TITRE : Dispositif d’appui fessier

Domaine technique

La présente invention concerne un dispositif d’appui fessier, configuré pour être utilisé en position appuyée par un utilisateur, et permettant à celui-ci de trouver une position de repos confortable et adaptée à sa morphologie via une élasticité modérée de tout ou partie du dispositif d’appui fessier.

L’invention trouve une application favorite, et non limitative, dans l’utilisation en position appuyée par un utilisateur. L’invention peut être utilisée dans une variété de lieux, tels qu’un poste de travail ou un espace public mais également dans les musées, les cinémas, les gares, les aéroports, les hôpitaux, les espaces médicaux, les complexes sportifs, les magasins, les centres commerciaux, les lieux de restauration, les bars ainsi que dans les espaces privés.

L’utilisation d’un dispositif d’appui fessier en position appuyée permet à l’utilisateur de trouver une position confortable et moins fatigante pour le corps sans avoir à passer par une position plus proche du sol en étant assis ou couché par exemple. De plus, un tel dispositif d’appui fessier permet à l’utilisateur de repasser en position entièrement debout en produisant un effort moindre.

Etat de la technique

Il est connu de l’art antérieur d’utiliser un siège assis-debout afin que l’utilisateur soit dans une position plus dynamique que sur un siège traditionnel à hauteur modéré et demandant à l’utilisateur de se rapprocher du sol afin de s’assoir. Par ailleurs, le document DE202018102263U1 divulgue un dispositif de relaxation et de relâchement pour les troubles musculo-squelettique. Un tel dispositif permet à un utilisateur de prendre appui sur une surface tout en lui offrant la possibilité de basculer partiellement en arrière tout en étant maintenu par le dispositif, et cela sans être en une position assise.

Ce type de dispositif est particulièrement performant car il permet à l’utilisateur de trouver une position confortable et relaxante, via la présence d’une grande surface de contact entre le dispositif et l’utilisateur, ainsi qu’aux maintiens supplémentaires aux niveaux de la tête et des bras de l’utilisateur par exemple. Cependant, un tel dispositif présente des inconvénients majeurs, le premier étant la complexité de construction ainsi que l’encombrement du dispositif. Résumé de l’invention

Le problème technique à la base de l’invention consiste donc à fournir un dispositif conformé pour maintenir en position appuyée, les jambes plus ou moins tendues, un utilisateur, et qui soit de structure simple, compacte et économique, tout en permettant un appui élastique d’un utilisateur.

A cet effet, la présente invention concerne un dispositif d’appui fessier, comportant un élément d’appui qui est réalisé en une seule pièce, c’est-à-dire monobloc, et qui comprend :

- une partie de socle qui est destinée à reposer sur une surface de sol, la partie de socle comprenant une zone d’appui de pied sur laquelle au moins un pied de l’utilisateur est destiné à reposer,

- une partie d’appui fessier contre laquelle sont destinées à prendre appui les fesses d’un utilisateur,

- une partie intermédiaire qui relie la partie de socle à la partie d’appui fessier, la partie intermédiaire est inclinée par rapport à la verticale et l’horizontale, la partie de socle s’étendant du côté d’une face avant de la partie intermédiaire, le dispositif d’appui fessier est élastiquement déformable entre une configuration de repos dans laquelle un angle d’inclinaison entre la partie intermédiaire et la partie de socle présente une première valeur et une configuration d’appui dans laquelle l’angle d’inclinaison présente une deuxième valeur qui est supérieure à la première valeur, le dispositif d’appui fessier est configuré pour être déplacé dans la configuration d’appui lorsque les fesses d’un utilisateur prennent appui contre la partie d’appui fessier et que simultanément au moins un pied de l’utilisateur repose sur la zone d’appui de pied.

