extrémités de la lame. Le nombre d’outils nécessaire au montage dépend donc de la longueur des lames utilisées.

[53] Selon un mode de réalisation de l’invention, la force de serrage est adaptée indépendamment sur chaque outil.

[54] Ainsi, la force nécessaire pour le serrage des lames peut être adaptée selon les besoins.

[55] L’invention se rapporte également à une utilisation d’un outil métallique selon l’invention en atelier pour permettre un serrage précis et progressif lors de l’assemblage ou le collage d’éléments de menuiserie.

[56] L’outil peut également être utilisé à d’autres fins, notamment en atelier, pour serrer des éléments de menuiserie par exemple.

Brève description des figures. [57] D’autres avantages et caractéristiques de l’invention apparaîtront mieux à la lecture de la description d’un mode de réalisation préféré qui va suivre, en référence aux dessins annexés, réalisés à titre d’exemples indicatifs et non limitatifs et sur lesquels :

- [Fig. 1] est un schéma représentant une vue en perspective d’un outil métallique selon une première variante de réalisation de l’invention.

- [Fig. 2] est un schéma représentant une vue en perspective d’un outil métallique selon une deuxième variante de réalisation de l’invention.

- [Fig. 3] est un schéma représentant une autre vue en perspective d’un outil métallique selon la variante de la [Fig. 2],

- [Fig. 4] est un schéma représentant une vue du dessus de l’outil métallique selon la variante des [Fig. 2] et [Fig. 3],

- [Fig. 5] est une vue représentant la première étape du procédé de serrage selon l’invention, montrant une terrasse en cours de construction.

- [Fig. 6] est une vue représentant la deuxième étape du procédé selon l’invention, montrant deux outils métalliques selon l’invention servant à monter des lames de terrasse.

- [Fig. 7] est une vue représentant la troisième étape du procédé selon l’invention, montrant deux perceuses actionnant les outils métalliques selon l’invention.

- [Fig. 8] est une vue représentant la quatrième étape du procédé selon l’invention, montrant les lames de terrasse serrées par les outils métalliques selon l’invention.

Description des modes de réalisation.

[58] Tel qu’utilisé ici, et sauf indication contraire, l’utilisation des adjectifs ordinaux « premier », « deuxième », etc., pour décrire un objet indique simplement que différentes occurrences d’objets similaires sont mentionnées et n’implique pas que les objets ainsi décrits doivent être dans une séquence donnée, que ce soit dans le temps, dans l'espace, dans un classement, etc... « X et/ou Y » signifie : X seul ou Y seul ou X+Y. D'une manière générale, on appréciera que sur les différents dessins annexés, les objets sont arbitrairement dessinés pour faciliter leur lecture.

[59] De manière générale, un outil métallique selon l’invention est caractérisé à sa base par un profilé angulaire conçu pour venir se placer sur l’angle d’une pièce de bois, lambourde ou solive. Celui-ci est maintenu par un système de serre-joint réglable et adaptable à différentes sections de bois.

[60] Des picots ou de la matière antidérapante sont présents sur les faces métalliques en contact avec le bois afin d’éviter que l’outil ne glisse lors du serrage.

[61] Des perçages sur la partie métallique plane peuvent accueillir des vis qui permettront si besoin de renforcer la fixation de l’outil sur la lambourde.

[62] L’outil est constitué d’une vis mécanique. Elle est équipée d’une butée, plane ou biseautée qui viendra se caler sur l’élément à serrer. De l’autre côté, un embout de serrage adapté à une visseuse est équipé d’un embout de vissage T25, par exemple, situé au centre d’un écrou de 14mm, par exemple, à utiliser pour un serrage plus puissant. L’outil peut donc être utilisé pour un serrage localisé.

[63] L’outil métallique sera préférentiellement décrit, dans les figures ci-dessous, suivant son positionnement par rapport à la pièce de bois sur laquelle ledit outil doit être monté. Ainsi, des éléments dits « internes » sont les éléments positionnés au contact de la pièce de bois ou du côté de la pièce de bois, et des éléments dits « externes » sont des éléments orientés vers l’extérieur de l’outil.

Le terme « longitudinal » désigne le sens de la longueur de l’élément ainsi caractérisé.

[64] La figure 1 montre une vue d’un outil métallique selon une première variante de réalisation de l’invention.

[65] Un outil 1 , plus préférentiellement un outil métallique 1 dans cette première variante comprend une première portion 1A comprenant, à une première extrémité, une extension inférieure 1A.1 positionnée perpendiculairement et en dessous d’une barre longitudinale 1A.2, ladite barre 1A.2 formant donc une partie de la première portion 1A. Le positionnement perpendiculaire de l’extension inférieure 1A.1 par rapport à la barre longitudinale 1A.2 peut comprendre une marge d’erreur de ± 5°, suivant des écarts de fabrication de l’outil 1 . Cette première portion 1A a vocation à supporter un système de serre-joint 1A.3 par le biais de ladite extension inférieure 1A.1.

