L’invention concerne un agencement comprenant un dispositif de guidage d’un ouvrant coulissant de véhicule. L’invention concerne également un véhicule comprenant un tel agencement. L’invention concerne enfin un procédé de fonctionnement d’un tel agencement.

Dans le milieu automobile, les véhicules, en particulier les véhicules automobiles de type utilitaire, fourgon ou « monospace », peuvent comprendre au moins une porte montée coulissante. Une telle porte peut être déplacée entre une position fermée, dans laquelle elle obstrue une ouverture du véhicule, et une position ouverte, dans laquelle la porte s'étend face à un côté de la caisse du véhicule pour laisser libre l’accès à l’ouverture. Afin de permettre un tel déplacement, le véhicule comprend classiquement un système de support et/ou de guidage de la porte coulissante comprenant au moins un guide supérieur disposé dans l'ouverture de porte à proximité d’un pavillon et un guide inférieur disposé dans l'ouverture de porte à proximité d’un plancher.

Dans les solutions connues, les guides supérieurs utilisés sont classiquement dissimulés par un cadre de la porte et placés à l’intérieur du véhicule. Il en résulte que la géométrie du guide supérieur impacte significativement l’architecture de caisse de véhicule et posent des contraintes esthétiques et d’habitabilité. Particulièrement, la géométrie des guides supérieurs classiques limite les possibilités de chute de pavillon et entrées de portes à des valeurs réduites, notamment de l’ordre de 8° et s’avère inadapté à des véhicules présentant une chute de pavillon importante, par exemple de l’ordre de 25°.

La présente invention vise à fournir un agencement comprenant un dispositif de guidage d’un ouvrant coulissant remédiant aux inconvénients ci-dessus et améliorant les dispositifs de l’état de la technique. En particulier, l’invention permet de réaliser un agencement simple, fiable, et d’encombrement réduit permettant de masquer un guide supérieur de porte coulissante, notamment de porte ayant une cinématique en rotation et translation sans dénaturer l’habillage de pavillon.

L'invention se rapporte à un agencement destiné à maintenir et guider un ouvrant coulissant par rapport à une caisse de véhicule, notamment un véhicule automobile, comportant un dispositif de guidage d’un ouvrant coulissant comprenant un rail s’étendant le long d’une direction principale et un moyen de déplacement coopérant avec le rail de sorte à coulisser relativement à celui-ci, caractérisé en ce que l’agencement comprend, en outre :

- un enjoliveur d’habillage de pavillon, configuré pour être monté sur le véhicule ; et

- un volet mobile d’habillage de pavillon, configuré pour être monté pivotant relativement à l’enjoliveur, le volet mobile comprenant un élément de guidage s’étendant parallèlement à la direction principale et configuré pour coopérer avec le moyen de déplacement de sorte à déplacer le volet mobile relativement à l’enjoliveur et faire varier un degré d’ouverture du volet mobile.

Le moyen de déplacement peut comprendre un chariot mobile, le chariot mobile portant un organe de guidage, tel qu’un galet, configuré pour coopérer avec l’élément de guidage du volet mobile.

L’élément de guidage peut présenter une variation de dimension le long d’au moins une direction transversale, notamment orthogonale, à la direction principale de sorte à faire varier le degré d’ouverture du volet mobile relativement à l’enjoliveur.

En outre :

- l’élément de guidage peut être une nervure ou une rainure ; et/ou

- l’élément de guidage et au moins une paroi du volet mobile peuvent être venus de matière ou l’élément de guidage peut être rapporté sur une paroi du volet mobile; et/ou

- le volet mobile peut comprendre des organes de renfort de l’élément de guidage, s’étendant transversalement, notamment orthogonalement à la direction principale. L’agencement peut comprendre, en outre, un bras articulé relié au moyen de déplacement au niveau d’une première extrémité, et un organe de liaison porté par une deuxième extrémité du bras articulé, opposée à la première extrémité et configurée pour être reliée à l’ouvrant coulissant, le volet mobile comprenant au moins un renfoncement et/ou un emplacement configuré pour recevoir au moins en partie le bras articulé.

