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Title:
CANTILEVER PERMANENT FORMWORK AND KIT COMPRISING SUCH FORMWORK
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2018/007761
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to cantilever permanent formwork (100) comprising at least one edge including two inflection points (110, 115), the tensile strength of the edge at one of the inflection points being designed such as to be a breaking point in the edge. The invention also relates to a kit comprising such formwork.

Inventors:
MENCEUR LOUNÈS (FR)
Application Number:
PCT/FR2017/051845
Publication Date:
January 11, 2018
Filing Date:
July 06, 2017
Export Citation:
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Assignee:
MENCEUR LOUNÈS (FR)
International Classes:
E04G15/06; E04H4/00
Foreign References:
US5918427A1999-07-06
GB2080358A1982-02-03
US3708930A1973-01-09
FR2994205A12014-02-07
US3708930A1973-01-09
GB2080358A1982-02-03
Attorney, Agent or Firm:
CASSIOPI (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Coffrage perdu (100) en forme de porte-à-faux, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une bordure comportant deux points d'inflexion (1 10, 1 15), la résistance à la rupture de la bordure en un des points d'inflexion étant configurée pour être un point de rupture dans la bordure.

2. Coffrage (100) selon la revendication 1 , dans lequel la résistance à la rupture au point d'inflexion (1 10, 1 15) est inférieure à la résistance à la rupture moyenne de la bordure. 3. Coffrage (100) selon l'une des revendications 1 ou 2, dans lequel la résistance à la rupture au point d'inflexion (1 10, 1 15) est le minimum des valeurs de résistance à la rupture de la bordure.

4. Coffrage (100) selon l'une des revendications 1 à 3, dans lequel l'une des extrémités (105, 120) de la bordure comporte un pli formant un point d'inflexion additionnel.

5. Coffrage (100) selon la revendication 4, dans lequel la partie de l'extrémité (120) après le point d'inflexion additionnel comporte une rainure (125).

6. Coffrage (100) selon l'une des revendications 4 ou 5, dans lequel au moins un point d'inflexion additionnel comporte un relief (140) formant un arrondi au point d'inflexion. 7. Coffrage (100) selon l'une des revendications 1 à 6, fabriqué par extrusion ou par moulage.

8. Coffrage (100) selon l'une des revendications 1 à 7, qui comporte au moins un matériau parmi :

- les matières plastiques,

- le polystyrène,

- le polyuréthane, - le carton,

- les dérivés du carton,

- le PVC (acronyme de « Polychlorure de vinyle »),

- l'ABS (acronyme de « Acrylonitrile Butadiène Styrène ») et/ou,

- un alliage d'aluminium.

9. Kit (10), caractérisé en ce qu'il comporte :

- au moins un coffrage perdu (100) selon l'une des revendications 1 à 8,

- au moins un coffrage (200) dit « coffrage d'assemblage » comportant une bordure plate,

- des moyens d'écartement (300, 400, 500) comportant des moyens d'accroché (310, 410) d'une extrémité (120) du coffrage perdu et d'une extrémité (210) du coffrage d'assemblage, les moyens d'écartement comportant des moyens de fixation (305, 405) à une maçonnerie et

- des moyens de maintien (600) comportant des moyens d'accroché (605,

610) de l'autre extrémité (105) du coffrage perdu et de l'autre extrémité (220) du coffrage d'assemblage.

10. Kit (10) selon la revendication 9, dans lequel les moyens d'écartement (300, 400, 500) comportent une pièce amovible (500), d'une longueur prédéterminée, entre les moyens d'accroché (410) de l'extrémité (120) du coffrage perdu (100) et les moyens d'accroché (310) d'une extrémité (210) du coffrage d'assemblage (200).

Description:
COFFRAGE PERDU EN FORME DE PORTE-A-FAUX ET KIT COMPORTANT

UN TEL COFFRAGE

DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION

La présente invention vise un coffrage perdu en porte-à-faux et un kit comportant un tel coffrage. Elle s'applique, notamment, à la finition d'ouvrages de maçonnerie tels des ouvrages de décoration et de finition qui restent apparents.