[66] Plus spécifiquement, le système de serre-joint 1A.3 comprend un coulisseau 1 A.3a configuré pour s’insérer dans un orifice central 1A.1a de l’extension inférieure 1A.1. Ce coulisseau 1A.3a est avantageusement fileté, ce filetage étant complémentaire à un filetage de l’orifice central 1 A.1 a de l’extension 1A.1 (le filetage de l’orifice central n’étant pas représenté sur les figures). À une première extrémité 1A.3ai du coulisseau 1A.3a se trouve une poignée de serrage 1A.3b qui facilite l’utilisation du système de serre-joint 1A.3, et permet le coulissement du coulisseau 1A.3a au sein de l’orifice 1A.1a de l’extension inférieure 1 A.1 , dans un sens d’ouverture ou de fermeture dudit système 1A.3. À une deuxième extrémité 1 A.3aii du coulisseau 1A.3a se trouve un mors mobile 1A.3c, ledit mors 1A.3c présentant une surface plane 1A.3ci à une extrémité opposée à la poignée 1 A.3b, ladite surface 1A.3ci étant configurée pour entrer en contact avec une pièce de bois, et ainsi maintenir l’outil 1 sur ladite pièce pendant son utilisation. La pièce de bois n’est pas représentée à la figure 1 .

[67] L’outil métallique 1 comprend, en outre, une deuxième portion 1 B positionnée perpendiculairement à la première portion 1A. Cette deuxième portion 1 B comprend une partie métallique plane 1 B.1 supportant un profilé angulaire 1 B.2, ledit profilé 1 B.2 s’étendant depuis et longitudinalement à une face inférieure

1 B.1 a de ladite partie métallique 1 B.1 . La partie métallique plane 1 B.1 comprend, en outre, un bord interne 1 B.1 b qui rattache la première portion 1A à la deuxième portion 1 B, et un bord externe 1 B.1 c à partir duquel s’étend le profilé angulaire 1 B.2. Par « bord interne », on entend le bord de la partie métallique 1 B.1 positionné à l’intérieur de l’outil 1 , et par « bord externe », on entend le bord de ladite partie 1 B.1 orienté vers l’extérieur de l’outil 1. Le profilé angulaire 1 B.2 est en outre positionné perpendiculairement à la face inférieure 1 B.1 a de la partie métallique 1 B.1 . Par « perpendiculairement », on entend que le profilé angulaire 1 B.2 s’étend à environ 90° par rapport au plan de la partie métallique 1 B.1 , avec une marge d’erreur de plus ou moins 5°, selon les aléas de fabrication de l’outil 1. Le profilé angulaire 1 B.2 est configuré pour venir se placer sur l’angle de la pièce de bois supportant l’outil 1 (telle qu’une lambourde ou une solive), ou toute pièce pouvant servir de support à des lames de plancher, de bardage ou de terrasse.

[68] Ainsi, la pièce de bois sur laquelle est monté l’outil 1 est en prise avec, d’une part, le mors mobile 1 A.3c positionné sur un côté de ladite pièce, et d’autre part, avec le profilé angulaire 1 B.2 de la deuxième portion 1 B de l’outil 1. Ainsi, la mise en rotation du coulisseau 1A.3a du système de serre-joint 1A.3, facilitée par la poignée 1A.3b, permettra de caler l’outil 1 sur la pièce de bois. Le coulisseau

IA.3a permet en outre de pouvoir facilement adapter l’outil 1 selon la taille, ou section, de la pièce de bois sur laquelle il doit être monté. L’outil 1 est donc fixé sur la pièce de bois par resserrement du mors mobile 1 A.3c vers le profilé angulaire 1 B.2.

[69] La deuxième portion 1 B de l’outil 1 , et plus particulièrement, la partie métallique plane 1B.1 de l’outil 1 présente, en outre, des extensions supérieures

1 B.1 d qui s’étendent depuis une face supérieure 1 B.1 e de ladite partie métallique

I B.1. Ces extensions 1 B.1 d s’étendent perpendiculairement au sens longitudinal de ladite partie métallique 1 B.1. Le positionnement perpendiculaire desdites extensions 1 B.1 d peut présenter une variation de ± 5°, due aux aléas de fabrication dudit outil 1. La partie métallique plane 1 B.1 peut également comprendre des perçages 1 B.1f, préférentiellement positionnés à distance les uns des autres, et qui peuvent accueillir des vis qui vont permettre d’améliorer la fixation de l’outil 1 sur la pièce de bois sous-jacente, afin d’améliorer son maintien sur ladite pièce. De manière préférentielle, au moins deux extensions supérieures 1 B.1 d s’étendent le long de la partie métallique 1 B.1 , chaque extension 1 B.1 d comprenant un orifice médian 1 B.1 di configuré pour accueillir une vis mécanique 1 B.3. Les extensions 1 B.1 d sont positionnées à distance l’une de l’autre de manière à supporter efficacement ladite vis 1 B.3.