Le moyen de déplacement peut être configuré pour être déplacé entre une configuration extrême d’ouverture et une configuration extrême de fermeture, l’agencement comprenant, en outre, au moins un moyen de blocage, notamment un ressort, disposé au niveau d’une portion extrême du volet mobile le long de la direction principale configuré pour maintenir le volet mobile dans la configuration extrême de fermeture.

Egalement, l’agencement peut comprendre :

- une caisse dotée d’une ouverture, notamment une ouverture latérale ; et

- un ouvrant coulissant par rapport à la caisse, notamment une porte latérale, l’ouvrant coulissant étant apte à se déplacer entre une position fermée dans laquelle l’ouvrant coulissant empêche un accès par l’ouverture et une position d’ouverture dans laquelle l’ouvrant coulissant est décalé de l’ouverture.

Notamment, l’agencement peut comprendre au moins un mécanisme de guidage de l’ouvrant coulissant, l’un du dispositif de guidage ou du mécanisme de guidage étant configuré pour coopérer avec une portion supérieure de l’ouvrant coulissant et l’autre du dispositif de guidage ou du mécanisme de guidage étant configuré pour coopérer avec une portion inférieure dudit ouvrant, l’agencement comprenant, en outre, un moyen d’entrainement de l’un du dispositif de guidage ou du mécanisme de guidage.

L’invention concerne également un véhicule, notamment véhicule automobile, comprenant un agencement selon l’invention. L’invention concerne enfin un procédé de fonctionnement d’un agencement tel qu’exposé précédemment, comprenant l’ouverture et/ou la fermeture de l’ouvrant coulissant, le déplacement du moyen de déplacement relativement au rail, notamment selon un mouvement de translation, et le déplacement simultané du moyen de déplacement relativement à l’élément de guidage de sorte à déplacer le volet mobile relativement à l’enjoliveur et faire varier un degré d’ouverture du volet mobile.

D’autres détails, caractéristiques et avantages ressortiront plus clairement à la lecture de la description détaillée donnée ci-après, à titre indicatif et non limitatif, en relation avec les différents exemples de réalisation illustrés sur la figure suivante :

La figure 1 est une représentation schématique simplifiée d’un exemple de réalisation d’un véhicule équipé d’un agencement comprenant un dispositif de guidage d’un ouvrant coulissant.

La figure 2 est une représentation schématique en perspective d’une partie de l’agencement.

La figure 3 est une représentation éclatée de la partie de l’agencement illustrée à la figure 2.

La figure 4 est une représentation simplifiée d’un enjoliveur et d’un volet mobile de l’agencement.

La figure 5 est une représentation schématique de l’agencement dans une première configuration.

La figure 6 est une représentation schématique de l’agencement dans une deuxième configuration.

La figure 7 est une représentation schématique d’un exemple de réalisation du volet mobile.

La figure 8 est une représentation schématique d’un exemple de réalisation du volet mobile.

La figure 9 est une représentation simplifiée de la coopération entre un moyen de déplacement et le volet mobile.

La figure 10 est une représentation simplifiée en coupe de la coopération entre le moyen de déplacement et le volet mobile illustrée à la figure 9.

La figure 11 est une représentation simplifiée en coupe de l’agencement. La figure 1 illustre schématiquement un exemple de réalisation d’un véhicule 100, notamment un véhicule automobile. Le véhicule 100 considéré peut, par exemple, être un véhicule particulier ou un véhicule utilitaire. De manière préférentielle, le véhicule 100 est de type fourgon ou « monospace ».

Les figures 1 à 10 illustrent différents exemples et modes de réalisation du véhicule 100 selon l’invention. Par convention dans la description ci-après, la direction selon laquelle le véhicule 100 automobile se déplace en ligne droite est définie comme étant la direction longitudinale X. La direction perpendiculaire à la direction longitudinale et située dans un plan parallèle au sol est nommée direction transversale Y. La direction perpendiculaire aux directions X et Y est nommée direction verticale Z. Ainsi, on définit un repère direct XYZ, classiquement mis en œuvre dans le milieu automobile. Les termes « haut » et « bas » ou « supérieur » et « inférieur » s’entendent dans leur sens général, les termes « bas » et « inférieur » désignant une proximité avec le sol plus importante. Il en va de même pour les termes « avant » et « arrière ». Egalement, les termes « premier », « deuxième » ont vocation à distinguer des éléments similaires et non à définir une hiérarchie au sein desdits éléments.