Plus particulièrement, la présente invention s'applique pour la réalisation de coffrages perdus de margelles, de contremarches, de chapeaux de murs en maçonnerie et d'appuis de fenêtre.

ETAT DE LA TECHNIQUE

Actuellement, les ouvrages de maçonnerie sont terminés par des dispositifs préfabriqués dont la forme n'est pas adaptée au jeu dû à la fabrication du mur. Dans d'autres cas, les dispositifs sont faits sur mesure, ce qui est particulièrement onéreux.

De plus, dans le cas de margelles de piscine, la plage présente un problème de continuité avec la margelle de la piscine ce qui peut être dangereux pour un utilisateur et qui risque de permettre des infiltrations d'eau.

On connaît le brevet américain US 3 708 930, qui concerne un dispositif d'installation de panneaux d'isolation thermique constitués de mousse afin de les positionner en mur. Le dispositif comporte une partie coulée dans du béton pour apposer des panneaux isolants sur le béton. Cependant, le dispositif n'est pas un coffrage car il ne comporte pas d'élément coffrant ni de matériau coulé dans le coffrage. De plus, un des buts du dispositif objet de ce document est d'empêcher des termites de s'installer dans les panneaux d'isolation thermique.

On connaît également la demande de brevet britannique GB 2 080 358 qui concerne un dispositif à ajouter dans une maçonnerie pour éviter que l'eau ne s'infiltre dans le mur sous une fenêtre, par exemple. Par définition un mur en maçonnerie n'est pas coffré. Et le dispositif ne correspond pas à un coffrage, il s'agit d'une gouttière sur laquelle des briques sont positionnées sous une fenêtre. Finalement, on connaît la demande de brevet US 3708930 qui définit un coffrage de piscine dont une partie est enlevée et l'autre partie est incorporée dans du béton pour former un sceau et maintenir en place une étanchéité. OBJET DE L'INVENTION

La présente invention vise à remédier à tout ou partie de ces inconvénients. A cet effet, selon un premier aspect, la présente invention vise un coffrage perdu en forme de porte-à-faux, qui comporte au moins une bordure comportant deux points d'inflexion, la résistance à la rupture de la bordure en un des points d'inflexion étant configurée pour être un point de rupture dans la bordure.

Grâce à ces dispositions, le coffrage peut être placé pour qu'il n'y ait pas de discontinuité dans l'élément de maçonnerie à couvrir avec le coffrage. De plus, l'étanchéité est assurée par la continuité du coffrage qui reste une fois la maçonnerie terminée. Un tel coffrage peut s'adapter aux différentes formes des ouvrages à réaliser. De plus, le temps de pose du coffrage est accéléré et le coût de l'ouvrage de maçonnerie est diminué. Enfin, une rupture de la bordure permet de présenter un matériau d'aspect lisse du côté du porte-à-faux sans présenter de problème d'arrachement.

Aussi, la forme de la bordure peut être facilement adaptée à tout type de forme et de toute longueur puisque le coffrage se présente de manière continue.

Dans des modes de réalisation, la résistance à la rupture au point d'inflexion est inférieure à la résistance à la rupture moyenne de la bordure.

Ces modes de réalisations permettent de s'assurer que la rupture après la pose est bien effectuée au niveau d'un point d'inflexion.

Dans des modes de réalisation, la résistance à la rupture au point d'inflexion est le minimum des valeurs de résistance à la rupture de la bordure.

L'avantage de ces modes de réalisation est de s'assurer que quel que soit l'effort, la rupture de la bordure aura lieu au point d'inflexion.

Dans des modes de réalisation, l'une des extrémités de la bordure comporte un pli formant un point d'inflexion additionnel.

L'avantage de ces modes de réalisation est de permettre une fixation de la partie après le pli au sol ou à un autre élément d'un kit de coffrage par exemple.