[70] Ainsi, la vis mécanique 1 B.3 est orientée parallèlement au profilé angulaire 1 B.2 de la deuxième portion 1 B de l’outil 1. Cette vis 1 B.3 comprend, à une première terminaison 1 B.3a, un embout de serrage comprenant un embout de vissage 1 B.3b préférentiellement positionné au centre d’un écrou 1 B.3c. Ainsi, cet embout de serrage peut être vissé par une visseuse ou manuellement, avec une clé par exemple, ou encore une pince multiprise. L’embout de vissage 1 B.3b est préférentiellement, mais non exclusivement, un embout de vissage T25.

Ainsi, un autre type d’embout de vissage 1 B.3b, connu de l’homme du métier, peut être utilisé, tel que, par exemple, un embout de vissage T22. De manière préférentielle, l’écrou 1 B.3c est un écrou de 14mm. Si l’écrou 14mm est particulièrement préféré, un autre type d’écrou 1 B.3c peut être envisagé, ou des dispositifs ayant une fonction similaire. À une deuxième terminaison 1 B.3d de la vis 1 B.3 se trouve une butée 1 B.3e pouvant être fabriquée en bois, en métal ou en matières plastiques, ladite butée 1 B.3e pouvant également être plane ou biseauté, et étant configurée pour entrer en contact avec des éléments à serrer, tels que des lames en bois ou matériaux équivalents, connus de l’homme du métier et utilisés dans la construction de bâtiments. Ces lames peuvent servir, entre autres choses, à la réalisation de bardages, de planchers, de lambris, de sous-pente de toit ou encore, et de manière non limitative, de terrasses. Les termes d’ « éléments à serrer » et de « lames » seront interchangeables dans la suite de la demande, et seront par ailleurs considérés comme équivalents. De manière générale, la vis mécanique 1 B.3 est un poussoir, et peut éventuellement être remplacé par un système équivalent connu de l’homme du métier, tel qu’un piston par exemple.

[71 ] Ainsi, le montage de l’embout d’une visseuse dans l’embout de vissage 1 B.3b correspondant de la vis mécanique 1 B.3 permettra à la butéel B.3e d’entrer en contact avec une ou des lames, qui vont pouvoir être poussées les unes contre les autres, perpendiculairement à l’orientation de la pièce de bois sous-jacente. Cela permet de faciliter le serrage des lames, en particulier lorsque l’on souhaite serrer plusieurs lames ensemble. Cela diminue également les efforts nécessaires au monteur, puisqu’une force plus grande sera appliquée par la visseuse. Eventuellement, les embouts peuvent être amovibles, par exemple par aimantation, de manière à pouvoir être échangé après usure. De manière alternative, l’embout de vissage peut être remplacé par un téton de forme complémentaire à l’extrémité libre de la visseuse. Par extrémité libre, on entend l’extrémité de la visseuse configurée pour être au contact de la vis mécanique mais dénuée d’embout. Alternativement, la visseuse peut également être montée sur l’écrou. [72] De manière avantageuse, les faces métalliques de l’outil 1 en contact avec le bois peuvent comprendre de la matière antidérapante 1 C, telle qu’une bande antidérapante, ou des picots, afin de faciliter le maintien de l’outil 1 sur la pièce de bois. Par picots, on entend que des éléments peuvent être rajoutés par soudage, ou que des orifices peuvent être prévus dans les parois de l’outil au contact de la pièce de bois, de manière à former des pointes sortantes du côté de ladite pièce. Ces pointes sont configurées pour s’insérer dans la pièce de bois et éviter le déplacement de l’outil. D’autres matières non décrites mais connues de l’homme du métier peuvent également être utilisées. Ainsi, les faces métalliques peuvent être une face interne 1 B.2a du profilé angulaire 1 B.2. Par

« face interne » du profilé angulaire, on entend la face orientée vers la pièce de bois. La surface plane 1A.3ci du mors mobile 1A.3c peut également comprendre de la matière antidérapante 1 C ou des picots, ainsi que la surface de la butée 1 B.3e au contact avec le bois ou la face inférieure 1 B.1a de la partie métallique 1 B.1.

[73] De manière alternative, la pièce de bois peut être toute pièce apte à supporter des lames, préférentiellement des lames en bois, tels que du bois tendre ou dur, ou des lames réalisées dans d’autres matériaux couramment utilisés dans la construction de bâtiments. La pièce de bois peut également être réalisée dans d’autres matériaux couramment utilisés dans la construction de bâtiments, tels que des matériaux métalliques. De tels matériaux sont connus de l’homme du métier.