Le véhicule 100 comprend un agencement 1 pour maintenir et guider un ouvrant coulissant relativement à une caisse 2 du véhicule 100. L’agencement 1 peut notamment comprendre la caisse 2 du véhicule 100, dotée d’une ouverture 21 , et au moins un ouvrant 3 coulissant monté mobile relativement à ladite caisse 2. On entend par « coulissant » que l’ouvrant est apte à être déplacé le long d’une trajectoire au moins partiellement définie par un mouvement de translation. Particulièrement, l’ouvrant peut être déplacé selon un mouvement hélicoïdal, combinant un déplacement selon un mouvement de translation et au moins un déplacement selon un mouvement de rotation, tel que davantage exposé ci-après.

En l’espèce, l’agencement 1 illustré est représenté au niveau d’une ouverture 21 latérale de la caisse 2, l’ouvrant 3 considéré étant une porte latérale arrière. Il est entendu que l’ouvrant 3 peut être agencé, de manière non limitative, côté conducteur et/ou côté passager. Egalement, l’agencement 1 peut s’étendre à une ouverture 21 de coffre et une porte de coffre. Additionnellement, le véhicule 100 peut comprendre une pluralité d’ouvrants 3 coulissants.

Ainsi, l’ouvrant 3 est apte à être déplacé par coulissement par rapport à la caisse 2 entre une position fermée dans laquelle l’ouvrant 3 obstrue, par exemple intégralement, l’accès par l’ouverture 21 et une position d’ouverture 21 dans laquelle l’ouvrant 3 permet un accès, par exemple un accès complet à l’ouverture 21 , et par extension à un habitacle du véhicule 100. Tel qu’illustré sur les figures 1 et 2, de préférence, l’ouvrant 3 est déplacé selon un mouvement de translation le long d’un axe parallèle ou sensiblement parallèle à la direction longitudinale X. Il est entendu que l’ouvrant 3 peut également être déplacé le long d’une ou plusieurs positions intermédiaires, comprises entre la position fermée et la position d’ouverture, une position intermédiaire correspondant à une position d’ouverture intermédiaire dans laquelle l’ouvrant 3 est partiellement décalé relativement à l’ouverture 21 .

L’agencement 1 comprend notamment un dispositif de guidage 5 de l’ouvrant 3 coulissant. L’agencement 1 peut, en outre, comprendre au moins un mécanisme de guidage 41 de l’ouvrant 3 coulissant. Notamment, le dispositif de guidage 5 et le mécanisme de guidage 41 sont configurés pour être disposés à l’intérieur du véhicule 100, c’est-à-dire dans l’habitacle du véhicule 100. L’un du dispositif de guidage 5 ou du mécanisme de guidage 41 est configuré pour coopérer avec une portion supérieure de l’ouvrant 3 coulissant et l’autre du dispositif de guidage 5 ou du mécanisme de guidage 41 est configuré pour coopérer avec une portion inférieure dudit ouvrant 3. Il en va de même avec au moins une partie de la caisse 2 entourant l’ouverture 21 , notamment entourant un cadre délimitant l’ouverture 21. L’agencement peut comprendre, en outre un moyen d’entrainement, non représenté, de l’un du dispositif de guidage 5 ou du mécanisme de guidage 41 . Il en résulte que l’un du dispositif de guidage 5 ou du mécanisme de guidage 41 , coopérant avec le moyen d’entrainement, est menant tandis que l’autre est mené. En l’espèce et de manière préférentielle, le dispositif de guidage 5 est agencé sur la caisse 2 au niveau supérieur de l’ouverture 21 tandis que le mécanisme de guidage 41 est disposé au niveau inférieur de l’ouverture 21 , par exemple à l’intérieur de l’espace creux d’une zone de bavolet. Dans l’exemple illustré également, le mécanisme de guidage 41 , inférieur, coopère avec le moyen d’entrainement de sorte qu’il est menant tandis que le dispositif de guidage 5 selon l’invention est mené. Il est entendu qu’une telle représentation n’est en rien limitative.