Dans des modes de réalisation, la partie de l'extrémité après le point d'inflexion additionnel comporte une rainure. Ces modes de réalisation présentent une facilité d'assemblage d'un kit de coffrage, par exemple.

Dans des modes de réalisation, au moins un point d'inflexion additionnel comporte un relief formant un arrondi au point d'inflexion.

Grâce à ces dispositions, l'extrémité de la bordure comportant le relief formant un arrondi peut être rompue et laisser, dans le solide moulé, un arrondi.

Dans des modes de réalisation, le coffrage objet de la présente invention est fabriqué par extrusion ou par moulage.

Ces modes de réalisation présentent l'avantage de pouvoir créer de grandes longueurs de coffrage à faible coût.

Dans des modes de réalisation, le coffrage objet de la présente invention comporte au moins un matériau parmi :

- les matières plastiques,

- le polystyrène,

- le polyuréthane,

- le carton,

- les dérivés du carton,

- le PVC (acronyme de « Polychlorure de vinyle »),

- l'ABS (acronyme de « Acrylonitrile Butadiène Styrène ») et/ou,

- un alliage d'aluminium.

L'avantage de ces modes de réalisation est d'être léger et aisément manipulable lors de la pause.

Selon un deuxième aspect, la présente invention vise un kit qui comporte :

- au moins un coffrage perdu objet de la présente invention,

- au moins un coffrage dit « coffrage d'assemblage » comportant une bordure plate,

- des moyens d'écartement comportant des moyens d'accroché d'une extrémité du coffrage perdu et d'une extrémité du coffrage d'assemblage, les moyens d'écartement comportant des moyens de fixation à une maçonnerie et

- des moyens de maintien comportant des moyens d'accroché de l'autre extrémité du coffrage perdu et de l'autre extrémité du coffrage d'assemblage.

Les buts, avantages et caractéristiques particulières du kit objet de la présente invention sont similaires à ceux du coffrage objet de la présente invention ils ne seront pas rappelés ici. De plus, le kit objet de la présente invention, permet également, au moyen du coffrage d'assemblage, de créer des coffrages liés par des surfaces courbes et dont l'écartement peut être défini précisément.

Dans des modes de réalisation, les moyens d'écartement comportent une pièce amovible, d'une longueur prédéterminée, entre les moyens d'accroché de l'extrémité du coffrage perdu et les moyens d'accroché d'une extrémité du coffrage d'assemblage.

Ces modes de réalisation permettent de définir l'écartement entre le coffrage et le coffrage d'assemblage, de fixer les moyens d'écartement et de réutiliser la même pièce amovible pour chaque moyen d'écartement à fixer. Ceci permet une économie de matière et une adaptabilité à tout écartement.

BREVE DESCRIPTION DES FIGURES

D'autres avantages, buts et caractéristiques particulières de l'invention ressortiront de la description non limitative qui suit d'au moins un mode de réalisation particulier du coffrage et du kit objets de la présente invention, en regard des dessins annexés, dans lesquels :

- la figure 1 représente, schématiquement, un premier mode de réalisation particulier du coffrage et du kit objets de la présente invention, lors de la pose,

- la figure 2 représente, schématiquement, le premier mode de réalisation particulier du coffrage et du kit objets de la présente invention, une fois la maçonnerie formée,

- la figure 3 représente, schématiquement en une vue agrandie, le premier mode de réalisation du coffrage objet de la présente invention et

- la figure 4 représente, schématiquement, des éléments du premier mode de réalisation d'un kit objet de la présente invention.

DESCRIPTION D'EXEMPLES DE REALISATION DE L'INVENTION

La présente description est donnée à titre non limitatif, chaque caractéristique d'un mode de réalisation pouvant être combinée à toute autre caractéristique de tout autre mode de réalisation de manière avantageuse. Par ailleurs, chaque paramètre d'un exemple de réalisation peut être mis en œuvre indépendamment d'autres paramètres dudit exemple de réalisation.

On note dès à présent que les figures ne sont pas à l'échelle. La description qui suit est une description simultanée des figures 1 à 4 représentant un coffrage perdu 100 objet de la présente invention dans un kit 10 objet de la présente invention ou, plus particulièrement des éléments du kit 10 objet de la présente invention.