La zone d’appui de pied et le poids de l’utilisateur localisés sur la partie de socle permettent au dispositif d’appui fessier de gagner en stabilité tout en conservant une masse de l’ensemble qui soit modérée. De plus, il n’est pas nécessaire que le dispositif d’appui fessier soit solidarisé ou fixé à la surface de sol. Ainsi, le dispositif d’appui fessier tel que défini précédemment est transportable par l’utilisateur, c’est-à-dire peut être déplacé par l’utilisateur.

Le dispositif d’appui fessier peut en outre présenter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, qui peuvent être prises seules ou en combinaison. Selon un mode de réalisation, la partie de socle, la partie d’appui fessier et la partie intermédiaire sont chacune globalement planes.

Selon un mode de réalisation, le dispositif d’appui fessier est constitué de l’élément d’appui.

Selon un autre mode de réalisation, le dispositif d’appui fessier comporte en outre une pièce de renfort comprenant une première partie de renfort qui est située en regard de la partie de socle et qui s’étend le long d’une face inférieure de la partie de socle, et une deuxième partie de renfort qui est inclinée par rapport à la première partie de renfort, la deuxième partie de renfort étant située en regard de la partie intermédiaire de l’élément d’appui et s’étendant le long d’une face arrière de la partie intermédiaire.

Selon un mode de réalisation, le dispositif d’appui fessier comporte des éléments de fixation inamovibles configurés pour solidariser l’élément d’appui avec la pièce de renfort et pour les rendre immobiles l’un par rapport à l’autre.

Selon un mode de réalisation, les éléments de fixations inamovibles sont configurés pour solidariser la partie de socle à la première partie de renfort et / ou solidariser la partie intermédiaire à la deuxième partie de renfort.

Selon un mode de réalisation, le dispositif d’appui fessier comprend en outre un organe d’appui arrière s’étendant du côté de la face arrière de la partie intermédiaire et configuré pour prendre appui sur la surface de sol. Un tel organe d’appui arrière améliore encore la stabilité du dispositif d’appui fessier.

Selon un mode de réalisation, l’organe d’appui arrière est formé par la superposition d’une première extension arrière prévue sur l’élément d’appui et d’une deuxième extension arrière prévue sur la pièce de renfort.

Selon un mode de réalisation, la première extension arrière est formée par une languette pouvant par exemple être obtenue par découpe et déformation d’une section de la partie intermédiaire de l’élément d’appui.

Selon un mode de réalisation, la deuxième extension arrière est formée par une languette pouvant par exemple être obtenue par découpe et déformation d’une section de la deuxième partie de renfort de la pièce de renfort.

Selon un mode de réalisation, l’élément d’appui ainsi que la pièce de renfort sont chacun obtenus par pliage d’une tôle distincte, ladite tôle étant par exemple en acier. Selon un mode de réalisation, le dispositif d’appui fessier est réalisé en un matériau présentant des propriétés plastiques et élastiques comparables à l’acier.

Selon un mode de réalisation, la première valeur de l’angle d’inclinaison est comprise entre 65° et 85°, et avantageusement entre 70° et 80°.

Selon un mode de réalisation, l’élément d’appui présente un retour supérieur orienté vers le bas et qui s’étend le long d’un bord supérieur de la partie d’appui fessier.

Selon un mode de réalisation, l’élément d’appui ainsi que la pièce de renfort présentent une ou plusieurs découpes esthétiques afin de former des motifs esthétiques. Les découpes esthétiques présentes sur l’élément d’appui peuvent par exemple être en regard des découpes esthétiques présentes sur la pièce de renfort.

Selon un mode de réalisation, la hauteur de la deuxième partie de renfort de la pièce de renfort est comprise entre 630 millimètres et 730 millimètres et de façon préférée entre 660 millimètres et 700 millimètres comme par exemple 680 millimètres.

Selon un mode de réalisation, la masse du dispositif d’appui fessier peut être comprise par exemple entre 12 et 20 kilogrammes. Ainsi le dispositif d’appui fessier reste portatif, c’est-à-dire transportable à la main par l’utilisateur.