Tel qu’illustré, le dispositif de guidage 5 comprend un rail 51 , ou guide, s’étendant le long d’une direction principale 500. De manière préférentielle, le rail 51 est au moins en partie rectiligne ou sensiblement rectiligne, voire essentiellement rectiligne. On entend ici par « essentiellement » qu’au moins 50% d’une longueur du rail 51 , définie le long de la direction principale 500, est rectiligne. Le rail 51 peut notamment être configuré pour être directement ou indirectement fixé sur la structure de caisse 2, par exemple par l’intermédiaire d’au moins un moyen de fixation 52, tel que des vis ou un ensemble vis/écrou.

Le dispositif de guidage 5 comprend également un moyen de déplacement 6 coopérant avec le rail 51 de sorte à coulisser relativement à celui-ci. Selon un exemple de réalisation préférentiel, le moyen de déplacement 6 comprend un chariot 61 mobile. Le moyen de déplacement 6 est également configuré pour être relié, directement ou indirectement, à l’ouvrant 3 coulissant. Notamment, l’agencement 1 peut comprendre, en outre, un bras articulé 7, ou une bielle, reliant le moyen de déplacement 6 à l’ouvrant 3 de sorte à transmettre un mouvement de l’ouvrant 3 au dispositif de guidage 5 ou inversement, selon que le dispositif de guidage 5 est mené ou menant respectivement. Par exemple, un ensemble comprenant le chariot 61 mobile et une navette peut être doté d’éléments glissants de type roulement, tampon tangent, patin en téflon ou tout autre élément glissant connu de l’Homme du métier. De préférence, ces éléments glissants sont réalisés dans une matière à faible coefficient de frottement permettant un coulissement non destructeur dans le temps. Par exemple, le bras articulé 7 est relié au moyen de déplacement 6 au niveau d’une première extrémité. Le bras articulé comprend notamment un axe 71 configuré pour être relié au moyen de déplacement 6 de sorte que le bras est monté pivotant autour d’un axe de rotation, notamment orthogonal à la direction principale 500, relativement au moyen de déplacement 6. Le bras articulé 7 comprend au moins une articulation. Une deuxième extrémité du bras articulé 7, opposée à la première extrémité, peut être reliée à l’ouvrant 3 directement ou par l’intermédiaire d’un organe de liaison, non représenté, par exemple porté par l’ouvrant 3.

Le moyen de déplacement 6 est ainsi configuré pour être déplacé le long de tout ou partie de la longueur du rail 51 , entre une position extrême arrière, correspondant par exemple à une position du moyen de déplacement 6 sur le rail dans laquelle l’ouvrant 3 qui lui est relié est disposé dans sa position d’ouverture, et une position extrême arrière, correspondant par exemple à une position du moyen de déplacement sur le rail dans laquelle l’ouvrant 3 qui lui est relié est disposé dans sa position fermée. A noter que les positions extrêmes du moyen de déplacement 6 relativement au rail 51 sont représentatives d’une extrême de la course, c’est-à-dire du déplacement du moyen de déplacement 6. Ces positions peuvent être arrangées au niveau d’une extrémité du rail 51 le long de la longueur de celui-ci ou peuvent présenter une position intermédiaire, tel qu’illustré à la figure 5 pour la configuration extrême de fermeture. Il est entendu que les positions extrêmes délimitant la course du moyen de déplacement 6 illustré ne sont en rien limitatives et pourront être inversées ou modifiées sans altérer l’invention.

L’agencement 1 comprend, en outre, un enjoliveur 8 d’habillage de pavillon, configuré pour être monté sur le véhicule 100, et un volet mobile 9 d’habillage de pavillon, configuré pour être monté pivotant relativement à l’enjoliveur 8.

L’enjoliveur 8 est configuré pour être monté dans le véhicule 100, notamment sur la caisse 2 du véhicule 100. L’enjoliveur 8 est également configuré pour coopérer avec le rail 51 , notamment afin de recevoir ledit rail 51 de sorte à le cacher au moins partiellement de la vue d’un occupant du véhicule 100. L’enjoliveur 8 présente une structure allongée au moins en partie complémentaire de la forme du rail 51 . Par exemple, l’enjoliveur 8 peut s’étendre, lorsque l’agencement 1 est assemblé, le long de la direction principale 500. L’enjoliveur 8 peut ainsi être au moins en partie rectiligne. Notamment, de manière non limitative, l’enjoliveur 8 comprend deux flancs extrêmaux 81 , délimitant l’enjoliveur 8 le long de la direction principale 500. L’enjoliveur 8 illustré comprend également au moins un flanc latéral 82, reliant les flancs extrêmaux 81 entre eux. L’enjoliveur 8 est ouvert sur au moins un côté de sorte à recevoir le rail 51 et à permettre le déplacement du volet mobile 9. L’enjoliveur 8 peut être monté dans le véhicule 100 par l’intermédiaire d’au moins l’un des flancs. En ce sens, le flanc latéral 82 et/ou au moins l’un des flancs extrêmaux 81 peut, par exemple, comprendre un orifice apte à recevoir un moyen de fixation 52 tel qu’exposé précédemment.