Le coffrage perdu 100 en forme de porte-à-faux, comporte au moins une bordure comportant deux points d'inflexion, 1 10 et 1 15, la résistance à la rupture de la bordure en un des points d'inflexion, 1 10 ou 1 15, étant configurée pour être un point de rupture dans la bordure après la pose du coffrage.

Le coffrage 10 est un coffrage perdu en forme de porte-à-faux. On rappelle ici qu'un coffrage perdu est un élément coffrant non réutilisable ou laissé en place après le durcissement d'un béton, d'un mortier ou d'un liant. Un coffrage est une enceinte destinée à contenir un matériau de construction en place en attendant son durcissement. Habituellement, un coffrage peut être retiré et réutilisé ultérieurement. Cependant, un coffrage perdu est destiné à être laissé en place une fois le durcissement du béton effectué.

Le coffrage perdu 10 est en forme de porte-à-faux. Pour rappel, une installation est dite en porte-à-faux lorsqu'un élément est soutenu par une partie qui est elle-même au-dessus du vide, c'est-à-dire sans support immédiat en dessous de l'élément en porte-à-faux. La présente invention permet de rompre le coffrage sur le porte-à-faux pour présenter un aspect lisse sur la bordure.

Le coffrage 10 est préférentiellement un tronc de cylindre. On rappelle ici qu'un cylindre est une surface dans l'espace définie par une droite, appelée génératrice, passant par un point variable décrivant une courbe plane fermée, appelée courbe directrice, et gardant une direction fixe. La courbe directrice est préférentiellement une droite. La courbe génératrice est définie par la périphérie de la bordure qui comporte au moins deux points d'inflexion, 1 10 et 1 15.

Préférentiellement, une section de la bordure selon un plan normal à la bordure présente trois segments rectilignes séparés par les points d'inflexion 1 10 et 1 15. Le segment entre les points d'inflexion, 1 10 et 1 15, est perpendiculaire aux deux autres segments qui sont parallèles entre-eux.

Préférentiellement, au moins un point d'inflexion, 1 10 ou 1 15, est un arrondi. Dans des modes de réalisation, au moins un point d'inflexion est un point de la courbe génératrice pour lequel la dérivée n'est pas définie. Un angle brut, tel un coin, est ainsi formé. Préférentiellement, le point d'inflexion 1 15 configuré pour être un point de rupture de la bordure est réalisé par un rétrécissement de la matière de la bordure au niveau du point d'inflexion 1 15. Le rétrécissement est préférentiellement effectué lors de la fabrication du coffrage par un rétrécissement angulaire, en triangle par exemple. Un rétrécissement en angle brut permet de faciliter la rupture après la pose du coffrage 100. Dans des modes de réalisation préférentiels, la résistance à la rupture au point d'inflexion 1 15 est inférieure à la résistance à la rupture moyenne de la bordure. Encore plus précisément, la résistance à la rupture au point d'inflexion 1 15 est le minimum des valeurs de résistance à la rupture de la bordure.

Dans d'autres modes de réalisation, le point d'inflexion 1 10 configuré pour être un point de rupture de la bordure est réalisé par un rétrécissement de la matière de la bordure au niveau du point d'inflexion 1 10. Le rétrécissement est préférentiellement effectué lors de la fabrication du coffrage par un rétrécissement angulaire, en triangle par exemple. Un rétrécissement en angle brut permet de faciliter la rupture après la pose du coffrage 100. Dans des modes de réalisation préférentiels, la résistance à la rupture au point d'inflexion 1 10 est inférieure à la résistance à la rupture moyenne de la bordure. Encore plus précisément, la résistance à la rupture au point d'inflexion 1 10 est le minimum des valeurs de résistance à la rupture de la bordure.