Brève description des figures

La présente invention sera bien comprise à l’aide de la description qui suit en référence aux figures annexées, dans lesquelles des signes de références identiques correspondent à des éléments structurellement et / ou fonctionnellement identiques ou similaires.

[Fig 1] est une vue en perspective avant d’un dispositif d’appui fessier selon la présente invention ;

[Fig 2] est une vue en perspective avant d’une pièce de renfort du dispositif d’appui fessier selon la présente invention ;

[Fig 3] est une vue de côté du dispositif d’appui fessier selon la présente invention.

Description détaillée

La Figure 1 représente un dispositif d’appui fessier 1 selon l’invention, qui comporte un élément d’appui 2 qui est réalisé en une seule pièce. L’élément d’appui 2 comporte : une partie de socle 3 qui est destinée à reposer sur une surface de sol 4, la partie de socle 3 comprenant une zone d’appui de pied 5 sur laquelle au moins un pied d’un utilisateur est destiné à reposer, une partie d’appui fessier 6 destinée à servir d’appui, c’est-à-dire à former un appui, pour les fesses de l’utilisateur, et une partie intermédiaire 7 qui relie la partie de socle 3 à la partie d’appui fessier 6, la partie intermédiaire 7 étant inclinée par rapport à la verticale et l’horizontale.

La partie intermédiaire 7 s’étend plus particulièrement à partir d’un bord arrière de la partie de socle 3 et vers l’avant, de telle sorte que la partie de socle 3 s’étend du côté d’une face avant FAV de la partie intermédiaire 7.

Selon le mode de réalisation représenté sur les figures, la partie de socle 3, la partie d’appui fessier 6 ainsi que la partie intermédiaire 7 sont chacune globalement planes, et chacune de forme globalement rectangulaire.

Le dispositif d’appui fessier 1 est élastiquement déformable entre une configuration de repos dans laquelle un angle d’inclinaison A entre la partie intermédiaire 7 et la partie de socle 3 présente une première valeur, et une configuration d’appui dans laquelle l’angle d’inclinaison A présente une deuxième valeur qui est supérieure à la première valeur. La première valeur de l’angle d’inclinaison A peut par exemple être comprise entre 65° et 85°, avantageusement entre 70° et 80°, et par exemple d’environ 75°.

Le dispositif d’appui fessier 1 est plus particulièrement configuré pour être déplacé dans la configuration d’appui lorsque les fesses de l’utilisateur prennent appui contre la partie d’appui fessier 6 et que simultanément au moins un pied de l’utilisateur repose sur la zone d’appui de pied 5.

La partie d’appui fessier 6 s’étend plus particulièrement à partir d’un bord supérieur de la partie intermédiaire 7 et vers l’arrière, de telle sorte que la partie d’appui fessier 6 s’étend du côté d’une face arrière FAR de la partie intermédiaire 7.

Comme montré plus particulièrement sur la figure 3, la partie d’appui fessier 6 et la partie intermédiaire 7 sont inclinées l’une par rapport à l’autre d’un angle B présentant par exemple une valeur comprise entre 110° et 150°, et avantageusement entre 120° et 140°. Selon un mode de réalisation de l’invention, la partie de socle 3 présente une largeur comprise entre 320 millimètres et 480 millimètres, et avantageusement entre 350 millimètres et 450 millimètres, et par exemple d’environ 400 millimètres.

Selon un mode de réalisation de l’invention, la partie de socle 3 présente une profondeur comprise entre 330 millimètres et 490 millimètres, et avantageusement entre 360 millimètres et 460 millimètres, et par exemple d’environ 410 millimètres.

Les dimensions du dispositif d’appui fessier 1 pourraient être adaptées à la morphologie de l’utilisateur, et pourraient ainsi être réduites afin de correspondre par exemple, à la taille d’un utilisateur plus jeune, tel qu’un enfant.