De manière optionnelle, tel qu’illustré à la figure 2, l’agencement 1 peut, en outre, comprendre un boîtier 54 d’habillage. Le boîtier 54 et l’enjoliveur 8 peuvent être deux pièces distinctes, montées fixes l’unes relativement à l’autre. Alternativement, tel qu’illustré, l’enjoliveur 8 et le boîtier 54 peuvent être une pièce commune, par exemple venue de matière, afin de simplifier le montage de l’agencement 1. En ce sens, les caractéristiques relatives à l’enjoliveur 8 peuvent s’appliquer mutatis mutandis au boîtier 54. Notamment, la fixation d’au moins une partie de l’agencement 1 , par exemple au niveau du dispositif de guidage 5, dans le véhicule peut être réalisée par l’intermédiaire d’au moins un moyen de fixation 52 au niveau du boîtier 54 et/ou de l’enjoliveur 8.

Le volet mobile 9 est monté pivotant relativement à l’enjoliveur 8. Le volet mobile 9 comprend deux parois extrêmales 91 , chacune configurée pour s’étendre en regard de l’un des flancs extrêmaux 81 de l’enjoliveur 8 lorsque l’agencement 1 est assemblé, et au moins une paroi intermédiaire 92, reliant les parois extrêmales 91 entre elles. Afin de permettre le déplacement du volet mobile 9 par pivotement, l’agencement 1 comprend des moyens de liaison 53 formant une liaison pivot centrée sur un axe de pivotement 900 du volet mobile 9. Particulièrement, l’axe de pivotement 900 s’étend parallèlement ou sensiblement parallèlement à la direction principale 500 Selon des exemples de réalisation, les flancs extrêmaux 81 et parois extrêmales 91 peuvent comprendre un trou apte à recevoir un axe et/ou une vis, tel qu’illustré, centré sur un axe de pivotement 900 du volet mobile 9. Alternativement, les flancs extrêmaux 81 et parois extrêmales 91 peuvent comprendre des moyens de liaison 53 de formes complémentaires, mâles et femelles.

Le volet mobile 9 selon l’invention comprend avantageusement un élément de guidage 93 s’étendant parallèlement à la direction principale 500. L’élément de guidage 93 est disposé de sorte que, lorsque le moyen de déplacement 6 est déplacé le long du rail 51 , celui-ci est configuré pour coopérer avec l’élément de guidage 93 de sorte à faire pivoter le volet mobile 9 autour de l’axe de pivotement 900, c’est-à-dire, et notamment de sorte à faire varier un degré d’ouverture du volet mobile 9 relativement à l’enjoliveur 8.

De manière préférentielle, le moyen de déplacement 6, notamment le chariot 61 mobile, comprend un organe de guidage 62 configuré pour coopérer avec l’élément de guidage 93 du volet mobile 9 lorsque l’agencement 1 est assemblé. Notamment, selon un exemple de réalisation, l’organe de guidage 62 est un galet. L’organe de guidage 62 et l’élément de guidage 93 peuvent coopérer en forme et en matière de façon à assurer la longévité de l’agencement 1.