La bordure 100 comporte deux extrémités 105 et 120. Dans des modes de réalisation, l'une des extrémités, 105 ou 120, comporte un pli formant un point d'inflexion additionnel. Dans les modes de réalisation représentés, chaque extrémité, 105 et 120, de la bordure forme un pli.

L'extrémité 105 est liée au segment liée au point d'inflexion 1 10. Préférentiellement, l'extrémité 105 est parallèle à la section de la bordure entre les points d'inflexion 1 10 et 1 15. Le pli formant le point d'inflexion additionnel est un pli en angle droit pour lequel la dérivée de la courbe génératrice n'est pas définie. Dans des modes de réalisation, le point d'inflexion additionnel forme un arrondi ou un chanfrein.

L'extrémité 120 liée à la section liée au point d'inflexion 1 15.

Préférentiellement, l'extrémité 120 est parallèle à la section de la bordure entre les points d'inflexion 1 10 et 1 15. Le pli formant le point d'inflexion additionnel est un pli en angle droit comportant un arrondi ou un chanfrein. Dans des modes de réalisation, le point d'inflexion additionnel est un angle droit pour lequel la dérivée de la courbe génératrice n'est pas définie.

Préférentiellement, l'extrémité 120 comporte une rainure 125 entre l'extrémité et le point d'inflexion additionnel. La rainure 125 est préférentiellement une rainure droite. La rainure permet de bloquer des moyens d'accroché 410 de moyens d'écartement 400 d'un kit 10 objet de la présente invention.

La bordure est donc composé de segments perpendiculaires tels que :

- le premier segment comporte l'extrémité 120 et la rainure 125, et s'arrête à un premier point d'inflexion additionnel,

- le deuxième segment est perpendiculaire au premier segment et s'étend entre le premier point d'inflexion additionnel et le point d'inflexion 1 15, point de rupture de la bordure,

- le troisième segment est perpendiculaire au deuxième segment et parallèle au premier segment, et s'étend entre les points d'inflexion 1 10 et 1 15,

- le quatrième segment est perpendiculaire au troisième segment et parallèle au premier segment, et s'étend entre le point d'inflexion 1 10 et le deuxième point d'inflexion additionnel,

- le cinquième segment est perpendiculaire au quatrième segment et parallèle au troisième segment et comporte l'extrémité 105 et le deuxième point d'inflexion additionnel.

Préférentiellement, les longueurs du premier segment, du troisième segment et du cinquième segment sont sensiblement égales. Dans des modes de réalisation, les longueurs du deuxième segment et du cinquième segment sont sensiblement égales.

La bordure comporte une face intérieure et une face extérieure. La face intérieure s'étend entre l'extrémité 120 et l'extrémité 105 et est en contact avec le béton, le mortier, ou le liant. Dans des modes de réalisation dans lesquels l'extrémité 120 comporte une rainure, la rainure est sur la face intérieure. La face extérieure est l'autre face s'étendant entre l'extrémité 120 et l'extrémité 105.

Dans des modes de réalisation, le deuxième point d'inflexion additionnel comporte un arrondi 140. L'arrondi 140 est sur la face intérieure et configurée pour marquer le ciment, le mortier ou le liant en arrondi.

Préférentiellement, le coffrage 10 est fabriqué par extrusion ou moulage, dans un matériau parmi : - les matières plastiques,

- le polystyrène,

- le polyuréthane,

- le carton,

- les dérivés du carton,

- le PVC (acronyme de « Polychlorure de vinyle »),

- l'ABS (acronyme de « Acrylonitrile Butadiène Styrène ») et/ou,

- un alliage d'aluminium.

Les dérivés du carton sont, par exemple, le carton ondulé, le carton gris, le carton bois, le carton laminé, le carton pliant, le carton contrecollé sous différentes formes, ou le carton bouilli.

Le kit 10 objet de la présente invention comporte au moins un coffrage 100 décrit ci-dessus. Le kit 10 comporte également un coffrage dit « coffrage d'assemblage » comportant une bordure plate.

Le coffrage perdu d'assemblage 200 comporte au moins une bordure plate

205.