[74] L’outil métallique 1 selon l’invention est particulièrement adapté pour faciliter la pose de lames, notamment dans la réalisation de bardages, de planchers, de lambris, de sous-pente de toit ou de terrasses. Ainsi, l’outil 1 peut être utilisé avec d’autres matériaux que précédemment décrits, ou pour d’autres utilisations connues de l’homme du métier, qui permettrait de poser une ou plusieurs lames, simultanément.

[75] Les figures 2 à 4 montrent différentes vues de l’outil métallique selon une seconde variante de réalisation l’invention.

[76] Comme précédemment, l’outil 1 selon l’invention est préférentiellement un outil métallique 1 , qui comprend la première portion 1A avec, à une première extrémité, l’extension inférieure 1A.1 positionnée perpendiculairement à une face inférieure 1A.4 de ladite portion 1A. « Perpendiculairement » signifie qu’une tolérance de ±5°, suivant les aléas de fabrication de l’outil 1 , est tolérée. De manière particulièrement avantageuse, la première portion 1A présente également des ouvertures 1A.5, ces ouvertures 1A.5 permettant de diminuer la masse de l’outil métallique 1 sans en altérer sa solidité, et permettent également une réduction des coûts de production dudit outil 1 . Cette première portion 1 A a également vocation à supporter le système de serre-joint 1A.3 par le biais de l’extension inférieure 1A.1 de ladite portion 1A.

[77] Plus spécifiquement, le système de serre-joint 1A.3 comprend le coulisseau 1A.3a configuré pour s’insérer dans l’orifice central 1A.1a de l’extension inférieure 1A.1. Ce coulisseau 1A.3a est avantageusement fileté, ce filetage étant complémentaire à un filetage de l’orifice central 1 A.1 a. À la première extrémité externe 1A.3ai du coulisseau 1A.3a se trouve la poignée de serrage 1A.3b qui va, comme précédemment, faciliter l’utilisation du système de serre-joint 1A.3. À la deuxième extrémité interne 1 A.3aii du coulisseau 1A.3a se trouve le mors mobile 1A.3c, ledit mors 1A.3c présentant la surface plane 1A.3ci à son extrémité opposée à la poignée 1 A.3b, ladite surface 1 A.3ci étant configurée pour entrer en contact avec la pièce de bois, et ainsi aider au maintien de l’outil 1 sur ladite pièce. La pièce de bois n’est pas représentée sur les figures 2 à 4.

[78] L’outil métallique 1 présente, dans cette variante de réalisation de l’invention, une forme de L, avec la première portion 1 A positionnée perpendiculairement au bord interne 1 B.1 b de la deuxième portion 1 B, lesdites première et deuxième portions (1A, 1 B) formant le L. De manière particulièrement avantageuse, la forme en L est réalisée d’un seul tenant, de manière à diminuer le poids de l’outil 1 d’en faciliter la fabrication, et d’améliorer la solidité de l’outil 1 .

[79] Plus spécifiquement, la deuxième portion 1 B comprend la partie métallique plane 1 B.1 positionnée perpendiculairement et dans le même plan que la première portion 1A. Ainsi, la partie métallique 1 B.1 est en continuité de la première portion 1A. Cette deuxième portion 1 B supporte également le profilé angulaire 1 B.2 qui s’étend depuis et perpendiculairement à la face inférieure

1 B.1 a de la partie métallique plane 1 B.1 , et longitudinalement à la deuxième portion 1 B. Le profilé angulaire 1 B.2 est avantageusement positionné au bord externe 1 B.1c de la partie métallique plane 1 B.1 , donc à une extrémité opposée à la première portion 1A de l’outil 1. Par « perpendiculairement », on entend que le profilé angulaire 1 B.2 est orienté à environ 90° par rapport au plan de la deuxième portion 1 B, avec une marge de plus ou moins 5° selon les erreurs de fabrication de l’outil 1. Ainsi, l’extension inférieure 1A.1 de la première portion 1A, et le système de serre-joint 1A.3, sont positionnés à une extrémité opposée à la deuxième portion 1 B, de manière à pouvoir encadrer la pièce de bois sur laquelle l’outil 1 doit être monté. La partie métallique plane 1 B.1 peut également comprendre des perçages 1 B.1 f, qui peuvent servir à accueillir des vis, lesdites vis servant à fixer l’outil 1 sur la pièce de bois sous-jacente, de manière à améliorer son maintien sur ladite pièce.