L’organe de guidage 62 peut être porté, au sein du moyen de déplacement 6, par une chape ou une patte, par exemple rapportée. Par exemple, une telle chape ou patte peut être montée sur le chariot 61 du moyen de déplacement 6. L’organe de guidage 62 présente un positionnement déporté relativement au rail 51 et/ou au chariot 61 le long d’au moins une direction. En l’espèce, l’organe de guidage 62 présente un positionnement déporté relativement au rail 51 et/ou au chariot 61 le long de la direction verticale Z et le long de la direction transversale Y. L’organe de guidage 62 s’étend ainsi en regard de l’élément de guidage 93 le long d’au moins une direction. Ainsi, dans l’exemple illustré, le galet de l’organe de guidage 62 roule contre une surface supérieure de l’élément de guidage 93 simultanément au déplacement du moyen de déplacement 6 le long du rail 51 . Les figures 2 à 8 illustrent différents exemples de réalisation, non limitatifs, de l’élément de guidage 93 et la coopération entre ledit élément de guidage 93 et l’organe de guidage 62.

De manière préférentielle, l’élément de guidage 93 est une nervure ou une rainure. En l’espèce, dans les exemples illustrés, l’élément de guidage 93 est une nervure s’étendant en saillie d’une surface interne 901 du volet mobile 9, ici tournée vers un plafond du véhicule 100, notamment tournée en direction du moyen de déplacement 6. En l’espèce, l’élément de guidage 93 s’étend en saillie de la paroi intermédiaire 92.

Le volet mobile 9 peut être réalisé dans un matériau plastique ou dans un matériau métallique, tel que du polypropylène, du polyméthacrylate de méthyle, aussi connu sous le nom de PMMA, ou tous dérivés de matières biologiques. Selon un exemple de réalisation, l’élément de guidage 93 et au moins l’une des parois du volet mobile 9 sont venus de matière, c’est-à-dire qu’ils forment un ensemble monobloc. On entend par « venus de matière » qu’ils ne peuvent être séparés l’un de l’autre sans résulter en la dégradation du volet mobile 9. En l’espèce, au moins la paroi intermédiaire 92 et l’élément de guidage 93 sont venus de matière. Alternativement, l’élément de guidage 93 peut être rapporté sur l’une des parois du volet mobile 9 et fixé, par exemple par collage ou par l’intermédiaire de tout moyen de fixation 52 connus de de l’Homme du métier. L’élément de guidage 93 et le volet peuvent alors être réalisés dans des matériaux distincts. De manière optionnelle, l’élément de guidage 93 peut comprendre une partie métallique rapportée ou non, notamment un insert, configurée pour limiter toute usure résultant de la coopération avec le moyen de déplacement 6. Optionnellement, l’élément de guidage 93 peut être amovible.

De manière avantageuse, l’élément de guidage 93 peut présenter une variation d’une dimension 90 mesurée le long d’au moins une direction transversale, notamment orthogonale, à la direction principale 500 relativement à la surface interne 901 du volet mobile 9 de sorte à faire varier le degré d’ouverture du volet mobile 9 relativement à l’enjoliveur 8. On entend notamment par « variation d’une dimension », une variation d’une hauteur de la nervure de l’élément de guidage 93, tel qu’illustré à la figure 8. Alternativement, selon un exemple de réalisation non représenté, la « variation de dimension » peut être représentative d’une variation de profondeur d’une rainure de l’élément de guidage 93.

De la sorte, lorsque le moyen de déplacement 6 évolue le long de la trajectoire définie par le rail 51 , l’organe de guidage 62, ici le galet, se déplace concomitamment le long de l’élément de guidage 93, ici la nervure. Le moyen de déplacement 6 évolue sans présenter de variation de hauteur relativement au rail 51 . Le volet mobile 9 en revanche, se déplace autour de l’axe de pivotement 900 en fonction de la coopération entre l’élément de guidage 93 et l’organe de guidage 62.