Le coffrage 200 est préférentiellement un tronc de cylindre. La courbe directrice est préférentiellement une droite. La courbe génératrice est définie par la périphérie de la bordure 200.

Préférentiellement, une section de la bordure selon un plan normal à la bordure présente trois segments rectilignes séparés par les points d'inflexion 230 et 235. Le segment entre les points d'inflexion 230 et 235 est perpendiculaire aux deux autres segments qui sont parallèles entre eux.

Préférentiellement, au moins un point d'inflexion, 230 ou 235, est un arrondi.

Dans des modes de réalisation, au moins un point d'inflexion, 230 ou 235, est un point de la courbe génératrice pour lequel la dérivée n'est pas définie.

Préférentiellement, le segment 205 de la bordure entre les points d'inflexion 230 et 235 comporte un rétrécissement de matière configuré pour être un point de rupture de la bordure. Le rétrécissement est préférentiellement effectué lors de la fabrication du coffrage par un rétrécissement angulaire, en triangle par exemple. Un rétrécissement en angle brut permet de faciliter la rupture après la pose du coffrage d'assemblage 200. Dans des modes de réalisation préférentiels, la résistance à la rupture au rétrécissement est inférieure à la résistance à la rupture moyenne de la bordure. Encore plus précisément, la résistance à la rupture rétrécissement est le minimum des valeurs de résistance à la rupture de la bordure.

La bordure 200 comporte deux extrémités 210 et 220. Dans des modes de réalisation, l'une des extrémités, 210 ou 220, comporte un pli formant un point d'inflexion additionnel. Dans les modes de réalisation représentés, chaque extrémité, 210 et 220, de la bordure forme un pli.

L'extrémité 220 est liée à la section 205 au niveau du point d'inflexion 235. Le pli formant le point d'inflexion 235 est un pli en angle droit pour lequel la dérivée de la courbe génératrice n'est pas définie. Dans des modes de réalisation, le point d'inflexion 235 forme un arrondi ou un chanfrein.

L'extrémité 210 est liée à la section 205 au niveau du point d'inflexion 230. Préférentiellement, l'extrémité 210 est parallèle à l'extrémité 220. Le pli formant le point d'inflexion 230 est un pli en angle droit comportant un arrondi ou un chanfrein. Dans des modes de réalisation, le point d'inflexion 230 est un angle droit pour lequel la dérivée de la courbe génératrice n'est pas définie.

Préférentiellement, l'extrémité 210 comporte une rainure 215 entre l'extrémité et le point d'inflexion 230. La rainure 215 est préférentiellement une rainure droite. La rainure permet de bloquer des moyens d'accroché 310 de moyens d'écartement 300 d'un kit 10 objet de la présente invention.

La bordure est donc composé de segments perpendiculaires tels que :

- le premier segment comporte l'extrémité 210 et la rainure 215, et s'arrête à un premier point d'inflexion 230,

- le deuxième segment 205 est perpendiculaire au premier segment et s'étend entre le premier point d'inflexion 230 et le deuxième point d'inflexion 235 et comporte un point de rupture de la bordure et

- le troisième segment est perpendiculaire au deuxième segment et parallèle au premier segment, et comporte l'extrémité 220 et le point d'inflexion 235.

Préférentiellement, les longueurs du premier segment, du troisième segment sont égaux.

La bordure comporte une face intérieure et une face extérieure. La face intérieure s'étend entre l'extrémité 210 et l'extrémité 220 et est en contact avec le béton, le mortier, ou le liant. Dans des modes de réalisation dans lesquels l'extrémité 210 comporte une rainure 215, la rainure 215 est sur la face intérieure. La face extérieure est l'autre face s'étendant entre l'extrémité 210 et l'extrémité 220. Dans des modes de réalisation, le deuxième point d'inflexion additionnel comporte un arrondi 225. L'arrondi 225 est sur la face intérieure et configurée pour marquer le ciment, le mortier ou le liant en arrondi.