Comme montré plus particulièrement sur la Figure 2, le dispositif d’appui fessier 1 peut comporter en outre une pièce de renfort 8 comprenant une première partie de renfort 9 qui est située en regard de la partie de socle 3 et qui s’étend le long d’une face inférieure de la partie de socle 3, et une deuxième partie de renfort 10 qui est inclinée par rapport à la première partie de renfort 9, la deuxième partie de renfort 10 étant située en regard de la partie intermédiaire 7 de l’élément d’appui 2 et s’étendant le long de la face arrière FAR de la partie intermédiaire 7.

Selon un mode de réalisation, la hauteur de la deuxième partie de renfort 10 est comprise entre 630 millimètres et 730 millimètres et de façon préférée entre 660 millimètres et 700 millimètres comme par exemple 680 millimètres.

Selon le mode de réalisation également visible sur les Figures 1 et 2, le dispositif d’appui fessier 1 comporte des éléments de fixations inamovibles 11 configurés pour solidariser l’élément d’appui 2 avec la pièce de renfort 8 afin de les rendre immobiles l’un par rapport à l’autre. Les éléments de fixation inamovibles 11 peuvent, par exemple, être constitués de rivets, tels que des rivets à rupture de tige.

Selon le mode de réalisation toujours visible sur la Figure 2, le dispositif d’appui fessier 1 comprend en outre un organe d’appui arrière 12 s’étendant du côté de la face arrière FAR de la partie intermédiaire 7 et configuré pour prendre appui sur la surface de sol 4. De façon avantageuse, l’organe d’appui arrière 12 est situé sensiblement dans un plan vertical médian du dispositif d’appui fessier 1. Toutefois, selon une variante de réalisation de l’invention, le dispositif d’appui fessier 1 pourrait être dépourvu d’organe d’appui arrière 12.

La longueur de l’organe d’appui arrière 12 peut être comprise entre 60 millimètres et 100 millimètres, et de façon préférée entre 70 millimètres et 90 millimètres, et est par exemple d’environ 80 millimètres. L’organe d’appui arrière 12 peut être plus particulièrement formé par la superposition d’une première extension arrière 12.1 prévue sur l’élément d’appui 2 et d’une deuxième extension arrière 12.2 prévue sur la pièce de renfort 8. La première extension arrière 12.1 peut par exemple être formée par une languette obtenue par découpe et déformation d’une section de la partie intermédiaire 7 de l’élément d’appui 2. De façon similaire, la deuxième extension arrière 12.2 peut par exemple être formée par une languette obtenue par découpe et déformation d’une section de la deuxième partie de renfort 10.

Afin de limiter les coûts de production, l’élément d’appui 2 ainsi que la pièce de renfort 8 peuvent par exemple être obtenus par pliage de tôles, lesdites tôles étant par exemple en acier d’une épaisseur proche de 3 millimètres.

Toutefois, l’élément d’appui 2 et la pièce de renfort 8 pourraient être réalisés en tout autre matériau, et en particulier en un matériau présentant des propriétés plastiques et élastiques comparables à celles de l’acier.

La masse du dispositif d’appui fessier 1 peut par exemple être comprise entre 12 et 20 kilogrammes. Ainsi, le dispositif d’appui fessier 1 est portatif, c’est-à-dire transportable à la main par l’utilisateur.

En référence aux figures 1 et 3, l’élément d’appui 2 présente un retour supérieur orienté vers le bas et s’étendant le long d’un bord supérieur de la partie d’appui fessier 6. La présence d’un tel retour permet notamment de faciliter la préhension et le transport du dispositif d’appui fessier 1.

Selon le mode de réalisation présenté sur les différentes figures, l’élément d’appui 2 ainsi que la pièce de renfort 8 présentent une ou plusieurs découpes afin de former des motifs esthétiques. Les découpes présentes sur l’élément d’appui 2 peuvent être avantageusement situées en regard des découpes présentes sur la pièce de renfort 8.

Bien entendu, la présente invention n’est nullement limitée au mode de réalisation décrit et illustré qui n’a été donné qu’à titre d’exemple. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d’équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l’invention.