Dans l’exemple illustré, plus la hauteur de l’élément de guidage 93 est importante, plus l’organe de guidage 62 va abaisser le volet mobile 9. Autrement dit, la paroi intermédiaire 92, particulièrement un bord le plus distant de la paroi intermédiaire 92 relativement au rail 51 et/ou à l’enjoliveur 8 sera davantage pivotée et abaissée. Le degré d’ouverture du volet relativement à l’enjoliveur 8 sera alors plus important. A l’inverse, lorsque la hauteur de l’élément de guidage 93 est faible, l’organe de guidage 62 abaisse peu, ou pas, le volet mobile 9 en fonction du réglage désiré. La paroi intermédiaire 92, pivote alors faiblement, voire pas du tout, relativement au rail 51 et/ou à l’enjoliveur 8. Le degré d’ouverture du volet mobile 9 relativement à l’enjoliveur 8 varie ainsi entre une configuration « nominal » ou « clos » dans laquelle le volet mobile 9 n’est pas déplacé, ici obtenue au niveau d’une hauteur la plus basse, ou faible, de l’élément de guidage 93, et une configuration « basculé » ou « ouvert » obtenue au niveau d’une hauteur la plus haute, ou élevée, de l’élément de guidage 93. Un exemple de réalisation du volet mobile 9 en configuration « nominal » est représenté en lignes pleines à la figure 11 , tandis que le volet mobile 9 pivoté en configuration « basculé » est illustré sur cette même figure en lignes pointillées. Une telle variation du degré d’ouverture du volet mobile 9 permet notamment le passage du bras articulé 7 lorsque l’ouvrant est déplacé entre sa position « fermé » et sa positon « d’ouverture ». Notamment, une telle variation est configurée pour être adaptée à une architecture de l’ouvrant, notamment une forme de l’ouverture 21 et/ou une chute de pavillon.

Le volet mobile 9 peut également être déplacé dans une ou plusieurs configuration(s) intermédiaire(s), obtenues lorsque qu’un point de l’élément de guidage 93 coopérant avec le moyen de déplacement 6, sélectionné le long de la longueur de celui-ci, présente une hauteur comprise entre la hauteur la plus faible et la hauteur la plus élevée relativement à la surface interne 901 du volet mobile 9. Un principe inverse s’applique mutatis mutandis à un élément de guidage 93 comprenant une rainure.

De manière optionnelle, tel qu’illustré à la figure 11 , l’agencement 1 selon l’invention peut également comprendre un organe d’étanchéité et/ou d’amortissement 11 , tel qu’un joint, configuré pour coopérer avec une extrémité libre du volet mobile 9. L’organe d’étanchéité et/ou d’amortissement 11 peut, par exemple, fixé sur ou aux abords de l’ouverture 21 de la caisse 2. Par exemple, il peut être porté par une pince 12 portant un joint d’entrée de porte bordant l’ouverture 21 .

De manière optionnelle, le volet mobile 9 peut comprendre des organes de renfort 94 de l’élément de guidage 93. Les organes de renfort 94 peuvent être répartis le long de tout ou partie de la longueur de l’élément de guidage 93. Les organes de renfort 94 s’étendent transversalement, notamment orthogonalement à l’élément de guidage 93 et à la direction principale 500. Avantageusement, lorsque l’élément de guidage est amovible et/ou rapporté, les organes de renfort 94 ont également fonction de maintien de l’élément de guidage 93.

De manière optionnelle mais préférentielle, le volet mobile 9 peut comprendre au moins un renfoncement 95 et/ou au moins un emplacement 95’ configuré pour recevoir au moins en partie le bras articulé 7. Le renfoncement 95 peut notamment être configuré de sorte à recevoir le bras articulé 7 lorsque celui-ci, relié au moyen de déplacement 6, est dans au moins l’une des positions extrêmes avant ou arrière décrites précédemment le long du rail 51 , correspondant à la position ouverture ou de fermeture de l’ouvrant 3 coulissant relativement à la caisse 2.

Dans l’exemple illustré, la paroi intermédiaire 92 du volet mobile 9 comprend un premier renfoncement 95a, configuré pour recevoir le bras articulé 7 lorsque l’ouvrant 3 est disposé en position d’ouverture. La paroi intermédiaire 92 du volet mobile 9 comprend également un deuxième renfoncement 95b, situé à l’opposé du premier renfoncement 95a le long de la direction principale 500 et du rail 51 , configuré pour recevoir le bras articulé 7 lorsque l’ouvrant 3 est disposé en position de fermeture. Une profondeur du renfoncement 95 considéré peut dépendre de la variation de la dimension 90 considérée de l’élément de guidage 93 tel qu’exposé précédemment, par exemple, plus la dimension 90 considérée est importante, plus la profondeur du renfoncement 95 est réduite, et inversement. De manière alternative, le renfoncement 95 peut être remplacée par une découpe délimitant un emplacement 95’ apte à recevoir au moins partiellement le bras articulé 7. Le volet mobile 9 illustré représente également une alternative d’exemple d’emplacement 95’ apte à recevoir le bras, au niveau duquel les organes de renforts 94 sont arrangés de sorte à permettre le positionnement d’une partie du bras articulé 7 parallèlement, ou sensiblement parallèlement, à l’élément de guidage 93 et/ou au rail 51 dans l’une des positions précitées.