Préférentiellement, le coffrage d'assemblage 200 est fabriqué par extrusion ou moulage, dans un matériau parmi :

- les matières plastiques,

- le polystyrène,

- le polyuréthane,

- le carton,

- les dérivés du carton,

- le PVC (acronyme de « Polychlorure de vinyle »),

- l'ABS (acronyme de « Acrylonitrile Butadiène Styrène ») et/ou,

- un alliage d'aluminium.

Les dérivés du carton sont, par exemple, le carton ondulé, le carton gris, le carton bois, le carton laminé, le carton pliant, le carton contrecollé sous différentes formes, ou le carton bouilli.

Le kit 200 comporte également des moyens d'écartement 300 et 400 comportant des moyens d'accroché 310 et 410 d'une extrémité 120 du coffrage perdu 100 et d'une extrémité 210 du coffrage d'assemblage 200. Les moyens d'écartement 300 et 400 comportent des moyens de fixation 305 et 405 à une maçonnerie.

Les moyens d'écartement 300 comporte des moyens d'accroché 310 d'une extrémité 210 du coffrage d'assemblage 200. Les moyens d'écartement sont préférentiellement un parallélépipède rectangle. La bordure plate 205 étant placée contre un bord du parallélépipède rectangle et forme un appui pour la bordure 205. L'extrémité 210 est préférentiellement placée entre le parallélépipède rectangle et une menuiserie préexistante. Un angle utile est ainsi défini sur le parallélépipède rectangle. L'angle utile peut être des moyens d'accroché 310 une fois les moyens d'écartement 300 fixés à la maçonnerie.

Dans d'autres modes de réalisation, les moyens d'écartement 300 ont un profilé en forme d'un triangle rectangle ou en forme de L, le coin du L ou l'angle droit du triangle rectangle formant appui pour la bordure 205. L'extrémité 210 est préférentiellement placée entre une menuiserie préexistante et les moyens d'écartement 300 au niveau du coin du L ou de l'angle droit du triangle rectangle. L'angle utile étant le coin du L ou l'angle droit du triangle rectangle.

Les moyens d'écartement 300 peuvent comporter des ajournements pour rendre les moyens d'écartement plus léger tout en conservant une résistance à la rupture suffisante pour maintenir le coffrage d'assemblage 200 en place sous la poussée du ciment, du mortier ou du liant.

Préférentiellement, l'angle utile des moyens d'écartement 300 comporte un relief concave correspondant au relief de la rainure 215 du coffrage d'assemblage. Les moyens d'accroché 310 comportent le relief concave,

Les moyens d'écartement 300 comportent des moyens de fixation 305. Les moyens de fixation 305 sont un trou traversant circulaire à travers lequel est passé une vis configurée pour être vissée dans la maçonnerie, le trou circulaire peut également être fileté, par exemple.

Les moyens d'écartement 400 comportent des moyens d'accroché 410 d'une extrémité 120 du coffrage 100. Les moyens d'écartement 400 sont préférentiellement un parallélépipède rectangle. Le deuxième segment étant placée contre un bord du parallélépipède rectangle et forme un appui pour le coffrage 100. L'extrémité 120 est préférentiellement placée entre le parallélépipède rectangle et une menuiserie préexistante. Un angle utile est ainsi défini sur le parallélépipède rectangle. L'angle utile peut être des moyens d'accroché 410 une fois les moyens d'écartement 400 fixés à la maçonnerie.

Dans d'autres modes de réalisation, les moyens d'écartement 400 ont un profilé en forme d'un triangle rectangle ou en forme de L, le coin du L ou l'angle droit du triangle rectangle formant appui pour le deuxième segment. L'extrémité 120 est préférentiellement placée entre une menuiserie préexistante et les moyens d'écartement 400 au niveau du coin du L ou de l'angle droit du triangle rectangle. L'angle utile étant le coin du L ou l'angle droit du triangle rectangle.

Les moyens d'écartement 400 peuvent comporter des ajournements pour rendre les moyens d'écartement plus léger tout en conservant une résistance à la rupture suffisante pour maintenir le coffrage 100 en place sous la poussée du ciment, du mortier ou du liant.