[80] Ainsi, la pièce de bois sur laquelle est monté l’outil 1 est en prise avec, d’une part, le mors mobile 1A.3c positionné sur un côté de ladite pièce, et d’autre part, avec le profilé angulaire 1 B.2 de la deuxième portion 1 B de l’outil 1. Ainsi, la mise en rotation du coulisseau 1A.3a du système de serre-joint 1A.3, facilitée par la poignée 1A.3b, permettra de caler l’outil 1 sur la pièce de bois. Le coulisseau

IA.3a permet en outre de pouvoir facilement adapter l’outil 1 selon la taille ou la section de la pièce de bois sur laquelle il doit être monté. L’outil 1 est ainsi fixé sur ladite pièce par resserrement du mors mobile 1 A.3c vers le profilé angulaire

I B.2.

[81] La deuxième portion 1 B de l’outil 1 présente, en outre, un élément en U 1 B.4 spécifique de cette variante de réalisation de l’invention. Cet élément 1 B.4 comprend un segment longitudinal plan 1B.4a configuré pour s’étendre le long de la partie métallique plane 1B.1 de l’outil 1 , et plus spécifiquement, le long d’une face supérieure 1 B.1 g de ladite partie métallique 1 B.1. L’élément 1B.4 comprend, en outre, deux extensions supérieures latérales 1 B.4b qui s’étendent perpendiculairement suivant le sens longitudinal du segment 1 B.4a, et à deux bords 1 B.4ai dudit segment longitudinal 1 B.4a. Chacune des deux extensions latérales supérieures 1 B.4b comprend, en outre, un orifice médian 1 B.4bi configuré pour réceptionner la vis mécanique 1 B.3. Ainsi, la deuxième portion 1 B de l’outil 1 supporte la vis mécanique 1 B.3, ladite vis 1 B.3 étant positionnée parallèlement au profilé angulaire 1 B.2.

[82] De manière particulièrement avantageuse, la partie métallique plane 1 B.1 de l’outil 1 comprend, en outre, au moins une extension supérieure médiane 1 B.1 h positionnée entre les deux extensions supérieures latérales 1 B.4b. L’extension supérieure médiane 1 B.1 h, présente, en outre, un orifice médian 1 B.1 hi configuré pour réceptionner la vis mécanique 1 B.3, et une ouverture 1 B.1 hii dans son extrémité inférieure configurée pour réceptionner le segment longitudinal plan

1 B.4a de l’élément en U 1 B.4. Ainsi, l’extension médiane 1 B.1 h permet d’améliorer la solidité et le maintien de la vis mécanique 1 B.3 dans la deuxième portion 1 B de l’outil 1 , tout en permettant le maintien en position de l’élément en U 1 B.4 et son coulissement entre une position de repos, où l’élément en U 1 B.4 est entièrement positionné sur la partie métallique 1 B.1 , et une position dite de poussée, où l’élément en U 1 B.4 est au moins partiellement décalé par rapport à ladite partie métallique 1 B.1 , vers l’extérieur de l’outil 1.

[83] L’élément en U 1 B.4 présente, sur son segment longitudinal plan 1 B.4a, une rainure longitudinale 1 B.4aii qui s’étend dans le sens de la longueur dudit segment 1 B.4a, préférentiellement sur au moins 50%, plus préférentiellement au moins 70% de la longueur totale du segment 1 B.4a. De manière complémentaire, la partie métallique plane 1 B.1 ou l’extension supérieure médiane 1 B.1 h de ladite partie 1 B.1 comprennent un pion configuré pour s’insérer dans la rainure longitudinale 1 B.4aii (le pion n’étant pas visible sur ces figures). Ce pion a vocation à permettre la rétention de l’élément en U 1 B.4 sur la partie métallique

1 B.1 de la deuxième portion 1 B, et permet malgré tout le glissement dudit élément 1 B.4 par rapport à la partie métallique plane 1 B.1 . La vis mécanique 1 B.3 est donc montée dans les orifices (1 B.4di, 1 B.1 hi) des extensions supérieures (1 B.4b, 1 B.1 h).

[84] Ladite vis mécanique 1 B.3 comprend, à la première terminaison 1 B.3a, l’embout de serrage, avec l’embout de vissage 1 B.3b préférentiellement positionné au centre de l’écrou 1 B.3c. Ainsi, cet embout de serrage peut être vissé par une visseuse ou manuellement, avec une clé par exemple, ou encore une pince multiprise. L’embout de vissage 1 B.3b est préférentiellement, mais non exclusivement, un embout de vissage T25. Ainsi, un autre type d’embout de vissage 1B.3b, connu de l’homme du métier, peut être utilisé, tel qu’un embout de vissage T22. De manière préférentielle, l’écrou 1B.3c est un écrou de 14mm. Si l’écrou 14mm est particulièrement préféré, un autre type d’écrou 1 B.3c peut être envisagé, ou des dispositifs ayant une fonction similaire. Eventuellement, les embouts peuvent être amovibles, par exemple par aimantation, de manière à pouvoir être échangé après usure. De manière alternative, l’embout de vissage peut être remplacé par un téton de forme complémentaire à l’extrémité libre de la visseuse. Par extrémité libre, on entend l’extrémité de la visseuse configurée pour être au contact de la vis mécanique mais dénuée d’embout.