De manière optionnelle mais préférentielle, l’agencement 1 comprend, en outre, au moins un moyen de blocage 96 disposé au niveau d’une portion extrême, le long de la direction principale 500, du volet mobile 9, configuré pour maintenir le volet mobile 9 dans la configuration extrême de fermeture. Notamment, le moyen de blocage 96 peut être un ou plusieurs ressort(s). Dans l’exemple illustré, un ressort est disposé au niveau des portions extrêmes opposées du volet mobile 9 de sorte à s’étendre entre l’un des flancs extrêmaux 81 de l’enjoliveur 8 et l’une des parois extrêmales 91 du volet mobile 9. Le moyen de blocage 96 permet de rappeler le volet mobile 9 vers la configuration « nominal » ou « clos » lorsque l’organe de guidage 62 n’abaisse pas l’élément de guidage 93. L’invention s’étend également à un procédé de fonctionnement de l’agencement 1 selon l’invention. Un tel procédé peut également être assimilé à un procédé d’utilisation de l’agencement 1 ou d’un véhicule 100 équipé d’un agencement 1 selon l’invention.

Le procédé comprend l’ouverture 21 et/ou la fermeture de l’ouvrant 3 coulissant et le déplacement du moyen de déplacement 6 relativement au rail 51. En effet, dans l’exemple illustré, lorsque l’ouvrant 3 est ouvert ou fermé, le bras articulé 7 relié à l’ouvrant 3 est entrainé et il en va de même avec le moyen de déplacement 6, relié audit bras. Tel qu’exposé précédemment, le moyen de déplacement 6 peut notamment évoluer selon un mouvement de translation T 1 . Le procédé comprend également le déplacement simultané du moyen de déplacement 6, notamment par l’intermédiaire de l’organe de guidage 62 tel qu’au moins un galet, relativement à l’élément de guidage 93 de sorte à déplacer le volet mobile 9 par rapport à l’enjoliveur 8 et faire varier un degré d’ouverture du volet mobile 9. La trajectoire de l’organe de guidage 62 est parallèle, ou sensiblement parallèle à la trajectoire définie par le rail 51 et c’est la coopération du moyen de déplacement 6 avec l’élément de guidage 93, par l’intermédiaire de l’organe de guidage 62, qui permet le déplacement du volet mobile 9, notamment le pivotement P1 du volet autour de l’axe de pivotement 900, tel que décrit plus haut.

La présente invention propose ainsi un agencement comprenant un dispositif de guidage d’un ouvrant coulissant de véhicule automobile permettant avantageusement de cacher le fonctionnement dudit dispositif, notamment du rail permettant le déplacement de l’ouvrant. L’esthétique du véhicule automobile, en particulier l’esthétique du côté de caisse est ainsi optimisée. Notamment, lorsque l’ouvrant est clos, le rail est invisible et couvert par le volet mobile du dispositif.

L’invention est avantageusement adaptée à une large variété de véhicules équipés d’au moins une porte coulissante, tel que par exemple des poids lourds, des bus, des trains, voire des avions, et à une large variété d’architecture d’ouvrants coulissants, notamment de chute de pavillon, en limitant l’intrusion du dispositif. Par exemple, l’invention est adaptée à des ouvertures d’ouvrant plus ou moins importantes. Egalement, l’invention permet l’utilisation de rails classiques, notamment rectilignes, s’intégrant parfaitement à une géométrie classique de côté de caisse. L’agencement, notamment le dispositif de guidage, peut facilement être intégré à l’intérieur du véhicule, dans l’habitacle, par exemple derrière un habillage brancard, de sorte qu’il permet de conserver un ouvrant à cadre et une chute de pavillon désirée tout en limitant l’intrusion du dispositif. La présente invention ne saurait toutefois se limiter aux moyens et modes décrits et illustrés ici et elle s’étend également à tout moyen ou mode équivalents et à toute combinaison techniquement opérante de tels moyens dans la mesure où ils remplissent in fine les fonctionnalités décrites et illustrées dans le présent document.