Préférentiellement, l'angle utile des moyens d'écartement 400 comporte un relief concave correspondant au relief de la rainure 125 du coffrage d'assemblage. Les moyens d'accroché 410 comportent le relief concave. Les moyens d'écartement 400 comportent des moyens de fixation 405. Les moyens de fixation 405 sont un trou traversant circulaire à travers lequel est passé une vis configurée pour être vissée dans la maçonnerie, le trou circulaire peut également être fileté, par exemple.

Dans des modes de réalisation (non représentés), les moyens d'écartement

300 et les moyens d'écartement 400 sont liés en une unique pièce.

Les moyens d'écartement 300 et 400 comportent une pièce amovible 500.

Préférentiellement, les moyens d'écartement 300 et 400 sont positionnés, avant d'être fixés, au moyen d'une pièce amovible 500 de longueur prédéterminée, Préférentiellement, les moyens d'écartement 300 et 400 comportent un épaulement dans lequel est insérée la pièce amovible 500.

Dans des modes de réalisation, la pièce amovible 500 comporte un épaulement correspondant aux épaulements des moyens d'écartement 300 et 400. Puis les moyens d'écartement 300 et 400 sont fixés et la pièce amovible peut être retirée. La pièce amovible 500, est donc située entre les moyens d'accroché 410 de l'extrémité 120 du coffrage perdu 100 et les moyens d'accroché 310 d'une extrémité 215 du coffrage d'assemblage 210.

Le kit comporte des moyens de maintien 700 comportant des moyens d'accroché 705 et 710 de l'autre extrémité 105 du coffrage perdu 100 et de l'autre extrémité 220 du coffrage d'assemblage 200.

Les moyens d'accroché 605 sont préférentiellement un relief correspondant au moins partiellement à l'extrémité 105 du coffrage perdu 100 et enserrant l'extrémité 105 dans une position d'arcboutement.

Les moyens d'accroché 610 sont préférentiellement un relief correspondant au moins partiellement à l'extrémité 220 du coffrage perdu 200 et enserrant l'extrémité 220 dans une position d'arcboutement.

Préférentiellement, au moins un élément du kit 10 est fabriqué par extrusion ou moulage, dans un matériau parmi :

- les matières plastiques,

- le polystyrène,

- le polyuréthane,

- le carton,

- les dérivés du carton, - le PVC (acronyme de « Polychlorure de vinyle »),

- l'ABS (acronyme de « Acrylonitrile Butadiène Styrène ») et/ou,

- un alliage d'aluminium.

Les dérivés du carton sont, par exemple, le carton ondulé, le carton gris, le carton bois, le carton laminé, le carton pliant, le carton contrecollé sous différentes formes, ou le carton bouilli.

Lors du montage du kit, le coffrage perdu 100 est positionné sur une maçonnerie de sorte à ce que le premier point d'inflexion additionnel corresponde au rebord de la maçonnerie préexistante. Puis les moyens d'écartement 400 sont positionnés sur la rainure 125 et fixés à la maçonnerie préexistante. La pièce amovible 500 est positionnée par rapport aux moyens d'écartement 400. Les moyens d'écartement 300 positionnées sur la rainure 215 du coffrage d'assemblage sont positionnés par rapport à la pièce amovible 500. Les moyens d'écartement 300 sont fixés à la maçonnerie préexistante. Puis la pièce amovible 500 est retirée. Les moyens de maintien sont disposés sur les extrémités 105 et 220 du coffrage 100 et du coffrage d'assemblage 200. Le mortier, le ciment ou le liant peut être coulé dans le coffrage en remplissant l'espace entre les coffrages 100 et 200.

Le béton ou le mortier peut être coloré. Les finitions du béton ou du mortier peuvent être effectuées avec des moules de surface. Les moules de surface représentent, par exemple, une imitation de l'état de surface d'ardoise, de bois, de pierre de lave, de pierre volcanique. Puis le béton ou le mortier est enduit de résine imperméabilisante.