Alternativement, la visseuse peut également être montée sur l’écrou.

[85] À la deuxième terminaison 1 B.3d de ladite vis 1 B.3 se trouve la butée 1 B.3e, pouvant être fabriquée en bois, en métal ou en matières plastiques, ladite butée 1 B.3e étant configurée pour entrer en contact avec des éléments à serrer, tels que des lames en bois ou matériaux équivalents, connus de l’homme du métier et utilisés dans la construction de bâtiments. Ces lames peuvent servir, entre autres, à la réalisation de bardages, de planchers, de lambris, de sous-pente de toit ou encore de terrasses. Ainsi, le montage de lames est réalisé perpendiculairement au positionnement de la ou des pièce(s) de bois sous- jacente^) supportant lesdites lames. De manière générale, la vis mécanique

1 B.3 est un poussoir, et peut éventuellement être remplacé par un système équivalent connu de l’homme du métier, tel qu’un piston par exemple.

[86] De manière avantageuse, les faces métalliques de l’outil 1 en contact avec le bois peuvent comprendre, afin de faciliter le maintien de l’outil 1 sur le bois, de la matière antidérapante 1 C telle qu’une bande antidérapante, ou des picots, afin de faciliter le maintien de l’outil 1 sur la pièce de bois. Par picots, on entend que des éléments peuvent être rajoutés par soudage, ou que des orifices peuvent être prévus dans les parois de l’outil au contact de la pièce de bois, de manière à former des pointes sortantes du côté de ladite pièce. Ces pointes sont configurées pour s’insérer dans la pièce de bois et éviter le déplacement de l’outil. D’autres matériaux non décrits mais connus de l’homme du métier peuvent être utilisés pour maintenir les faces métalliques sur le bois. Ainsi, les faces métalliques peuvent être la face interne 1 B.2a du profilé angulaire 1 B.2. Par « face interne » du profilé angulaire 1 B.2, on entend la face orientée vers la pièce de bois. La surface du mors mobile 1A.3c peut également comprendre de la matière antidérapante 1 C ou des picots, ainsi que la surface de la butée 1 B.3e au contact du bois ou la face inférieure 1 B.1a de la partie métallique 1 B.1.

[87] Ainsi, le montage de l’embout d’une visseuse sur l’embout de serrage 1 B.3b de la vis mécanique 1 B.3 permettra à la butée 1 B.3e d’entrer en contact avec une ou des lames, qui vont pouvoir être poussées les unes contre les autres, perpendiculairement à l’orientation de la pièce de bois sous-jacente. Ainsi, l’actionnement de la visseuse entraîne la mise en rotation de la vis mécanique

1 B.3 et un translation de la butée 1 B.3e pour exercer un effort de poussée sur les lames. Cela permet donc de faciliter le serrage des lames, en particulier lorsque l’on souhaite serrer plusieurs lames ensemble. Cela diminue également les efforts nécessaires au monteur, puisque la force sera appliquée par la visseuse. De manière alternative, l’extension supérieure latérale 1 B.4b positionnée à l’extrémité opposée de l’embout de serrage peut former la butée 1 B.3e.

[88] De manière préférentielle, les première et deuxième portions (1 A, 1 B) sont réalisées d’un seul tenant. De manière alternative, la pièce de bois peut être toute pièce apte à supporter des lames. La pièce de bois peut également être réalisée dans d’autres matériaux utilisés couramment dans la construction de bâtiments, tels que des matériaux métalliques. De tels matériaux sont connus de l’homme du métier.

[89] L’outil métallique 1 selon l’invention est particulièrement adapté pour faciliter la pose de lames, notamment pour la réalisation de bardage, de plancher ou de la pose de terrasse. Ainsi, il peut être réalisé avec d’autres matériaux que précédemment décrits, ou pour d’autres utilisations connues de l’homme du métier, qui permettrait de poser une ou plusieurs lames, simultanément. De fait de l’utilisation d’une visseuse, la pose est plus rapide et permet la production d’une force plus grande sur les lames, d’où la possibilité de poser plusieurs lames simultanément avec un seul outil 1 , et donc d’avoir un serrage des deux lames plus efficace. [90] De manière alternative, l’outil 1 peut être réalisée dans des matière rigides, tels que des matières plastiques, présentant la résistance et la rigidité suffisante pour exercer les forces de pressions sur les lames (3A, 3A’, 3A”) de terrasse, de plancher et de bardage susmentionnées.

[91] L’invention concerne également un procédé de serrage de lames de terrasse, de plancher et/ou de bardage. Ce procédé sera décrit en corrélation avec les figures 5 à 8, qui représentent, chacune, l’une des étapes de réalisation du procédé selon l’invention. L’outil est préférentiellement un outil métallique selon l’invention tel que décrit aux figures 1 à 4.

[92] Une structure 3 formant la terrasse, le plancher ou le bardage comprend au moins une lame 3A fixée sur une ou plusieurs pièces de bois 3B formant un support. La lame 3A peut également être remplacée par un rebord de la structure 3, tel qu’un mur par exemple.

[93] À la première étape du procédé de serrage représentée à la figure 5, des lames (3A’, 3A”...) sont positionnées sur la ou les pièces de bois 3B, depuis le rebord de la structure 3 formé par la lame précédemment fixée 3A. Les lames 3A’ correspondent aux lames 3A’ positionnées entre la lame précédemment fixée 3A et la dernière lame installée 3A” qui sera la plus éloignée de la lame fixée 3A, donc du rebord de la structure 3, et au plus près de l’outil. Plus spécifiquement, sur cette figure, quatre lames 3A’ sont représentées. Les lames (3A, 3A’, 3A”) peuvent être des lames en bois, ou tout matériau utilisé dans le bâtiment, et pouvant être utilisé aux mêmes fins. Ainsi, au moins trois lames (3A’, 3A”) sont positionnées côte à côte, sur les pièces de bois 3B devant supporter la structure 3. De manière particulièrement avantageuse, au moins cinq lames (3A’, 3A”) peuvent être resserrées en même temps.

[94] La deuxième étape du procédé de serrage, représentée à la figure 6, consiste à monter un outil métallique 1 , tel que décrit aux figures 1 à 4, sur chaque pièce de bois 3B supportant la structure 3, de manière à ce que la butée 1 B.3e dudit outil 1 entre en contact avec les lames à serrer (3A’, 3A”), et plus particulièrement, avec la dernière lame installée 3A”. Cette deuxième étape comprend avantageusement les sous-étapes suivantes, qui décrira le positionnement d’un seul outil 1 sur une pièce de bois 3B sous-jacente. [95] 1 ère sous-étape : la partie métallique plane 1 B.1 de l’outil 1 est positionnée sur la pièce de bois 3B, de façon à caler le profilé angulaire (non visible sur ces figures) de l’outil 1 contre un angle supérieur 3B.1 de la pièce de bois 3B. Le système de serre-joint 1A.3 est ainsi positionné perpendiculairement à la longueur de la pièce de bois 3B.

[96] 2 ème sous-étape : le système de serre-joint 1A.3 est serré de manière à ce que le mors mobile (non visible sur ces figures) dudit système 1A.3 entre en contact avec la pièce de bois 3B. De cette manière, l’outil 1 est fixé sur ladite pièce 3B, la pièce 3B étant maintenu entre le mors mobile et le profilé angulaire de l’outil 1. De manière additionnelle, des vis peuvent être insérées dans les perçages 1 B.1f prévus à cet effet au niveau de la partie métallique plane 1 B.1 de l’outil 1 , de manière à augmenter la stabilité de l’outil 1 sur la pièce 3B.

[97] La troisième étape, représentée à la figure 7, consiste à monter une visseuse 5 par son embout sur l’embout de serrage correspondant de la vis mécanique

1 B.3 de l’outil 1 . La visseuse 5 peut être montée sur l’embout de vissage, préférentiellement, mais non exclusivement, un embout de vissage T25, mais peut également être tout embout connu de l’homme du métier. Alternativement, la visseuse 5 peut être montée sur l’écrou 1 B.3c. Avantageusement, cet écrou 1 B.3c est un écrou 1 B.3c de 14mm. Alternativement, l’écrou 1 B.3c peut également être remplacé par tout dispositif connu de l’homme du métier, et en mesure d’exercer une fonction similaire. Si, dans ce procédé, l’utilisation de la visseuse est particulièrement préférée, notamment en raison des forces plus importantes qui peuvent être exercées sur les lames à serrer, la vis mécanique peut également être serrée manuellement. Ce serrage sera réalisé à l’aide de dispositifs connus de l’homme du métier, tels que des clés ou des pinces multiprises, par exemple.

[98] La quatrième étape consiste à actionner la visseuse 5 de manière à ce que la butée 1 B.3e de l’outil 1 entre en contact avec la dernière lame installée 3A”, ou lame 3A” la plus éloignée du rebord ou de la lame fixée 3A. La butée 1 B.3e exerce alors une force de pression (représentée par une flèche F) sur ladite lame 3A”, la dernière lame installée 3A” entrant alors en contact avec les lames adjacentes 3A’, provoquant un resserrement desdites lames (3A, 3A’, 3A”) de manière à ce que la structure 3 forme la terrasse, le plancher ou le bardage. La butée 1 B.3e peut également être l’une des extensions supérieures latérales de l’élément en U positionnée à l’opposé de l’embout de serrage.

[99] Plus spécifiquement, l’actionnement de la visseuse 5 permet la mise en rotation de la vis 1 B.3, entraînant alors le déplacement de l’élément en U 1 B.4 sur la partie métallique plane 1 B.1 de l’outil 1 depuis une position dite de repos, où l’élément en U 1 B.4 est entièrement positionné sur la partie métallique 1 B.1 , vers une position dite de poussée, où l’élément en U 1 B.4 est au moins partiellement décalé par rapport à ladite partie métallique 1 B.1 , vers l’extérieur de l’outil 1 . La translation de la butée 1 B.3e permet d’exercer un effort de poussée contre les lames (3A, 3A’, 3A”), de manière à permettre le resserrement desdites lames (3A, 3A’, 3A”).

[100] Avantageusement, une étape supplémentaire de fixation des lames (3A, 3A’, 3A”) sur les pièces de bois 3B peut être envisagée. La fixation peut être réalisée par toute technique connue de l’homme du métier. Par exemple, des orifices peuvent être prévus sur les lames (3A, 3A’, 3A”), à l’endroit où lesdites lames (3A, 3A’, 3A”) doivent être supportées par les pièces de bois 3B. Des vis peuvent alors être insérées dans lesdits orifices de manière à maintenir les lames (3A, 3A, 3A) sur lesdites pièces 3B. Cette étape supplémentaire, connue de l’homme du métier, n’est pas représentée sur les figures.

[101] De manière alternative, des cales peuvent être insérées entre deux lames adjacentes (3A, 3A, 3A’). Ces cales permettent de garder une distance prédéfinie entre lesdites lames (3A, 3A’, 3A”). L’actionnement de la visseuse 5 permettra de resserrer les lames (3A, 3A, 3A”) autour des cales. Un remplacement desdites cales peut être prévues, dans un second temps, par des méthodes de fixation connues de l’homme du métier, tels que, par exemple, des joints. Alternativement, les lames (3A, 3A’, 3A’) peuvent être fixées comme précédemment décrites sur les pièces de bois 3B sous-jacentes, ce qui permettra de garder un espacement constant entre les lames (3A, 3A’, 3A”). Cette variante de réalisation, non représentée sur ces figures, peut être intéressante pour la pose de terrasses. [102] De manière avantageuse, lorsque les lames (3A, 3A’, 3A”) sont longues, plusieurs outils 1 sont disposés sur les différentes pièces de bois 3B supportant chaque lame (3A, 3A’, 3A”), de manière à pouvoir pousser simultanément les lames (3A, 3A’, 3A”) et à former la terrasse, le plancher ou le bardage.

Alternativement, un seul outil 1 peut être utilisé pour des lames (3A, 3A, 3A”) de petites tailles, supportées seulement par une pièce de bois 3B.

[103] L’utilisation de plusieurs outils 1 permet donc l’ajustement et le serrage de pièces de bois 3B de grandes longueurs lors de la pose par exemple de lames (3A, 3A’, 3A”) de terrasse ou de bardage. La force de serrage peut donc être adaptée indépendamment sur chaque outil 1 pour un ajustement optimal et quelle que soit la robustesse du bois.

[104] En atelier, l’outil 1 utilisé sur un châssis adapté, permet également un serrage précis et progressif lors de l’assemblage ou du collage d’éléments de menuiserie. Il peut également être utilisé pour des applications similaires de serrage dans tous types d’atelier en soudure ou mécanique par exemple.

[105] L’agencement des différents éléments et/ou moyens et/ou étapes de l’invention, dans les modes de réalisation décrits ci-dessus, ne doit pas être compris comme exigeant un tel agencement dans toutes les implémentations. En tout état de cause, on comprendra que diverses modifications peuvent être apportées à ces éléments et/ou moyens et/ou étapes, sans s’écarter de l’esprit et de la portée de l’invention.

[106] En outre, une ou plusieurs caractéristiques exposées seulement dans un mode de réalisation peuvent être combinées avec une ou plusieurs autres caractéristiques exposées seulement dans un autre mode de réalisation. De même, une ou plusieurs caractéristiques exposées seulement dans un mode de réalisation peuvent être généralisées aux autres modes de réalisation, même si ce ou ces caractéristiques sont décrites seulement en combinaison avec d’autres caractéristiques.

[107] L’usage du verbe « comporter », « comprendre » ou « inclure » et de ses formes conjuguées n’exclut pas la présence d’autres éléments ou d’autres étapes que ceux énoncés dans une revendication.)